Jean-Pascal Van Ypersele

OA - Liste

2025

L'Observatoire européen austral (ESO) a alerté jeudi sur les risques de pollution lumineuse liés à un mégaprojet de production d'hydrogène et d'ammoniac vert dans le nord du Chili, une région particulièrement propice à l'observation du ciel. "Ce complexe menace le ciel pur de l'Observatoire de Paranal de l'ESO dans le désert d'Atacama", avertit l'organisation intergouvernementale dans un communiqué. Fin décembre, AES Andes, une filiale de la compagnie d'électricité américaine AES Corporation, avait annoncé soumettre le projet à une étude d'impact sur l'environnement.

2024

Toyota a présenté un moteur qui pourrait potentiellement redéfinir les futures technologies utilisées dans le secteur automobile.
Une étude européenne montre qu’une grande majorité de l’ammoniac présent dans l’atmosphère est issue du secteur agricole, en particulier des déjections animales et de l’utilisation d’engrais azotés.

2023

La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Chercheur et professeur à l’ULB, Pierre Coheur est finaliste du prix Frontiers Planet. Il a été sélectionné pour ses recherches sur l’ammoniac, au cœur de l’actualité.
Le collectif Bretagne contre les fermes-usines a publié une carte des émissions d’ammoniac par département. La région est la plus touchée par cette pollution. Les coupables : les élevages industriels. En Bretagne, les alertes à la pollution de l’air aux particules fines se succèdent. Fatigué d’observer les pouvoirs publics « ignorer voire camoufler » l’origine principale de cette pollution, le collectif Bretagne contre les fermes-usines a mené l’enquête. Résultat : l’ammoniac émis par les déjections du (...)

2022

Au moment où les pays européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, l’Allemagne mise en partie sur une source encore peu connue du grand public : l’ammoniac et l’hydrogène “bleu”, présentés comme plus écolo. À raison ? Le bleu est le nouveau vert. Du moins pour les Allemands, dans leur recherche effrénée d’une alternative au gaz russe. Dans cette optique, une piste est de plus en plus souvent évoquée à Berlin – et qui apparaît, en plus, moins polluante : l’ammoniac et l’hydrogène bleu. Pour être précis, il s’agit en fait de variantes, censées être moins polluantes, de l’ammoniac, déjà utilisé notamment pour la fabrication d’engrais, et de l’hydrogène. Des variantes qui pourraient constituer une alternative au gaz ou au charbon pour fabriquer de l’énergie.
Les agriculteurs néerlandais manifestent depuis plusieurs semaines contre un plan national de réduction des émissions d’ammoniac et d’oxydes d’azote, censé protéger des zones naturelles.
Quatre matériaux se classent au premier rang sur l’échelle de la nécessité, formant ce que j’ai appelé les quatre piliers de la civilisation moderne : le ciment, l’acier, les plastiques et l’ammoniac sont nécessaires en plus grandes quantités que les autres intrants essentiels. Le monde produit actuellement chaque année environ 4,5 milliards de tonnes de ciment, 1,8 milliard de tonnes d’acier, près de 400 millions de tonnes de plastiques et 180 millions de tonnes d’ammoniac. Mais c’est l’ammoniac qui mérite la première place en tant que matière la plus importante : sa synthèse est la base de tous les engrais azotés et, sans leurs applications, il serait impossible de nourrir, aux niveaux actuels, près de la moitié des quelque 8 milliards d’habitants de la planète.