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Énergétique

octobre 2025

Récemment, en parcourant l’actualité, j’ai été frappée par un article annonçant que le pétrole zéro carbone serait bientôt une réalité. Rien que ce slogan suffit à provoquer l’incrédulité. Comment cette ressource carbonée fossile, dont l’usage principal est lié à l’énergie et qui génère annuellement des milliards de tonnes de dioxyde de carbone, pourrait-elle être présentée comme totalement exempte d’impact climatique ? Cette surprise n’aurait pourtant pas dû être totale. Les discours contemporains en lien avec l’énergie regorgent d’expressions analogues. Toutefois, ces formulations séduisantes, habilement façonnées et largement relayées dans l’espace médiatique, ne sont pas sans risque. Elles esquissent le mirage d’un avenir énergétique affranchi de contraintes et de conséquences environnementales.
Pendant des décennies, l’hydrogène a été présenté comme le carburant du futur qui n’arrivait jamais. Trop cher à produire, impossible à stocker sans risque, nécessitant des infrastructures colossales. Mais une équipe de l’Université Brunel de Londres et l’entreprise Genuine H2 viennent de fracasser ces trois obstacles d’un seul coup. Leur technologie transforme l’eau de mer directement en hydrogène utilisable, le stocke dans un film plus fin qu’une feuille de papier, et promet de décarboner le transport maritime en quelques années. Si ça fonctionne à l’échelle annoncée, nous assistons peut-être à la naissance d’une véritable révolution énergétique.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu un entretien téléphonique dimanche avec son homologue américain Donald Trump, le deuxième en deux jours, pour évoquer notamment la défense anti-aérienne et le secteur énergétique du pays pilonné par la Russie.
Kiev et neuf régions d'Ukraine étaient affectées par des coupures d'électricité vendredi après une nouvelle attaque russe d'ampleur impliquant des centaines de drones et des dizaines de missiles, qui a également tué un enfant et fait une trentaine de blessés. La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens à l'approche de l'hiver, faisant craindre une campagne, comme les années précédentes, qui pourrait plonger des millions de personnes dans le noir.
La capitale ukrainienne Kiev a une nouvelle fois été la cible d'une attaque russe d'ampleur dans la nuit de jeudi à vendredi, qui a provoqué une coupure de courant dans le secteur est de la ville, ont annoncé les autorités locales. Le gouverneur de la région de Zaporijjia, dans le centre de l'Ukraine, a pour sa part annoncé le décès d'un enfant de 7 ans à la suite de frappes russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir "semer le chaos" en Ukraine en multipliant récemment les frappes sur les infrastructures énergétiques et les chemins de fer du pays. Ces dernières semaines, à l'approche de l'hiver, la Russie a ciblé dans plusieurs régions ukrainiennes des installations électriques, gazières ou ferroviaires, faisant craindre une campagne similaire à celle d'hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.
Et si les machines pouvaient raisonner avec l’efficacité du cerveau humain, tout en consommant une fraction de l’énergie nécessaire aux géants actuels de l’intelligence artificielle ? C’est le pari audacieux d’une équipe de chercheurs de l’Académie chinoise des sciences, à Pékin, qui vient de présenter SpikingBrain 1.0, un modèle de langage de nouvelle génération. Inspiré du fonctionnement neuronal, ce système pourrait bouleverser notre manière de concevoir l’IA, en alliant rapidité, sobriété énergétique et indépendance technologique.
Ce matin, Jean-Marc Jancovici nous explique la consommation énergétique de l’intelligence artificielle, ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les prévisions concernant cette consommation dans dix ans.
Pourquoi l’histoire de l’énergie est-elle intimement liée à celle des inégalités sociales ? Comment penser les débats sur la transition énergétique à l’aune des conflits de répartition des richesses ? Depuis des millénaires, l’usage de l’énergie façonne les sociétés humaines, structurant leurs hiérarchies et leurs rapports de pouvoir. Sa maîtrise est un vecteur d’émancipation autant qu’elle est un outil de domination. La propriété des ressources et des infrastructures énergétiques est un terrain de luttes sociales, politiques et géostratégiques. Selon qui possède l’énergie, des choix de société radicalement différents peuvent advenir. Mais comment le lien entre énergie et inégalités s’est-il construit depuis la Préhistoire ?

septembre 2025

Le sommet de l’Union européenne prévu mercredi et jeudi au Danemark s’annonce sous haute sécurité, après le récent survol de l’espace aérien danois par des drones d’origine non identifiée.
Le Danemark a relevé le niveau de sécurité pour ses installations énergétiques face au risque de sabotage et d'attaques hybrides, a annoncé mardi le ministre de l'Energie, après plusieurs survols de drones non identifiés au-dessus du pays scandinave.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
La fédération patronale Perifem, qui rassemble les grandes enseignes de la distribution autour des questions énergétiques et environnementales, a dénoncé vendredi la publication par le gouvernement de nouvelles obligations jugées "inadaptées" qui "vont placer hors la loi un grand nombre de commerces". Dans le viseur de la fédération, qui réunit Carrefour, Boulanger ou encore Truffaut, un arrêté publié le 6 septembre, deux jours avant le vote de confiance qui a renversé l'ex-Premier ministre François Bayrou. Ce texte découle d'un décret publié en 2019, qui impose à tous les propriétaires de surfaces de plus de 1.000 m2 des objectifs de réduction de consommation d'énergie.
Le paradoxe du pétrole. En théorie, la transition énergétique devrait freiner la production et la consommation de pétrole. En pratique : - Des subventions mondiales qui s'élèvent encore à 1 100 Md$ en 2023 (en baisse par rapport aux 1 600 Md$ en 2022, mais toujours massives). - Des investissements qui ont augmenté de +53 % depuis 2020, concentrés au Moyen-Orient et en Amérique du Nord qui veulent sécuriser leurs positions d’exportateurs. - Une production prévue en hausse de +2,3 Mb/j en 2025, quand la demande n’augmentera que de +1,1 Mb/j.
Qui dit PIB, dit consommation d’énergie : transport, construction, usines, etc. L'Union européenne importe massivement du pétrole, du gaz fossile, du charbon, de l’uranium et des panneaux photovoltaïques de pays plus ou moins fiables. Cette dépendance rend notre économie vulnérable.
Lorsque survient une crise économique majeure, les regards se tournent naturellement vers les facteurs financiers : déséquilibres budgétaires, surendettement, spéculation, erreurs de gouvernance, etc. Sans occulter leurs impacts respectifs, une autre variable, à nos yeux essentielle, reste trop souvent absente des analyses : la disponibilité énergétique. Toute économie repose en effet sur un socle physique invisible mais décisif : sa capacité à mobiliser de l’énergie abondante, bon marché et stable pour produire, transformer, transporter et consommer. Lorsque ce socle vacille, les structures économiques sont mises à rude épreuve. […] Le choc énergétique est le moteur physique du déraillement économique, le déclencheur de la crise dans une situation en déséquilibre.
Alors que la transition énergétique accélère en Europe, une idée semble s’être imposée dans le débat public. Notre dépendance aux énergies fossiles aurait glissé vers une nouvelle dépendance, cette fois aux matières premières critiques, comme le lithium ou les terres rares. […] Si cette analogie alerte, à juste titre, sur la vulnérabilité européenne des approvisionnements en métaux – pour une large part envers la Chine, elle repose sur une vision simpliste et trompeuse des chaînes d’approvisionnement mondiales, de la nature physique de ces ressources et des rapports de force géoéconomiques. Elle participe à véhiculer de fausses croyances non seulement sur la nature du commerce international de ces matières premières critiques, mais aussi, plus globalement, sur la nature de la transition énergétique.Peut-on vraiment comparer le lithium au gaz russe ? Le cobalt au baril de Brent ? La réponse est : non. Pour plusieurs raisons.
Malgré quelques coups de pouce verts au dernier moment, «Libé» pointe six dossiers cruciaux pour la transition écologique laissés en friche par François Bayrou, le Premier ministre démissionnaire. Le cabinet de ce dernier a notamment caviardé in extremis le texte pilote sur l’alimentation.
Et si la transition énergétique n’était pas le simple glissement d’une dépendance au pétrole vers une dépendance aux métaux critiques ? Les discours politiques empruntent souvent cette analogie séduisante, mais la réalité est plus complexe. Le risque serait que cette comparaison donne un mauvais cadrage aux enjeux de la transition énergétique.
L'énergéticien français EDF, qui exploite les cinq centrales nucléaires actuellement en activité au Royaume-Uni, a annoncé mardi prolonger la durée de vie de deux d'entre elles, assurant que cela "contribuera à la sécurité énergétique" du pays. Deux autres centrales prolongées en décembre dernier "Prolonger la durée de vie de ces centrales (...) permettra de garantir l'emploi plus longtemps à plus de 1 000 personnes qui y travaillent et de soutenir les ambitions du Royaume-Uni de disposer d'un approvisionnement en électricité propre et sûr", a fait valoir dans un communiqué le directeur des opérations nucléaires d'EDF au Royaume-Uni, Mark Hartley.


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