Jean-Pascal Van Ypersele

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métropole

2025

La promesse d’un air plus respirable et de métropoles apaisées semblait à portée de main. Sur fond d’interdictions graduelles, les véhicules les plus polluants s’effaçaient des rues sous le regard parfois résigné, parfois soulagé des riverains. Pourtant, en mai dernier, l’Assemblée nationale a tranché : la suppression ou l’assouplissement des ZFE est votée. En une session mouvementée, des années de petites victoires sur la pollution urbaine s’évanouissent.
L'été 2025 a été marqué par une circulation inédite du chikungunya dans l'Hexagone et les autorités sanitaires françaises se préparent à la prochaine saison estivale. Le moustique tigre, désormais installé dans la quasi-totalité du territoire, impose une vigilance à long terme.
L’implantation du moustique tigre dans 81 départements métropolitains inquiète les autorités, qui redoutent une propagation accrue du chikungunya et d’autres maladies vectorielles cet automne.
Si plusieurs épisodes sont désormais clos, l’été 2025 est d’une ampleur inédite en métropole pour les cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet par des piqûres de moustique tigre.
L’implantation du moustique tigre en métropole bouleverse la carte des maladies virales, touchant désormais des régions jusque-là épargnées.
En raison de la propagation inédite du chikungunya en France hexagonale, les autorités sanitaires redoutent l’apparition de foyers en dehors des zones habituellement touchées.
Santé publique France alerte également sur la circulation du chikungunya, pour lequel neuf foyers sont identifiés en métropole. Les températures élevées contribuent à la circulation du moustique tigre, qui véhicule ces virus.
L’extension du chikungunya au-delà du sud de l’Hexagone inquiète les autorités, alors que la précocité des cas et la chaleur favorisent la propagation du virus. Au total, sept cas ont été identifiés, concernant cinq régions.
Le nombre de cas importés de La Réunion a fortement augmenté depuis le début de l’année, notamment en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur faisant craindre, alors que la saison du moustique-tigre a commencé, un développement local des transmissions.
L’entreprise suisse IQAir a publié ce mardi 11 mars un rapport sur la qualité de l’air dans le monde, qui révèle que 17 % seulement des centres urbains respectent les recommandations de l’OMS sur les concentrations de particules fines.