Le Sable dans tous ses états. Comme ressource. En tempêtes. …
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2024
Touché par l’érosion côtière, l’État de la côte ouest des États-Unis pourrait perdre, d’ici à l’an 2100, jusqu’à 75 % de ses plages, un élément fort de son identité. Entre les adeptes de la bronzette et les riches propriétaires de “beach houses”, ou entre des municipalités voisines, les batailles pour cette ressource qui paraissait infinie ont commencé, raconte le “Los Angeles Times”.
Les cours du pétrole ont fini en hausse vendredi, après une journée en dents de scie, poussés notamment par la crainte que les incendies au Canada ne menacent la production des mines de sables bitumineux de l'Alberta.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 0,85% à 83,98 dollars.Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, a grimpé de 1,04% à 80,06 dollars.De violents incendies de forêts dans l'ouest du Canada menacent la ville pétrolière de Fort McMurray.
Au Royaume-Uni, des chercheurs travaillent sur un moyen d’augmenter considérablement la capacité des océans à absorber le dioxyde de carbone (CO2). Les scientifiques envisagent notamment de verser une sorte de sable verdâtre à certains endroits dans l’eau afin de générer une réaction chimique. Néanmoins, les conséquences de cette initiative pourraient être désastreuses.
Le sud-est de la France est touché samedi par un épisode de pollution aux particules fines en raison du passage d'un nuage de sable du Sahara, ont annoncé les préfectures de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca) et de l'Hérault.
L’an dernier, 710.909 mètres cubes de sable ont été remis sur les plages de Knokke et du Coq, a annoncé mercredi l’Agence des services maritimes et côtiers (MDK). "Recharger" les plages doit, entre autres, permettre de mieux protéger la Côte lors de violentes tempêtes.
Les sables bitumineux empoisonnent le Canada… bien plus que prévu. Telle est la conclusion d’une étude parue le 25 janvier dans la revue Science. Selon les chercheurs, la pollution atmosphérique provenant des sables bitumineux de l’Alberta, dépasse de 1 900 % à plus de 6 300 % les émissions déclarées par les industriels. Autrement dit, les compagnies pétrolières sous-estiment massivement la pollution.
2023
TotalEnergies a acté lundi soir sa sortie des sables bitumineux au Canada, annonçant avoir finalisé le jour même "la cession à Suncor de l'intégralité des titres de TotalEnergies EP Canada, comprenant notamment sa participation dans l'actif de sables bitumineux de Fort Hills et des obligations logistiques associées".
Chaque année, environ 2 milliards de tonnes de sable et de poussière sont rejetées dans l’atmosphère par des tempêtes exacerbées par le changement climatique, alerte mercredi l’ONU. Les conséquences, notamment sanitaires, sont immenses.
Notre pays devrait être plus stratégique dans la gestion de cette ressource cruciale mais encore trop perçue comme gratuite, selon l’Onu.
Selon une analyse des Nations unies, le sable est extrait des milieux marins et côtiers en si grande quantité que nous sommes dangereusement proches des limites du taux de reconstitution naturelle nécessaire au maintien des écosystèmes.
TotalEnergies a annoncé mercredi avoir finalisé la cession de sa participation dans le gisement canadien de sables bitumineux de Surmont à l'américain ConoccoPhilipps et signé un accord avec le canadien Suncor pour céder le reste de ses titres au Canada.La transaction avec ConoccoPhilipps a été conclue pour un montant 4,03 milliards de dollars canadiens (2,79 milliards d'euros).
Au rythme d’extraction actuelle, les réserves de sable du delta du fleuve d’Asie du Sud-Est seront épuisées dans une dizaine d’années, met en garde WWF. En cause, la demande mondiale de sable pour la construction et les barrages hydroélectriques érigés sur le cours du fleuve.
Une ville comme Paris construite tous les cinq jours dans le monde : la pénurie de sable nous guette
- Novethic
La demande devient insoutenable. Le sable, deuxième ressource la plus exploitée après l'eau, est devenu indispensable à plusieurs secteurs, dont le BTP. Pour "rendre visible l'invisible", le PNUE vient de créer une plateforme inédite capable de suivre et surveiller le dragage du sable en milieu marin. Sur les 50 milliards de tonnes de sable utilisées chaque année, 6 milliards sont aspirées des fonds marins, avec des conséquences environnementales désastreuses.
La surexploitation du sable dans le monde, notamment pour la construction, représente une menace pour les écosystèmes côtiers et la biodiversité marine, alerte l’Organisation des Nations unies (ONU) dans un communiqué publié le 5 septembre.
6 milliards de tonnes de sable extraites des océans chaque année, estime pour la première fois l’ONU
- Libération,Afp
Dans un rapport dévoilé ce mardi 5 septembre, les Nations Unies alertent de manière inédite sur l’exploitation massive du sable dans le monde. Une menace pour les écosystèmes et la biodiversité marine.
L'ONU lance une plateforme qui évalue, pour la première fois, l'ampleur de l'extraction du sable du fond des mers et des océans. L'organisation s'alarme d'une surexploitation de la ressource, préjudiciable à l'environnement.
Les tempêtes de sable se multiplient dans le monde. Les particules les plus petites sont parfois emportées à des milliers de kilomètres. En 2020, nous nous sommes même réveillés en Europe dans un m…
À Saint-Colomban, en Loire-Atlantique, le niveau des puits inquiète et des étangs sont parfois à sec. Une tension sur l’eau que des riverains imputent à l’exploitation d’une carrière de sable.
Ils étaient 600 selon la préfecture du département, 1 500 d'après les organisateurs.
La manifestation a été lancée à l’appel d’un collectif regroupant notamment Les Soulèvements de la terre et La tête dans le sable, une association qui lutte pour la protection de cette ressource.
En marche carrière. Soutenus par les Soulèvements de la terre, cinq collectifs lancent un appel à un rassemblement commun ce week-end pour lutter contre le développement des carrières de sable et la bétonisation de la métropole nantaise.
2022
La province canadienne de l'Alberta a adopté jeudi un projet de loi qui permet à son gouvernement, dirigé depuis peu par une Première ministre ultra-conservatrice, d'ignorer les lois fédérales qu'il juge préjudiciables -- comme les mesures visant à réduire les émissions de son industrie pétrolière. Le vote de la controversée "Loi sur la souveraineté" ouvre la voie à une nouvelle période de tensions entre cette province de l'Ouest canadien, principale productrice de pétrole du pays grâce à ses sables bitumineux, et le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa.
Les opposants aux projets d’extension d’exploitation de Lafarge et GSM-Granulats à Saint-Colomban ont occupé les deux sites jeudi 29 septembre.
Utilisé depuis l’Antiquité, le béton a imposé sa suprématie dans la construction au xxe siècle, grâce à l’incorporation de l’acier qui a permis de créer le béton armé. Économique, abondant, il a permis une expansion matérielle sans précédent. Mais les effondrements de grandes structures en béton armé révèlent le caractère périssable de cette « pierre artificielle », tandis que son hégémonie continue d’engendrer pollution, corruption et uniformisation du monde.
Régulièrement, les plages mythiques du « Sunshine State » doivent être réensablées. Grignoté côté mer par les courants et les ouragans, et côté terre par les constructions, ce littoral témoigne des fragilités d’une région dopée au tourisme.
Dans cette région autonome danoise, les gisements sont si abondants qu’ils pourraient aider l’île à diversifier son économie et à prendre ses distances avec Copenhague.
Pour répondre à l’essor de la construction, la demande de sable explose en Inde. L’exploitation en dehors de tout cadre légal, massive et mécanisée, est aux mains d’entrepreneurs, de notables locaux et de policiers corrompus, entraînant violences et meurtres, ainsi que des dégâts écologiques majeurs.
En Gambie, l’extraction du sable détruit le littoral. Ceux qui s’opposent à cette économie parallèle le paient parfois de leur vie.
L’exploitation des carrières de sable détruit les forêts de pins des Komis, à 1 300 km au nord-est de Moscou. Des territoires défrichés deviennent des marais, causant de graves dommages à la population locale.
Extractions massives, trafics, corruption... L’exploitation du sable a des conséquences environnementales, humaines et sociales, rappelle l’auteur de cette tribune. Pour lui, il est urgent de trouver des matériaux alternatifs.
Au Groenland, la fonte de la calotte glaciaire alimente en sable les fleuves du pays, qui transportent ensuite ces sédiments jusqu’aux zones littorales. Et, d’après une étude (en anglais) publiée jeudi 18 août dans la revue Nature Sustainability, trois Groenlandais sur quatre seraient favorables à l’exploitation de ce même sable. À l’heure où cette ressource naturelle devient de plus en plus rare, des chercheurs de l’University McGill (Québec) ont interrogé 939 adultes du Groenland, une île à la population très majoritairement autochtone (90 % des 55 000 habitants).
Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), avec le soutien de la Confédération suisse et de l’université de Genève, a publié début 2022 un rapport intitulé Sable et durabilité : 10 recommandations stratégiques pour éviter une crise. À cette occasion, Futuribles a interviewé Josefine Reimer Lynggaard, une des auteurs de ce document consacré à l’enjeu du sable au sens large (y compris gravier, pierres concassées et agrégats), dont l’exploitation accélère l’érosion des côtes, assèche les rivières en aval, empêche des transports sédimentaires et modifie les écosystèmes avec des conséquences tant pour la biodiversité que pour l’homme.
Si l’été ne fait que commencer, l’Irak étouffe déjà sous les effets de la chaleur. Plus de 50°C ont été enregistrés dans plusieurs villes, où les habitants tentent de se protéger malgré les coupures de courant quotidiennes. Canicule, sécheresse, désertification… Des phénomènes qui devraient se multiplier, alors que les Nations Unies classent l’Irak parmi les cinq pays les plus vulnérables face au changement climatique.
A Bagdad, le mercure a éraflé les 50 degrés sous abri. Le printemps avait été ponctué d’une dizaine de tempêtes de sable et de poussière, elles-mêmes causées par le changement climatique et la désertification du pays.
L'aéroport international de Bagdad était provisoirement fermé lundi en raison d'une nouvelle tempête de poussière qui frappait la capitale irakienne, un phénomène qui s'est fortement amplifié ces derniers mois dans ce pays semi-désertique.
Depuis la mi-avril, le “pays des deux fleuves” a essuyé une dizaine de tempêtes de poussière mêlées de sable. La faute à l’absence de couverture végétale et à une désertification rampante du pays due notamment à un assèchement en aval du Tigre et de l’Euphrate, estime le site “Daraj”.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
Des tempêtes de sable ont provoqué des hospitalisations, des fermetures d'école et des perturbations du trafic aérien dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Mardi, un épais nuage de poussière a recouvert la capitale saoudienne, Ryad, dont la tour emblématique Kingdom Centre est devenue invisible à plus de quelques centaines de mètres, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aéroports et administrations publiques fermés, examens suspendus dans les écoles et les universités: à leur réveil les Irakiens ont retrouvé lundi le désormais familier halo orangé provoqué par une nouvelle tempête de sable, dans un pays où ces phénomènes climatiques ne font qu'empirer.
La COP15 contre la désertification a débuté, lundi, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en présence de plusieurs chefs d'État africains, de représentants de la société civile et du secteur privé réunis pour parler désertification et sécheresse dans le monde. Des phénomènes qui touchent directement l'Irak, où des tempêtes de sable et de poussière ont récemment causé l'hospitalisation de milliers personnes. Reportage de Lucile Wassermann, correspondante de France 24 à Bagdad.