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pollution agriculture

octobre 2025

De 2021 à 2024, les scientifiques de l’Ifremer et du laboratoire EPOC, rattaché entre autres au CNRS, ont recherché dans l’eau de mer et dans des mollusques la présence d’une centaine de contaminants.
Dix pour cent des abeilles sauvages en Europe sont désormais menacées, selon la Liste rouge coordonnée par l'Université de Mons. Une mauvaise nouvelle car beaucoup de ces insectes pollinisent les cultures destinées à devenir notre nourriture.
Malgré son nom, le biocarburant reste d’abord un combustible polluant. Sa production mondiale émet 16 % de CO2 de plus que les carburants fossiles qu’il doit remplacer, selon un rapport commandé par la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (T&E). Cette pollution est due aux effets indirects de l’agriculture et de la déforestation nécessaire pour le produire.
Depuis les années 90, 75% de la biomasse des insectes a disparu. En cause, l'utilisation massive des néonicotinoïdes, des insecticides qui se diffusent dans chaque cellule de la plante. Alors que les études scientifiques s'accumulent pour dénoncer les conséquences catastrophiques de l'utilisation de ces neurotoxiques, les multinationales qui les produisent multiplient les efforts pour brouiller les pistes. Financement d'études approximatives, pression sur les chercheurs et les instituts de recherche, lobbying intensif auprès des autorités de régulation, tous les moyens sont mis en oeuvre pour éviter les règlementations. Pendant ce temps les insectes disparaissent à une vitesse jamais vue, alors qu'ils ont des rôles clé dans la pollinisation ou les chaînes alimentaires. Musique 2 titres Vivaldi - The Four Seasons - Summer (3rd Movement) Wilfred Symphony Orchestra Vivaldi - The Four Seasons - Spring (2nd Movement) Wilfred Symphony Orchestra Musique Transcription Suivez la vidéo à l'aide de la transcriptio
La commission Santé du Parlement wallon a examiné une proposition d'Ecolo visant à limiter l'usage des pesticides, sans obtenir le soutien du MR.
Notre nourriture est contaminée par au moins 183 types de résidus de pesticides. Une pollution stable, mais dont l’effet cocktail – le mélange de ces produits – est peu documenté. Tous les aliments ne sont pas concernés au même niveau. On vous aide à y voir plus clair.
Stop aux pesticides ! Voilà le message porté par le collectif français des Mutuelles pour la santé planétaire. Dans leur "Odyssée pour notre santé", ils dénoncent une agriculture qui tue la terre, les vivants et en premier lieu, les agriculteurs.
Une équipe franco-italienne a pu analyser six échantillons d’eau de nuage prélevés au sommet du massif auvergnat du puy de Dôme à différentes saisons, entre 2023 et 2024. Les chercheurs y ont décelé 32 pesticides différents, dont plusieurs interdits en Europe depuis plus d’une décennie. Un tiers des échantillons présentaient également une concentration totale de pesticides supérieure aux taux réglementaires pour l’eau potable.
Les auditions au parlement de Wallonie ont été marquées par l’intervention atypique d’Alfred Bernard, en rupture avec les autres experts. Le toxicologue, lui, ne cache pas son action politique.

septembre 2025

Générations Futures, qui était en première ligne dans l’opposition à la réintroduction de l’usage agricole de l’acétamipride en France, « appelle désormais à son interdiction totale au niveau européen, y compris en agriculture ».
Un peloton de cyclistes participant à l'"Odyssée pour notre santé" s'est élancé samedi à Bruxelles. Ces militants traverseront l'Europe à deux roues durant trois ans afin de plaider en faveur d'une politique agricole européenne interdisant les pesticides.
Depuis trois mois, la présence d'un fongicide est régulièrement observée dans la Meuse dans des concentrations anormalement élevées.
Le troisième Appel de La Rochelle pour la sortie des pesticides de synthèse a eu lieu ce week-end. Dans la foulée de la mobilisation anti-loi Duplomb, les participant·es ont débattu d’un projet de convention citoyenne sur la transition agricole. On vous explique.
Plus de 43.000 signatures ont été récoltées, au travers de six pétitions différentes, afin de s'opposer et d'interdire les pesticides en Wallonie, particulièrement ceux considérés comme dangereux car s'appuyant sur des PFAS, souligne lundi Canopea.
Dans le sillage de la mobilisation contre la loi Duplomb, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’appel d’associations locales et d’élus dans la ville de Charente-Maritime. Leur objectif : faire reconnaître les dommages créés par les pesticides sur la santé et l’environnement.
L’une des conclusions de l’étude sur l’exposition des riverains aux pesticides publiée par l’Anses et Santé publique France était de créer une base de données permettant de savoir quel champ a été traité avec quel produit à quel moment. Une requête de longue date des scientifiques et ONG, qui pourraient ainsi mener des études épidémiologiques.
Jusqu’à 140 tonnes de substances actives, dont certaines sont interdites, sont dissoutes dans les nuages au-dessus du territoire métropolitain, selon une étude franco-italienne. Les écosystèmes éloignés des activités humaines sont exposés à ces molécules par les précipitations.
Les pesticides à ARN interférents pourraient transformer l'agriculture en ciblant uniquement les nuisibles. Mais ces promesses sont-elles réalistes face aux risques pour la biodiversité et la santé humaine ?
Pour la première fois dans l’histoire parlementaire, une pétition fera l’objet d’un examen en commission des affaires économiques. Le bureau de cette commission doit désormais désigner un ou plusieurs rapporteurs avant un éventuel débat en hémicycle.
Très attendues, les conclusions de l’expertise d’ampleur menée par Santé publique France et l’Anses confirment que l’usage de ces substances chimiques par les viticulteurs sont les principaux facteurs de contamination des riverains et de leur environnement.
Les conclusions de l’étude, rendues publiques ce lundi 15 septembre, frustre ceux qui attendent toujours des données précises sur l’impact sanitaire des épandages dans un département façonné par les vignes.
Une étude d’ampleur publiée par l’Anses et Santé publique France, le 15 septembre, est sans appel : les personnes vivant près des vignes sont davantage exposées aux pesticides.
Utiliser moins de pesticides, ok ! Mais comment ? En réfléchissant différemment à notre agriculture... Des chercheurs suivent par exemple une piste très fertile : diversifier les cultures et les paysages autour des champs. Cette stratégie limite les ravageurs, ralentit la propagation des maladies et rend les sols plus résistants face au climat. ✍️ Tiré de l’article « Comment la diversité végétale peut nous aider à réduire les pesticides ? » par Aude Vialatte (INRAE) et Vincent Martinet (INRAE)
«Alors que début septembre 2025 s’ouvre une séquence d’importantes mobilisations en France, et que la justice vient de rendre une décision historique ordonnant à l’État de revoir ses procédures d’autorisation des pesticides, les attentes des millions de citoyen·nes qui ont signé la pétition contre la loi Duplomb ne peuvent être balayées d’un revers de main», estiment les signataires de cette tribune publiée par Vert.
Victime d'un cancer du foie il y a dix ans, André Tesson a révolutionné son modèle agricole. Ancien céréalier, il s'est séparé de la moitié de ses terres, s'est reconverti dans les fruits à coque et est devenu l'un des rares producteurs de noisettes bio en France. Vert l’a rencontré.
Au sud-ouest de Nantes, une assistante maternelle à la retraite bataille pour que l’Assurance maladie reconnaisse le lien entre son cancer et les pesticides épandus par ses voisins maraîchers.
Par un arrêt du 3 septembre 2025, la cour administrative d’appel de Paris juge que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques. En conséquence, la Cour ordonne à l’Etat de mettre en œuvre une évaluation conforme aux exigences requises et de procéder, dans un délai de vingt-quatre mois, à un réexamen des autorisations de mise sur le marché déjà délivrées.
La justice a ordonné à l’État de revoir ses procédures d’autorisation de mise sur le marché des pesticides. Cette décision « historique » reconnaît le « préjudice écologique » de la contamination des milieux par ces substances.
Dans l’affaire «Justice pour le vivant», la cour administrative d’appel de Paris a souligné ce mercredi 3 septembre la nécessaire prise en compte systématique de la sauvegarde de la biodiversité et de la protection de la santé au moment d’autoriser des produits phytosanitaires.
Dans une décision jugée « historique » par les défenseurs de la nature, la cour administrative d’appel de Paris juge que l’usage de ces produits entraîne un « préjudice écologique » envers l’environnement et la santé. Les autorisations de mise sur le marché doivent être réévaluées.
Ce mercredi, la cour administrative d’appel de Paris a condamné l’État français pour son insuffisante protection de l’environnement et de la santé humaine. Elle demande notamment la révision des procédures d'autorisation des pesticides pour mieux tenir compte de leurs impacts sur la biodiversité.
La Cour administrative d’appel de Paris a reconnu, mercredi 3 septembre, la responsabilité de l’Etat dans l’existence d’un préjudice écologique résultant de l’usage des pesticides. Une décision dont se réjouit le juriste Dorian Guinard, porte-parole de l’une des associations à l’origine du recours.
Les experts connaissent de longue date les failles des processus d’autorisation des produits phytosanitaires, en particulier les dangers qu’ils représentent pour les pollinisateurs. Mais ils ont peiné à se faire entendre des autorités.
Le fonds a enregistré, en 2024, près d’un millier de dossiers de maladies causées par l’exposition professionnelle aux produits phytosanitaires, en hausse de 43 % par rapport à 2023.

août 2025

Une part importante des pesticides épandus dans les champs finissent par ruisseler jusqu’aux océans. Une contamination encore peu analysée, mais dont les premières études sont alarmantes pour les espèces marines.
Les données qui déterminent la mise sur le marché d'un pesticide proviennent en grande partie… des fabricants eux-mêmes. Une dépendance qui alimente la méfiance des associations
Contre la loi Duplomb et contre une nourriture « dopée aux pesticides », de grands cuisiniers sortent de l’ombre : ils disent vouloir protéger leurs clients, les maraîchers, et la terre que ces derniers travaillent.
A propos de la maladie d’Alzheimer : je suis affligée d’entendre les journalistes relayer des "études scientifiques" qui auraient identifié la "cause" de cette maladie sans même évoquer les pesticides (comme on a perdu 15 points de QI en un siècle grâce aux pesticides, ceci explique sans doute cela). C’est carrément une faute déontologique et de la désinformation à ce niveau. Environ 225 000 cas par an sont diagnostiqués en France. Le nombre total de malades explose et est estimé entre 1,4 et 2,5 millions en 2025 (parce que l'État ne communique plus les chiffres réels tant ils sont apocalyptiques). Elle est la cause la plus courante de démence, à l’origine de 60 à 70 % des cas de troubles mentaux et neurologiques. Dire que l'on aurait nouvellement identifié qu'une carence en lithium en serait à la base, ne constitue nullement une explication et comme si on cherchait une explication (??!). Ça bien fait longtemps qu'on connait la cause, et c'est sans aucun doute pour cela que cette maladie est reconnue
Quelques jours avant la promulgation par la France de la loi Duplomb, sans réautorisation de l'acétamipride, la Commission européenne a acté une hausse des limites maximales de résidus de ce pesticide pour certains aliments.
Les ventes d’acétamipride, ce pesticide de la famille des néonicotinoïdes, ont augmenté de plus de 600% en Belgique entre 2011 et 2022. En 2011, il s’en est vendu environ une tonne, contre quelque 6,6 tonnes en 2022. En 2023, le chiffre est toutefois retombé à 4,1 tonnes, selon les informations du service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Les données relatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en Wallonie pour les années 2024 et suivantes ne sont pas encore disponibles.


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