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Pétition, saisines du Conseil consitutionnel, niches parlementaires, tribunes... La pression s'accentue autour de la loi Duplomb, qui vise la réautorisation d'un néonicotinoïde. Le mouvement pourrait même aller jusqu'à un boycott des produits. Explications.
Plus d'un million de citoyens en dix jours. La pétition contre la loi Duplomb, qui autorise le retour d’un néonicotinoïde controversé, bat tous les records. En plein backlash écologique, ce sursaut citoyen pourrait contraindre l’Assemblée nationale à rouvrir le dossier à la rentrée.
La loi Duplomb qui prévoit la réintroduction d'un néonicotinoïde interdit en France, l'acétamipride, a été définitivement adoptée mardi 8 juin, après son examen à l'Assemblée nationale. Des victimes de cancer et des médecins étaient présents dans l'hémicycle pour appeler à rejeter le texte.
Les alertes sur le cadmium se multiplient. Issu de la pollution industrielle et de l’usage d’engrais phosphatés dans l’agriculture, ce métal lourd s’accumule dans nos sols et nos aliments. Face au risque sanitaire qu’il représente, plusieurs pistes sont évoquées pour réduire notre contamination.
Les Français sont contaminés au cadmium, selon les organisations de médecins. Ils alertent le gouvernement sur la trop forte teneur en cadmium de certains aliments, notamment les céréales, en raison de l’utilisation de ce métal dans les engrais phosphatés. Ce qui pose un réel problème de santé publique.
Une sanction qui pourrait être de plus en plus appliquée alors que les pollutions au lisier liées aux élevages porcins se multiplient en Bretagne.
C'est un coup de théâtre. L'utilisation du glyphosate, pesticide largement controversé, va être renouvelée pour dix dans l'Union européenne, soit une durée deux fois plus longue que sa précédente autorisation en 2017. C'est la Commission qui a dû trancher, faute d'accord entre les 27 États membres. La France, elle, est pointée du doigt pour s'être abstenue alors qu'Emmanuel Macron avait fait de l'interdiction du glyphosate une de ses promesses de campagne.
Algues vertes, Acte II. Cette fois, le tribunal administratif de Rennes exige du gouvernement des actions concrètes et immédiates. La préfecture devra renforcer son plan de lutte contre les algues vertes, aux émanations toxiques, qui prolifèrent à cause des modes d'agriculture et d'élevage intensifs. Les défenseurs de l'environnement comptent de plus en plus sur la justice pour faire entendre leurs revendications.
C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
Deux ONG ont fait le compte des exportations de produits phytosanitaires à partir de la France. Selon Public Eye et Unearthed, les industriels français continuent d’exporter des substances dangereuses interdites par l’Europe, malgré l’entrée en vigueur en début d’année de la loi Egalim. Ils profitent des failles de la loi pour continuer d’écouler les pesticides hors d’Europe. La loi a néanmoins permis de réduire fortement les quantités exportées.
C’est une situation peu connue du grand public et pour le moins inquiétante. Selon une enquête publiée ce 10 septembre par Greenpeace UK et Public Eye, en 2018, les pays membres de l’Union européenne ont exporté plus de 80 000 tonnes de pesticides contenant pourtant des substances interdites dans la zone euro en raison de risques environnementaux ou sanitaires.



