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2025
Les canicules, comme celle que la France a vécue entre le 19 juin et le 6 juillet 2025, sont appelées à se multiplier et à s’intensifier avec le changement climatique. Les villes tentent de s’adapter et les citoyens ont dans ce processus de nombreux leviers d’action. L’Agence de la transition écologique (Ademe) a créé un service numérique public gratuit, baptisé « Plus fraîche ma ville », qui peut être une source d’idées. Retour sur quelques expériences pratiques.
Le changement climatique causé par la combustion des énergies fossiles a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4 °C plus chaude dans de nombreuses villes, exposant des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une "étude rapide" publiée mercredi.
Il y a peu, des chercheurs chinois ont mené des travaux sur le fleuve Jaune. Selon leurs résultats, de plus en plus d’inondations pourraient se produire dans les prochaines années et impacter fortement certaines villes du littoral au nord-est. La cause principale ? Des morceaux de glaces formant des bouchons, en raison de leur accumulation sur le fleuve.
Un peu de fraîcheur. Un refuge quand le soleil plombe la cité et fait brûler l’asphalte. A Barcelone, ils les appellent “refuges climatiques”. Ce sont des lieux frais répertoriés par la ville. Des parcs, des fontaines mais aussi des musées ou des centres commerciaux. De plus en plus de villes européennes proposent une carte de ces lieux frais, et planchent sur des idées novatrices : ouvrir des "parcs dortoirs" la nuit ou exploiter des tunnels.
Professionnels de l'arbre et citoyens, nous appelons à une refonte profonde des politiques arborées urbaines. Il est plus que temps de reconnaître l'arbre comme un sujet du projet urbain, et non comme un objet de gestion technique.
Le ministère italien de la Santé a placé vendredi Rome, Venise et 19 autres grandes villes du pays en alerte ce week-end en raison d’une vague de chaleur. Le niveau d’alerte «rouge», qui été utilisé, correspond à un niveau de chaleur qui peut avoir des «effets sur la santé de personnes en bonne santé, et pas seulement les groupes de population à risque», avertit le ministère.
Une étude récemment publiée par la Columbia Climate School révèle une réalité inquiétante : toutes les grandes villes des États-Unis, qu’elles se trouvent sur la côte ou à l’intérieur des terres, sont en train littéralement de s’enfoncer.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Une étude publiée mercredi 21 mai, ausculte le phénomène de surchauffe urbaine. Plus de cinq millions de Français sont particulièrement exposés, dont 1,7 million à Paris.
Dammam, en Arabie saoudite, Al-Jahra et Hawally, au Koweït, Bassorah, en Irak, et Ahvaz, en Iran, figurent parmi les villes les plus fréquemment couronnées. Leurs records ? Des températures de 50, 52, parfois 53 °C mesurées à l’ombre— et même 38,8 °C la nuit à Bassorah en 2016, un record mondial pour une température nocturne. Ces villes battent régulièrement des sommets de chaleur que l’on croyait autrefois réservés à des zones inhabitées comme la Vallée de la Mort, en Californie.