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2025
Le paradoxe est frappant : alors que le pouvoir d’achat culmine en tête des préoccupations de nos contemporains, nous consommons beaucoup trop au regard de nos besoins réels et des limites planétaires. Samuel Sauvage décrypte les rouages de cette addiction généralisée et de son corollaire, la production de masse. Une spirale implacable qu’il analyse à travers les mécanismes du « Bémol » : Besoins artificiels, Extension des marchés, Marchandisation de la société, Obsolescence programmée et Low cost. Pour sortir de cette spirale, la voie de l’action individuelle – la fameuse « consommation responsable » – doit être repensée et surtout intégrée à une démarche collective et systémique pour mettre un terme à la surconsommation. Face au Bémol, l’auteur appelle à un « Dièse » résolument politique : Désarmer la publicité, Impulser un nouvel imaginaire, Encadrer la production, Soutenir les alternatives, Embarquer les acteurs.
L’humanité est devenue la première force altérant la planète Terre, surpassant la nature. Nous déplaçons les montagnes bien plus rapidement que les séismes, reconfigurons les rivières plus efficacement que les inondations, acidifions l’océan, déréglons le climat, décidons quels animaux survivent et quels écosystèmes disparaissent… Ce cataclysme est l’enjeu politique majeur du XXIe siècle, car il conditionne la survie de l’humanité.
Lorsque survient une crise économique majeure, les regards se tournent naturellement vers les facteurs financiers : déséquilibres budgétaires, surendettement, spéculation, erreurs de gouvernance, etc. Sans occulter leurs impacts respectifs, une autre variable, à nos yeux essentielle, reste trop souvent absente des analyses : la disponibilité énergétique. Toute économie repose en effet sur un socle physique invisible mais décisif : sa capacité à mobiliser de l’énergie abondante, bon marché et stable pour produire, transformer, transporter et consommer. Lorsque ce socle vacille, les structures économiques sont mises à rude épreuve. […] Le choc énergétique est le moteur physique du déraillement économique, le déclencheur de la crise dans une situation en déséquilibre.
Le combat d’un agroclimatologue pour l’avenir de la terre Le 8 avril 2021, un tweet inattendu déclenche une onde de choc. Un inconnu prévoit, avant tout le monde, une vague de gel dévastatrice et alerte sur les pertes de rendement spectaculaires que ce phénomène entraînera pour les agriculteurs. Non pas à cause du gel lui-même, mais en raison du « faux printemps » qui a régné sur le territoire français les semaines précédentes. Quelques jours plus tard, les faits lui donnent raison. Cet homme, c'est Serge Zaka, pionnier de l'agroclimatologie en France.
2024
Nos émissions de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, au contraire. Les températures planétaires augmentent inexorablement. On nous annonce que la France doit se préparer à + 4° d'ici la fin du siècle : notre organisation sociale, notre modèle économique et nos modes de vie vont être bouleversés. Nous « adapter » va devenir une nécessité. Mais à quoi, comment, et jusqu'où ?
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
Jean-Philippe Pierron, Je est un nous. Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant, Actes Sud, coll. « Mondes sauvages », février 2021, 176 pages.
Se penchant à la fois sur les réorganisations politiques et socioéconomiques de ce monde en transition et sur l'émergence, la diffusion et l'impact d'innovations aussi décisives que la technologie du fer et l'écriture alphabétique, l'auteur synthétise d'une plume virtuose les débats et les hypothèses des meilleurs spécialistes de la période. En conclusion, il nous propose une réflexion comparative de grande ampleur qui fait explicitement écho aux interrogations suscitées par les défis écologiques et civilisationnels de notre présent.
Pour Moscou, la politique climatique apparaît comme un moyen au service d’un objectif supérieur : l’intérêt national
Industrie lourde, mobilité routière et aviation, chauffage des bâtiments et production d’électricité, la molécule H2 permettrait de décarboner toutes sortes d’activités polluantes. L’hydrogène incarne désormais le rêve techno-solutionniste : résoudre le problème du réchauffement climatique sans compromettre l’idéal de croissance. Face à ce consensus apparent, le monde entier s’emballe et les gouvernements débloquent des milliards pour prendre part à cette révolution annoncée.
Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
Le système de production du combustible nucléaire – l'uranium – est actuellement en proie à des difficultés majeures. Comprendre les contraintes qui pèsent sur les approvisionnements mondiaux en uranium, c’est éclairer d’un jour nouveau les difficultés actuelles d’exploitation et de développement du nucléaire en France et en Europe, sans tomber dans la caricature de certains anti-nucléaire.
Les Livres de Philosophie: Gabriel Perez, Florian Massip : A la fin du monde, il fera beau. Essai sur l'inaction climatique. À défaut d’une mobilisation générale contre les dérèglements climatiques, c’est bien le mot d’ordre du néolibéralisme mondial qui s’impose désormais : celui de l’adaptation. Devant cet avenir apocalyptique surgit l’énigme de l’inaction climatique : pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ?
Une nouvelle ruée minière d'une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l'hypocrisie de cette « transition » extractiviste.
2023
Mensonges renouvelables et capitalisme décarboné : notes sur la récupération du mouvement écologiste
- Nicolas Casaux
le désastre écologique continue imperturbablement, et est même aggravé par l’extractivisme nécessaire au développement des énergies dites « renouvelables » et des technologies dites « propres » ou « vertes » en général. La civilisation industrielle s’apprête à achever de détruire ce qu’il reste du monde naturel, mais désormais au nom de l’écologie, du sauvetage de la planète ou de la lutte contre le réchauffement climatique. Et comment retrouver un mouvement écologiste digne de ce nom ?
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