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urbanisme
2025
Une étude récemment publiée par la Columbia Climate School révèle une réalité inquiétante : toutes les grandes villes des États-Unis, qu’elles se trouvent sur la côte ou à l’intérieur des terres, sont en train littéralement de s’enfoncer.
En 2024, l'Europe a été frappée de plein fouet et ce n'est que le début… D'après le dernier rapport du service Copernicus (qui est un programme européen d’observation de la Terre) et de l'agence météorologique mondiale et bien.. l'Europe est le continent qui s'emballe le plus vite sur la planète. Et vous savez quoi ? Ce n'est pas un accident, c'est la triste réalité d'un système qui se réchauffe à une vitesse effrayante.
Des travaux de recherche révèlent des données inédites sur le coût de la renaturation de sols compactés, imperméabilisés, construits ou pollués.
La reconstruction de Los Angeles dans un climat pourtant propice aux feux est inévitable, selon Anne-Lise Boyer, géographe à l’université de l’Arizona, qui insiste auprès de «Libération» sur la nécessité de mieux adapter les villes.
La prise en compte du climat dans les plans locaux d'urbanisme est désormais obligatoire. Mais de nombreuses collectivités en manque de financement et d'expertise ont du mal à la voir autrement que comme une contrainte de plus.
2024
Ce 20 novembre à la COP29 à Bakou, l’urbanisation est au cœur des discussions. Quel est le lien avec le climat ? Là où le sol est le plus bétonné, non seulement il y a de plus grands risques d’inondations mais c’est aussi là où les températures sont les plus chaudes l’été. Le réchauffement climatique combiné au phénomène d’îlot de chaleur fait que ces quartiers ne se refroidissent pas la nuit car la chaleur accumulée dans le béton est réverbérée.
Pendant les vagues de chaleur, les îlots de chaleur urbains (ICU) affectent les villes. Les personnes âgées, les enfants ou les ménages pauvres sont particulièrement vulnérables. Nous présentons la première mesure de l’exposition aux ICU en France en fonction du revenu. Le lien entre l’exposition et le revenu varie selon que les ménages aisés vivent dans les centres-villes, comme à Paris, ou dans les banlieues riches, comme à Lyon.
Au sein même des villes, ce phénomène d’îlot de chaleur affecte différemment les quartiers selon la densité et la qualité des bâtiments, selon la végétation et selon les niveaux d’activité humaine. À Paris, Bordeaux, Lille et Nantes, ce sont à la fois les ménages les plus aisés et les plus modestes qui sont les plus exposés, car ils habitent dans les centres-villes. À Lyon, Marseille, Montpellier, Nice et Strasbourg, les ménages modestes sont les plus exposés au phénomène d’îlot de chaleur urbain et les ménages aisés sont les moins exposés, car ils habitent dans des quartiers périphériques moins denses, plus verts et aux constructions récentes.
La violence des inondations dans le sud-est de l’Espagne est un reflet du changement climatique, mais également la conséquence d'un étalement urbain qui n'a pas pris l'eau en compte, explique l’urbaniste Clément Gaillard.
Antoine Poincaré, spécialiste de la transition durable, explique comment s'occuper du problème posé par le gaspillage immobilier.