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Pollution

2024

Chaque année, l’ensemble de l’humanité produit plus de 2 milliards de tonnes de déchets, soit 70 tonnes toutes les secondes. Le plastique, à lui seul, pèse plus lourd que tous les animaux marins et terrestres présents sur Terre... Et pourtant, nous n’avons jamais été aussi peu en contact avec nos déchets. Deux chercheurs, Jérémie Cavé et Yann Philippe Tastevin, et une illustratrice, Alizée De Pin, ont enquêté sur nos déchets pour nous expliquer, en texte et en images, où ils finissent et surtout d’où ils viennent. En s’appuyant sur des illustrations et des infographies claires et accessibles à tous, les auteurs nous donnent une vision globale du problème. Ils démontent nos idées reçues, reconstruisent l’histoire du traitement des déchets depuis l’Antiquité et suivent à la trace six produits de consommation courante : une tomate en hiver, un T-shirt, une canette de soda, une bouteille en plastique, une voiture et un smartphone. Un livre passionnant sur un sujet dont on aimerait se dé
Les pesticides, présents dans l'eau et l'alimentation de toute la population ou presque, font désormais partie de notre quotidien. Cet usage massif, nocif pour la santé humaine et l'environnement, est une conséquence directe de la mainmise de l'agro-industrie qui domine physiquement et idéologiquement toute la planète. Dans ce scénario, le Brésil occupe une place spéciale : il est le plus grand consommateur mondial de pesticides, lesquels sont produits en majorité par des multinationales européennes.

2023

Pour autant, plus de 8 millions de tonnes de plastique y pénètrent chaque année, et avec, les polluants qui les constituent. Portés par les courants, ces déchets se délitent en une multitude de micro- et nanoparticules qui envahissent écosystèmes et organismes marins, sans que nous ayons fini d’en cerner les ravages. Aujourd’hui nous le savons, nous aussi nous mangeons, buvons et respirons du plastique. Pourtant, des solutions existent.
Les chercheurs du monde entier ont récemment alerté sur le dépassement de la limite planétaire liée à la pollution chimique, portant à six sur neuf le nombre de limites planétaires franchies. Cette pollution constitue l'une des pressions majeures exercées par l'Homme sur l'environnement. Or, quantifier la pollution liée aux émissions de composés chimiques n'est pas chose facile. Des hypothèses et des modèles sont nécessaires pour représenter la multiplicité des composés chimiques et de leurs comportements dans l'environnement. Cet ouvrage s'intéresse à l'évaluation de l'empreinte chimique des produits du quotidien,
ar ses activités, l'homme perturbe la biosphère et les écosystèmes. Directement ou indirectement, il provoque des dysfonctionnements écologiques créant un effet domino qu'on peut aussi décrire comme un effet boomerang : l'agression de l'environnement par l'homme finit par se retourner contre sa propre santé… Boomerangs revient avec une grande clarté sur ces différentes conséquences sanitaires qui ponctuent notre quotidien : omniprésence des plastiques et des perturbateurs endocriniens, exposition aux pesticides, pollutions chimiques et biologiques, maladies infectieuses émergentes, etc. Sont ainsi successivement détaillés les risques «naturels », les conséquences sanitaires de l'introduction de substances d'origine synthétique dans les chaînes alimentaires, de la perturbation des grands cycles des éléments – en particulier de celui du carbone, responsable des changements climatiques actuels –, et des atteintes portées à la biodiversité.

2022

en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité – moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d’« externalités négatives ». Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l’adoption de mesures à la hauteur de l’urgence écologique.
Autrefois réservée à une élite, cette hypermobilité s’est progressivement répandue tel un virus en conquérant l’ensemble des territoires et classes sociales. Si la prolifération des transports motorisés promet confort, bonheur et liberté pour tous et partout, cette envie parfois pathologique de bouger n’est pas sans conséquences: accidents, pollution, étalement urbain, changements climatiques et risque épidémique…

2021

Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l’humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Étienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l’alerte d’un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l’espace. De quelle planète les générations futures hériteront-elles ? Qu’allons-nous laisser à celles et ceux qui naîtront après nous ? Comment les alerter de ce terrible et réel danger pour leur survie ? Il est de notre responsabilité collective d’avancer sur les questions énergétiques pour protéger la « peau du monde ».
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
L'absence de réactions face à un ouvrage collectif de scientifiques qui fait le lien entre pollution électromagnétique et santé montre le niveau d'aveuglement de la population face au danger sanitaire que représentent ces technologies.

2020

Dans son livre Recyclage, le grand enfumage paru aux éditions Rue de l’échiquier, Flore Berlingen, ex-directrice de l’ONG Zero Waste France, dénonce la stratégie affichée du tout recyclage pour résoudre la crise des déchets. « Un mensonge », juge-t-elle. Flore Berlingen : Je dénonce l’instrumentalisation du recyclage. Le recyclage est indispensable, mais insuffisant et parfois même contre-productif. Les industriels cherchent à recycler des produits qui ne devraient même pas exister : les objets à usage unique. En réalité, même triés, une grande partie d’entre eux ne sont pas recyclés. Les industriels cherchent à faire croire que grâce au recyclage ce type de consommation peut devenir soutenable.
L’ampleur du désastre écologique, chiffrée à l’envi, sidère. Scientifiques et militants auront mis cinquante ans à agiter les consciences, avant que l’évidence s’impose. Ses causes sont connues, enfin admises. Ou presque. Principaux responsables du gâchis environnemental, le productivisme et le consumérisme des grands producteurs et des gros consommateurs. Un mode d’exploitation séculaire de la nature, irresponsable, sans limites, mû par l’appât du gain et la logique de l’accumulation. Dont les effets délétères s’accélèrent et réactualisent la sentence de Hugo – « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » –, la vulnérabilité des premiers étant sans commune mesure avec celle des seconds. Les pollueurs majeurs tardent à passer à la caisse, tandis que les secteurs populaires et les pays non industrialisés en font les frais.

2019

au-delà de l’appauvrissement de notre relation au ciel – une relation qui nourrit, depuis toujours, nos représentations du monde –, on connaît désormais les effets négatifs de la lumière artificielle sur l’environnement et la santé. Érosion de la biodiversité, dérèglement de notre rythme biologique, perturbation de nos rythmes de sommeil, etc. Éteindre les lumières est un geste non seulement esthétique, mais aussi écologique et sanitaire.