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  • Redémarrer la planète ?
    « Je suppose qu’il est tentant, si le seul outil dont vous disposez est un marteau, de traiter tout comme s’il s’agissait d’un clou. » C’est ce qu’écrivait le célèbre psychologue Abraham Maslow en 1966. Si Maslow était encore parmi nous aujourd’hui, j’imagine qu’il approuverait le corollaire selon lequel si votre seul outil est la technologie, chaque problème semble avoir une solution technologique. Et c’est une caractérisation pertinente de la pensée centrée sur les « tech bro » qui prévaut aujourd’hui dans le discours public sur l’environnement.
  • Quatre composantes majeures du système terrestre perdent leur stabilité
    Selon une nouvelle étude à laquelle a contribué l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam (PIK), quatre éléments clés du système climatique terrestre sont en train de se déstabiliser. Les chercheurs ont analysé les interconnexions entre quatre éléments de basculement majeurs : la calotte glaciaire du Groenland, la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC), la forêt amazonienne et le système de mousson sud-américain. Tous quatre montrent des signes de diminution de leur résilience, ce qui augmente le risque de changements brusques et potentiellement irréversibles.
  • Pourquoi les écrits sur l’environnement ne trouvent plus autant d’écho
    Les articles sur l’environnement ne trouvent plus le même écho qu’auparavant. Les écrivains, les chercheurs et les militants remarquent ce changement : les contenus sur le climat qui suscitaient autrefois l’engagement passent désormais au second plan. La question n’est pas de savoir si les gens se soucient de la planète, mais plutôt que de nombreux lecteurs dépassent le stade des discours sur la prise de conscience et l’action individuelle (ou du moins, c’est ce qu’ils devraient faire, à mon avis !). Ils veulent comprendre le pouvoir. Ils veulent comprendre les systèmes. Ils veulent un espoir ancré dans la transformation collective, et non un optimisme vendu comme une thérapie personnelle.
  • Moyen-Orient & Climat
    Le Moyen-Orient traverse une période de turbulences politiques et économiques intenses, plusieurs pays de la région étant en proie à des conflits. Ces conflits se déroulent dans un contexte d’aggravation de la crise climatique. En 2023, le groupe de réflexion mondial Carnegie Endowment for International Peace a conclu que les pays du Moyen-Orient « comptent parmi les États les plus exposés au monde aux effets accélérés du changement climatique causé par l’homme, notamment les vagues de chaleur, la baisse des précipitations, les sécheresses prolongées, l’intensification des tempêtes de sable et des inondations, et l’élévation du niveau de la mer ».
  • Le Climat & les guerres
    En 2024, pour la première fois, la température moyenne de la Terre a dépassé 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un seuil critique dans la crise climatique. Dans le même temps, des conflits armés majeurs continuent de faire rage en Ukraine, à Gaza, au Soudan et ailleurs. Ce qui devient de plus en plus clair, c’est que la guerre doit désormais être comprise comme se déroulant dans le contexte de la crise climatique. La relation entre la guerre et le changement climatique est complexe. Voici trois raisons pour lesquelles la crise climatique doit remodeler notre façon de penser la guerre.
  • Une Industrie de la fraude scientifique ?
    Depuis des années, les enquêteurs qui étudient la fraude scientifique tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur et la sophistication de l’industrie qui produit en série de fausses publications. Aujourd’hui, une enquête approfondie a mis au jour des preuves d’une série d’acteurs malveillants tirant profit de la fraude. L’étude, basée sur l’analyse de milliers de publications, de leurs auteurs et de leurs éditeurs, montre que les usines à articles ne sont qu’une partie d’un système complexe et interconnecté qui comprend des éditeurs, des revues et des courtiers.
  • L’IA crée des virus qui tuent les bactéries
    Une équipe californienne a utilisé l’intelligence artificielle pour concevoir des génomes viraux avant qu’ils ne soient construits et testés en laboratoire. Ensuite, des bactéries ont été infectées avec succès par plusieurs de ces virus créés par l’IA, prouvant ainsi que les modèles génératifs peuvent créer des gènes fonctionnels. « La première conception générative de génomes complets. »
  • Israël – Palestine : un génocide
    Une commission d’enquête des Nations unies a désormais confirmé ce que les organisations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits humains, ainsi que de nombreux spécialistes du génocide, affirmaient déjà : la guerre menée par Israël à Gaza équivaut à un génocide. La commission estime que les massacres, les attaques contre les infrastructures vitales, la famine, les déplacements de population et le refus de soins médicaux répondent à la définition juridique du crime le plus grave de l’histoire. Elle conclut que l’intention génocidaire est « la seule conclusion raisonnable » à tirer des déclarations des dirigeants israéliens et du comportement de leurs forces à Gaza.
  • Plus que trois ans ?
    Les mauvaises nouvelles concernant le climat sont omniprésentes. L’Afrique est particulièrement touchée par le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes, qui ont un impact sur la vie et les moyens de subsistance de ses habitants. Nous vivons dans un monde qui se réchauffe à un rythme sans précédent depuis le début des relevés. Pourtant, les gouvernements tardent à agir.
  • Le GIEC : peut-il retrouver sa crédibilité ?
    Une bonne politique climatique repose sur une bonne science climatique. Et une bonne science climatique repose sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC*) depuis sa création par les gouvernements en 1988. Le GIEC est composé de dizaines de milliers de scientifiques issus de dizaines de pays, qui couvrent les multiples facettes du « pourquoi » et du « comment » du changement climatique. Il établit une ligne consensuelle dans des rapports (*) volumineux publiés tous les cinq ou six ans. Il a si bien rempli cette mission qu’il a reçu en 2007 le prix Nobel de la paix aux côtés de l’ancien vice-président Al Gore.
  • La puissance du déni
    La société s’accroche à des illusions réconfortantes face au destin funeste. L’histoire offre des exemples qui donnent à réfléchir. Les psychologues décrivent le « biais de normalité », c’est-à-dire notre tendance à sous-estimer les menaces et à continuer comme si de rien n’était. La plupart des gens manifestent ce biais lorsqu’ils sont confrontés à des catastrophes, ne se préparant pas suffisamment ou n’évacuant pas quand ils le devraient. Avant l’ouragan Katrina, des milliers de personnes ont refusé les ordres d’évacuation. Même sur le Titanic, certains passagers ont minimisé l’impact de l’iceberg, convaincus que le navire insubmersible resterait à flot. Le déni est la première phase par laquelle passent beaucoup de gens : notre esprit insiste pour que tout soit normal jusqu’à ce que les preuves soient accablantes.
  • Le fascisme de la fin des temps
    La montée du fascisme de la fin des temps L’idéologie dominante de l’extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable. Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l’arrêter.
  • Guerre nucléaire versus réchauffement climatique
    Pourquoi la guerre nucléaire, et non la crise climatique, est la plus grande menace qui pèse sur l’humanité, selon Mark Lynas Mark Lynas a passé des décennies à faire pression pour que l’on agisse sur les émissions de gaz à effet de serre, mais il affirme aujourd’hui que la guerre nucléaire est une menace encore plus grande. Le dérèglement climatique est généralement présenté comme la menace la plus importante et la plus urgente que l’homme fait peser sur l’avenir de la planète aujourd’hui. Mais qu’en serait-il s’il existait une autre menace, plus grave, causée par l’homme et susceptible d’anéantir non seulement la civilisation humaine, mais aussi la quasi-totalité de la biosphère, en un clin d’œil ?
  • Le Jumeau maléfique 2
    Par temps clair, la marina de Plymouth offre une vue sur le port, au-delà de l’île de Drake – nommée d’après le fils le plus célèbre de la ville, Francis Drake – jusqu’à la Manche. Il est souvent possible d’apercevoir une multitude de navires, qu’il s’agisse de navires de la marine, de ferries, de petits bateaux de pêche ou de yachts. Ce que vous ne verrez peut-être pas à cette distance, c’est une grande bouée jaune qui oscille dans l’eau à environ six miles de la côte. Cette bouée de données – L4 – est l’une des nombreuses bouées appartenant au Plymouth Marine Laboratory (PML), un centre de recherche du Devon dédié aux sciences marines.
  • Le Jumeau maléfique 1
    Les scientifiques ont déclaré aujourd’hui que les océans de la planète sont en plus mauvaise santé qu’on ne le pensait, tout en avertissant qu’une mesure clé montre que nous « manquons de temps » pour protéger les écosystèmes marins. L’acidification des océans, souvent appelée le « jumeau maléfique » de la crise climatique, est causée par l’absorption rapide du dioxyde de carbone par les océans, où il réagit avec les molécules d’eau, entraînant une baisse du pH de l’eau de mer. Elle endommage les récifs coralliens et d’autres habitats océaniques et, dans les cas extrêmes, peut dissoudre les coquilles des créatures marines.
  • L’histoire profonde de la Terre
    Pourquoi les 485 derniers millions d’années de la planète constituent une alerte climatique Une nouvelle étude révèle l’histoire des températures profondes de la Terre et montre à quel point le dioxyde de carbone a toujours contrôlé le climat.
  • Le mouvement Extinction Rebellion s’est peut-être calmé, mais la protestation contre le changement climatique va reprendre de plus belle.
    La pandémie et les lois sévères ont étouffé les mouvements climatiques tels que nous les connaissions. Préparez-vous à un nouveau type d’action. … En 2025, cependant, le sentiment d’urgence s’est estompé. Les principales préoccupations des citoyens interrogés sont l’économie, l’immigration et la santé. Et les mobilisations de masse autour du dérèglement climatique semblent avoir cessé. En même temps, ce n’est pas comme si le problème de la dégradation du climat avait été résolu. Où est donc passée toute cette énergie ?
  • La cause profonde de l’effondrement de la société
    Mon enfance a été perpétuellement peuplée de personnes créatives. Mes parents, tous deux musiciens, organisaient souvent des rencontres d’artistes, d’écrivains et d’interprètes. À chaque fois, un thème récurrent émergeait : la lutte de l’esprit créatif dans un monde qui semblait de plus en plus indifférent, voire hostile, à leurs contributions. Chaque personne exposait ce qui est devenu une fenêtre très claire sur la façon dont nos systèmes exploitent et marginalisent les personnes les plus créatives.
  • « Limits to Growth » avait raison au sujet de l’effondrement
    J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne.
  • Océan sans vie ?
    Avez-vous déjà pensé à ce qui se passerait si toute la vie dans l’océan disparaissait ? Une étude récente explore ce scénario extrême pour comprendre comment la biologie océanique façonne le climat passé, présent et futur. L’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre. Il constitue un immense réservoir de carbone qui absorbe environ 25 % des émissions humaines, contribuant ainsi à maintenir un niveau relativement bas de CO₂ dans l’atmosphère. Mais que se passerait-il si toute la vie marine – du plus petit plancton à la plus grande baleine – disparaissait ? Une étude récente se penche sur ce scénario extrême…

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