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L’universitaire et activiste vient de subir une cabale de l’extrême droite américaine, alimentée par des soutiens du Président. Menacé de mort, celui qui alerte sur le «retour d’une violence suprémaciste» a failli être empêché de quitter les Etats-Unis, avant de parvenir à se rendre en Espagne. «Libération» a recueilli son témoignage.
Le spécialiste des Etats-Unis revient dans une tribune au « Monde » sur la longue histoire d’une rhétorique d’extrême droite : l’ennemi intérieur. Le président Trump a, selon lui, fait de ce narratif un véritable mode de gouvernement, à même de justifier une politique autoritaire et une militarisation croissante, jusqu’à redéfinir le territoire américain en champ de bataille.
L’administration Trump est en train de réaliser le sauvetage du régime russe, dont elle a besoin pour racketter l’Europe, estime, dans une tribune au « Monde », la spécialiste de la Russie, à la veille de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Populiste, autocratique, unilatéraliste, mercantiliste, antiwoke… Difficile de définir l’idéologie du président américain. Ce qu’il n’est pas, en revanche, c’est libéral, que ce soit sur le plan politique, culturel et même économique fait valoir l’historien Jérôme Perrier.
L’universitaire publie un livre sur son mois passé dans l’enclave palestinienne entre décembre et janvier avec MSF. Habitué des terrains de guerre, il dit n’avoir «jamais rien expérimenté de similaire».
Spécialiste de l’Italie de Benito Mussolini, Marc Lazar estime que le président américain instaure une démocratie illibérale plutôt qu’un véritable fascisme. Pour l’américaniste Olivier Burtin, les ressemblances du trumpisme avec le fascisme sont plus importantes que les différences.
L’intellectuel américain, qui a notamment travaillé sur la science nazie, voit dans l’attaque de l’administration Trump contre le monde de la recherche une manifestation du nationalisme chrétien.
L’obstination du premier ministre de l’Etat hébreu et de ses alliés dans la guerre qu’ils mènent à Gaza et au Liban va à l’encontre des intérêts à long terme de son pays, explique l’historien israélien, dans une tribune au « Monde ».
Peut-on parler d’une régionalisation du conflit ? "On est déjà dans une régionalisation du conflit depuis le 7 octobre, puisque tout une série d’acteurs ont été impliqués dans les opérations contre Israël. Pensons par exemple au Hezbollah, mais aussi aux Houthis qui ont frappé assez régulièrement différents bateaux dans la mer Rouge.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
La nécessité de devoir effectuer une transition énergétique est, aujourd’hui, globalement reconnue. Mais pour l’historien Jean-Baptiste Fressoz, spécialiste des techniques, il s’agit d’un leurre. Car la réalité historique, c’est qu’une nouvelle énergie n’en remplace jamais une ancienne. Au contraire, les énergies s’ajoutent les unes aux autres, quand le développement d’une nouvelle source ne stimule pas les anciennes. Pour Philonomist, il dissèque le mythe de la transition sur lequel il prépare un ouvrage à paraître (janvier 2024).
Jean-Baptiste Fressoz est historien de l’environnement et chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS). En 2012, il publie L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique. L’ouvrage remet en cause l’idée que la réflexivité sur l’environnement serait née à la fin du XXe siècle. Le livre documente de multiples luttes locales pour défendre l’environnement, mais aussi les désinhibitions qui ont mené à la révolution industrielle.