Veille documentaire
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
pollutions polluants éternels PFAS
Début septembre 2025, la société civile belge mettait la pression sur le gouvernement fédéral afin de renforcer, sans attendre, la réglementation des produits mis sur le marché afin que nous cessions d’être exposés quotidiennement aux PFAS1. Interdire l’utilisation des polluants éternels dans les biens que nous consommons, voilà ce que nous demandons. Une telle interdiction aura non seulement pour effet de limiter notre exposition en tant que consommateurs, mais également de réduire les potentiels rejets industriels contaminants nos ressources. Pour l’instant, la collectivité paie les pots cassés du manque de régulation en amont : traitement de l’eau polluée pour la potabiliser, soins de santé des personnes massivement contaminées, projets de recherche pour identifier les pistes de solutions, … Quelle politique souhaitons-nous favoriser ? Celles du « pollueur-payeur » ou bien du « pollué-payeur » ?
Selon les associations Générations futures et Vosges Nature Environnement, la contamination pourrait provenir « des rejets d’une usine de blanchiment de textile » située dans une commune voisine.
En Belgique, le problème des PFAS est bien plus vaste qu'on ne l'imagine. […] "Lorsqu'on parle de Pfas en Belgique, on fait en général référence à une liste de 10 à 20 substances reconnues. Dans les faits, ce sont plus de 10 000 substances qui se trouvent potentiellement sur le marché". D'emblée, Pierre Jamar chargé de mission chez Canopea, la fédération des associations environnementales en Belgique, plante le décor. D'après lui, la majorité des substances en circulation en Belgique sortent "complètement des radars". Toutes ne présentent pas la même dangerosité mais, selon Pierre Jamar, certaines nuisent à la santé des Belges, sans que cela ne soit connu.
Cet été, 24 ministres européens se sont soumis à un test sanguin pour les PFAS afin de sensibiliser à la contamination du Vieux continent par ces "polluants éternels", alors que la proposition pour les interdire sur le sol européen est en cours d’examen. Les résultats montrent que la moitié des politiciens testés présentent des niveaux au-dessus de seuils sanitaires.
Une étude européenne nous enlève quelque peu le plaisir de boire : tous les vins embouteillés après l’année 1988 contiennent des polluants éternels. Même les vins bio.
Le TFA, le plus petit mais aussi le plus courant des polluants éternels, pourrait bientôt être mesuré dans l’eau du robinet. C’est ce que laisse présager un projet de décret sur le contrôle sanitaire de l’eau potable, consulté par nos confrères de Contexte dans sa version non encore finalisée du 2 octobre.
A l’initiative du Danemark, une partie des ministres de l’environnement de l’Union européenne s’étaient soumis en juillet, à l’occasion d’une réunion, à une prise de sang pour mesurer la présence de polluants éternels dans leur organisme.
D’ici la mi-octobre, le sportif et influenceur écologiste va réaliser près d’une centaine de prélèvements dans le fleuve, qu’il descend en canoë depuis sa source jusqu’à la Méditerranée, pour alerter sur le scandale des polluants éternels issus de l’industrie chimique. «Libération» l’a rencontré lors d’un bivouac au sud de Lyon, dans la Drôme.
Afin d’édicter de nouvelles normes sanitaires, les autorités européennes ont demandé à l’industrie chimique de fournir des données sur l’acide trifluoroacétique, ou TFA, omniprésent dans l’environnement. L’ONG Pesticide Action Network, qui a eu accès aux études menées, dénonce une volonté de minorer les risques.
Le plus petit des PFAS pourrait prochainement entrer dans la liste européenne des produits chimiques reprotoxiques. Les ONG alertent depuis des années sur la contamination large de l’eau et des aliments par ce polluant éternel.
Plus de 43.000 signatures ont été récoltées, au travers de six pétitions différentes, afin de s'opposer et d'interdire les pesticides en Wallonie, particulièrement ceux considérés comme dangereux car s'appuyant sur des PFAS, souligne lundi Canopea.
Bruxelles Environnement a tenu vendredi à clarifier la situation autour de l'ancienne usine d'extincteurs Sicli, à Uccle, site au cœur d'une pollution aux PFAS, où l'on observe des dépassements jusqu'à plus de 1.000 fois la norme.
Le premier décret d’application de la loi pour l’interdiction des PFAS est paru le 8 septembre, mais affaiblit sa portée. Kildine Le Proux de La Rivière, chargée de missions pour Générations futures, dénonce des textes « très décevants ».
On mange ce que l’industrie décide. Dans cet échange explosif, Karine Jacquemart lève le voile sur les dérives de notre système agroalimentaire : des produits ultra-transformés promus par des lobbies puissants, des aliments contaminés par des additifs, pesticides, polluants éternels — et des scandales sanitaires à répétition comme celui de Nestlé et ses eaux polluées. Elle démontre comment l’industrie verrouille les lois, influence les politiques publiques, instrumentalise les prix pour maintenir une alimentation toxique — tout en rejetant la responsabilité sur le consommateur. Mais surtout, Karine propose des solutions : sécurité sociale de l’alimentation, action citoyenne, transparence et solidarité. Un plaidoyer percutant pour reprendre le contrôle sur nos assiettes.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
La publication permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels.
« Nous savons que les PFAS peuvent, entre autres, provoquer des cancers et affecter les milieux aquatiques et les animaux. Il est crucial que nous prenions dès maintenant des mesures fortes contre la pollution par les PFAS. »
La pollution pourrait être due à l’épandage de boues papetières sur des parcelles agricoles situées à proximité des captages d’eau potable, selon la préfecture de la Meuse.
Forever chemicals have polluted the water supply of 60,000 people, threatening human health, wildlife and the wider ecosystem. But activists say this is just the tip of the Pfas iceberg
Une pollution aux PFAS a été détectée sur le site de l’entreprise SICLI à Uccle. Mais suite à la faillite de ce spécialiste de la prévention des incendies, les analyses nécessaires n’ont pas été réalisées. Les autorités publiques vont donc reprendre la main.