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2025
C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.
En utilisant un système de nanofiltration spécialisé, des chercheurs sont parvenus à améliorer près de six fois l’efficacité de capture et de libération électrochimique de CO₂. Les deux processus se heurtaient jusqu’ici à des obstacles majeurs, l’optimisation de l’un s’effectuant au détriment de l’autre. La nouvelle technologie de filtration permettrait de réduire les coûts d’au moins 20 %, ouvrant ainsi la voie aux systèmes de séquestration de carbone plus efficaces et plus abordables.
La société suisse, pionnière de l’aspiration du dioxyde de carbone dans l’air, traverse une mauvaise passe : sa technologie est mise en doute et elle a annoncé être contrainte de réduire ses effectifs.
Climeworks, le spin-off de l'ETH Zurich, a attiré de puissants investisseurs avec ses gigantesques "aspirateurs à CO2". Aujourd'hui, de sérieux problèmes font surface et des licenciements sont attendus. Depuis plusieurs années, une idée suisse pour atténuer le changement climatique attire l'attention, le respect et beaucoup d'argent. Avec ses installations qui aspirent le CO2 de l'air, Climeworks a jusqu'à présent récolté 810 millions de dollars américains.
Et si, après avoir déréglé le climat jusqu'à menacer l'habitabilité de notre planète, nous entreprenions d'en prendre le contrôle ? Et si, plutôt que de changer nos habitudes, de s'en prendre frontalement aux intérêts fossiles, nous poussions encore plus loin notre « aménagement » du système Terre?
« La manipulation délibérée à grande échelle de l’environnement planétaire destinée à contrecarrer le changement climatique d’origine anthropique. » ... Derrière le débat sur la géo-ingénierie, il faut d’abord savoir de quelle géo-ingénierie on parle. Les différentes approches sont loin d’avoir toutes les mêmes impacts ou d’entraîner les mêmes risques.
IA de l’orage dans l’air. Lors du forum international sur l’amélioration des précipitations à Abou Dabi (Émirats arabes unis) en janvier, les expert·es ont mis l’intelligence artificielle à l’honneur. Grâce à cette technologie, elles et ils espèrent améliorer l’ensemencement des nuages pour faire tomber la pluie. Une pratique dont l’efficacité n’est pas prouvée.
Frédéric Lordon, philosophe et économiste français, donne une conférence sur la nécessaire sortie du capitalisme pour la survie de l'espèce et de notre société. Il nous régale, comme d'habitude, de ses punchlines et de sa pertinence. Arrêtez d'être éco-anxieu, soyez éco-furieux !
Nombre d’experts considèrent désormais inévitables ces technologies très controversées visant à modifier, de manière volontaire, le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement climatique, mais dont les conséquences demeurent imprévisibles.
Cette vidéo porte sur l'élimination du dioxyde de carbone atmosphérique, un enjeu clef dans la lutte contre le changement climatique. On voit pourquoi on veut en faire, comment on peut en faire mais également les limites et les impacts des nombreuses méthodes envisagées. Le cœur de la lutte contre le changement climatique reste la réduction drastique et rapide de nos émissions de gaz à effet de serre.