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énergie transport
2025
Pendant des décennies, l’hydrogène a été présenté comme le carburant du futur qui n’arrivait jamais. Trop cher à produire, impossible à stocker sans risque, nécessitant des infrastructures colossales. Mais une équipe de l’Université Brunel de Londres et l’entreprise Genuine H2 viennent de fracasser ces trois obstacles d’un seul coup. Leur technologie transforme l’eau de mer directement en hydrogène utilisable, le stocke dans un film plus fin qu’une feuille de papier, et promet de décarboner le transport maritime en quelques années. Si ça fonctionne à l’échelle annoncée, nous assistons peut-être à la naissance d’une véritable révolution énergétique.
Les Etats-Unis ont menacé vendredi de sanctions tout pays qui voterait en faveur d'une taxe carbone sur le transport maritime, dans le cadre de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, dénonçant une mesure "néocoloniale". "Nous nous battrons avec acharnement pour protéger nos intérêts économiques en imposant des coûts aux pays qui soutiennent le NZF", cette taxe carbone, ont indiqué le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et ses homologues à l'Energie et aux Transports dans un communiqué.
L’agence des Nations-Unies pour le commerce et le développement a récemment publié son rapport annuel sur le transport maritime(1). C’est l’une des analyses les plus complètes sur l’évolution de cette activité. Depuis novembre 2023, le transport maritime a été fortement affecté par les tensions géopolitiques en mer Rouge. Avec des implications importantes sur les émissions de CO2.
Sur la passerelle de son cargo roulier, le capitaine Mathieu Poulain dispose de tous les instruments de navigation classiques d'un navire de commerce. Avec, en plus, deux écrans: l'un pour régler les voiles, l'autre les mâts. Avec ses 136 mètres de long, ses deux mâts carbone autoportés de 75 m et ses 3.000 m2 de voiles rigides, le Neoliner Origin, sorti il y a tout juste une semaine de son chantier de construction turc, est le plus gros cargo à la voile du monde. Il espère concurrencer le marché des "ro-ro" (rouliers) de sa catégorie, en réduisant jusqu'à 80% des émissions de gaz à effet de serre.
EUTRACO, une entreprise flamande de transport, vient de lancer la plus grande flotte de camions électriques en Belgique. D’ici la fin de cette année, un quart de sa flotte sera électrifié avec l’objectif d’atteindre le zéro émission d’ici 2035. Elle est la première entreprise de transport à le faire. Un choix ambitieux qui n’est pas sans difficultés.
Qui dit PIB, dit consommation d’énergie : transport, construction, usines, etc. L'Union européenne importe massivement du pétrole, du gaz fossile, du charbon, de l’uranium et des panneaux photovoltaïques de pays plus ou moins fiables. Cette dépendance rend notre économie vulnérable.
Le consortium international Northern Lights, premier service commercial de transport et de stockage de CO2 au monde, a réalisé "avec succès" la première injection de carbone dans les fonds sous-marins de la mer du Nord, a-t-il annoncé lundi. Regroupant les géants Equinor, Shell et TotalEnergies, Northern Lights est un projet commercial qui consiste, moyennant paiement par des industriels ou des énergéticiens, à transporter et enfouir du gaz carbonique capté à la sortie de cheminées d'usines ou de centrales électriques en Europe. "Nous avons maintenant injecté et stocké en toute sécurité le tout premier (volume de) CO2 dans le réservoir", a indiqué le directeur de la coentreprise, Tim Heijn, cité dans un communiqué. "Nos navires, installations et puits sont désormais en service", a-t-il ajouté.
Depuis le lundi 31 mars 2025, les voyageurs peuvent de nouveau traverser en train la frontière franco-italienne. Pendant un an et demi, la ligne Paris-Milan a été interrompue en raison d’un impressionnant éboulement survenu sur ses voies en août 2023. Loin d’être un événement isolé, ce type d’incidents se multiplie au fur et à mesure que les effets du réchauffement climatique s’intensifient. Face à cette situation, il est urgent que l’ensemble des acteurs de la filière ferroviaire (entreprises, collectivités, États…) se mobilise pour adapter les infrastructures à des conditions climatiques de plus en plus imprévisibles et violentes. Et ce, à une période où le nombre de voyageurs ne cesse de croître. Si certains pays européens se sont déjà engagés dans cette voie, la France tarde à passer à l’action.
L'hydrogène est-il une énergie d'avenir pour l'automobile? Stellantis vient de répondre par la négative en sabrant son programme d'utilitaires, tandis que certains constructeurs comme Toyota y croient encore. La nouvelle direction de Stellantis (marques Fiat, Peugeot) a annoncé mercredi mettre fin à son programme de développement dans l'hydrogène, une nouvelle qui a résonné comme un coup de tonnerre mercredi matin dans l'usine de sa coentreprise Symbio, qui joue son avenir. Flambant neuve, l'usine de la banlieue lyonnaise prévoyait de produire 50.000 systèmes à hydrogène par an d'ici 2026, dont une grande partie pour Stellantis, pour accompagner la montée en puissance de son offre d'utilitaires. Stellantis représentait 80% de l'activité de Symbio et était même entrée au capital de l'entreprise. Fondée par Michelin et l'équipementier Forvia, Symbio compte 590 salariés en France et 50 à l'étranger.
La troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC) se termine ce vendredi à Nice. Il y a été rappelé à cette occasion l'urgence de réduire la dépendance du transport maritime aux énergies fossiles. En avril 2025, l'OMI (Organisation maritime internationale) a précisément adopté une réglementation « zéro émission nette » pour le transport maritime mondial qui prévoit entre autres la mise en place d'une tarification carbone pour le secteur(1).
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Le premier "corridor décarboné" pour le transport routier de marchandises longue distance en France a été inauguré vendredi, un système dans lequel des camions électriques se relayent par tronçon, sur le modèle des relais de poste d'autrefois. Après 16 mois d'expérimentation, ce projet porté par le gestionnaire autoroutier Sanef, l'énergéticien Engie et l'entreprise Ceva Logistics, entre en phase opérationnelle sur l'axe Avignon-Lille, soit 900 km. Découpée en quatre segments autoroutiers, cette voie est équipée de cinq stations-relais, éloignées de 200 à 300 km: Avignon, Lyon, Dijon, Sommesous (Marne) et Lille. Celle de l'aire de Sommesous, sur l'A26, est équipée de deux bornes dédiées à la recharge de camions électriques.
81 mètres de long, 15 de large, 63 de haut... Livré en août 2024, le voilier géant Artémis est, avec son sistership Anemos, l'un des plus grands cargos au monde propulsé principalement à l'énergie éolienne. D'une capacité de transport de 1.090 tonnes de marchandises, ses énormes voiles (2.100 m2) n'en sont pas moins "très maniables et très modulables" grâce à une unité hydraulique, explique Camille Roubinowitz, matelote de 30 ans. Grâce à la force du vent, Towt estime réduire ainsi de 95% les émissions de CO2 du transport maritime. Et depuis l'été dernier, la compagnie dit avoir évité 300 tonnes d'émission de gaz à effet de serre sur les produits qu'elle a transportés (champagne, vin, café, thé, boxes Internet, etc.).
Jusqu’où iront les futures routes de l’hydrogène ? Notre pays avait mis au point des plans très ambitieux en la matière mais le nouveau gouvernement fédéral, à la recherche d’économies, est en train de revoir sa copie. Voilà qui ne fait pas forcément plaisir aux industriels concernés, particulièrement en Wallonie.
Un armateur norvégien a annoncé avoir modifié un de ses navires pour en faire "le premier au monde" doté à bord d'un système de captage et de stockage du CO2 à grande échelle afin de réduire ses émissions.Alimenté au fioul lourd, un carburant décrié pour ses émissions élevées de soufre, particules fines et dioxyde de carbone, le Clipper Eris devrait voir ses rejets de gaz à effet de serre (GES) réduits de jusqu'à 70%, a indiqué son propriétaire, le groupe Solvang.
Les émissions de CO2 du transport routier mondial pourraient atteindre leur pic en 2025 au lieu de 2050, à la faveur de l'essor des véhicules électriques et des règlementations carbone, indique le rapport d'une ONG allemande publiée mardi. Selon le Conseil international du transport propre (ICCT), les émissions de dioxyde de carbone des véhicules routiers pourraient culminer cette année, autour de 9 gigatonnes.
2024
L'Union européenne a annoncé mercredi le lancement d'un label sur les émissions de CO2 dans le transport aérien, afin de promouvoir les vols les moins polluants.Ce label, qui sera opérationnel à partir de juillet 2025 mais ne sera pas obligatoire, est destiné à "calculer de manière claire et fiable" les émissions de gaz à effet de serre des vols.A partir de l'été, les passagers pourront "visualiser et comparer les émissions estimées de leurs vols", afin de prendre "des décisions d'achat plus éclairées", assure la Commission européenne dans un communiqué.
Pour croître, les villes se sont spécialisées afin d'avoir une puissance de production plus importantes et les machines ont remplacé la force humaine. Les habitants ont ainsi du temps pour produire de nouveaux biens et services. Dans cette équation, le transport est le symbole du surplus de production, alors que le transport est une pure perte d'énergie écrit Thomas Norway dans ce 9ème épisode de sa série sur l'efficacité. Quand la nouvelle technologie "machine à vapeur" se développe au XVIII siècle, au début ce n’est pas cher ! La production s’emballe jusqu’en 1800 car chaque nouvelle machine est plus efficace et plus efficiente en produisant toujours plus d’excédents permettant d’innover et d’améliorer.
Face au renforcement des normes européennes sur les émissions de CO2, les constructeurs automobiles européens pourraient payer de lourdes compensations, fermer des usines, ou bien augmenter les prix de leurs voitures à essence.Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d'émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) les oblige à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.
L'armateur CMA CGM et le géant de l'eau et des déchets Suez ont annoncé mardi un accord qui vise à produire du biométhane pour propulser les navires du groupe de transport maritime et lui permettre de décarboner sa flotte.Ce protocole d'accord prévoit la production par Suez de biométhane, "jusqu'à 100.000 tonnes par an d'ici 2030", indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun.Afin de financer ce programme, l'accord prévoit "la création d'une structure d'investissement commune, dotée d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour une première tranche d'ici 2030".