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Transnistrie
La Transnistrie , une région séparatiste prorusse de Moldavie, a affirmé vendredi qu'un drone explosif avait frappé une station radar sur l'une de ses bases militaires, sans faire de victimes, ni de dégâts importants, trois semaines après un incident similaire.
La Gagaouzie et Transnistrie, régions séparatistes et autonomes de la Moldavie, comptent plus de 1 500 soldats russes sur leur territoire. Fin février 2024, ces régions pro-russes demandent le protectorat de la Russie. La présence de ces militaires se remarque de plus en plus dans ce pays candidat à l’adhésion de l’UE.
L’annexion de la Crimée et l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont débloqué le dossier de la Transnistrie. La Moldavie a même commencé à faire pression sur la région séparatiste prorusse, mais manque encore d’un véritable plan pour la réintégrer. Un reportage de Florentin Cassonnet, correspondant à Chisinau.
Dans ce pays frontalier de l’Ukraine, où se trouve une enclave russophile, la Transnistrie, la tension ne cesse de monter entre les partis proches de Moscou et le gouvernement atlantiste. La crainte qu’un coup d’État ne renverse le pouvoir en place se fait de plus en plus grande.
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Les autorités de la région séparatiste pro russe de Transdniestrie, en Moldavie, ont annoncé mercredi qu’un village frontalier de l’Ukraine hébergeant un important dépôt de munitions de l’armée russe avait été la cible de tirs. "La nuit dernière, plusieurs drones ont été repérés au-dessus du village de Kolbasna", a indiqué le "ministère de l’Intérieur" de Transdniestrie dans un communiqué, ajoutant que mercredi matin, "des coups de feu ont été tirés en direction de Kolbasna depuis l’Ukraine", sans faire de victimes.
Une série d’explosions inexpliquées en Transnistrie, territoire prorusse séparatiste, suscitent l’inquiétude. Chisinau a annoncé renforcer les contrôles à ses frontières.
Depuis plusieurs jours, cette petite république autoproclamée coincée entre la Moldavie et l’Ukraine est au cœur des tensions. Beaucoup redoutent que Moscou ne cherche à faire entrer dans le conflit ce petit État prorusse. Le quotidien “La Repubblica” s’est rendu sur place pour parler aux habitants de ce “non-pays”.
Large de 45 kilomètres et longue de 450 kilomètres de long, la Transnistrie couvre un territoire d’un peu plus de 4 100 kilomètres carrés entre le fleuve Dniestr, à l’ouest, et la frontière ukrainienne, à l’est. Pour comprendre les logiques géopolitiques à l’œuvre entre Moldavie et Transnistrie, il faut remonter avant 1992, date à laquelle la Transnistrie a fait sécession. Les frontières de l’actuelle Moldavie sont issues de la chute de l’URSS, en 1991, année où le pays a acquis son indépendance, en même temps que la plupart des autres anciennes Républiques socialistes soviétiques, dont l’Ukraine. Dans les siècles qui ont précédé, ce territoire a cependant été écartelé entre plusieurs puissances, dont les mémoires portent encore la trace.
Dans la région séparatiste de Transnistrie, des attaques et des explosions, qui ont eu lieu lundi 25 et mardi 26 avril sans faire de victime, ont contraint les autorités à renforcer les contrôles aux frontières.
Cet Etat autoproclamé indépendant est entièrement à la solde de Moscou. Il pourrait potentiellement être un appui si la Russie prenait la ville ukrainienne d’Odessa.
Après la demande officielle de la Moldavie d’intégrer l’Union européenne, la Transnistrie ou République moldave du Dniestr (RMD, autoproclamée) se tourne vers l’ONU pour demander la reconnaissance de son indépendance.