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environnementale
2025
La suspension d’employés de l’Agence de protection de l’environnement survient après la publication d’une lettre ouverte dénonçant la politisation croissante de cette institution et évoquant une mise en danger de la population.
Agriculteurs, ONG, scientifiques… Des milliers d’opposants à la proposition de loi agricole dite Duplomb se sont rassemblés ce week-end partout en France pour demander l’annulation de ce texte qui doit être examiné lundi en commission mixte paritaire. Cette commission, qui réunira 14 sénateurs et députés, aura la charge de trouver un texte de compromis, après un rejet tactique du texte visant à contourner un mur d’amendements des écologistes et des insoumis.
Le vote d’un moratoire sur les énergies renouvelables en pleine canicule tout comme les discussions sur la proposition de loi Duplomb témoignent de l’aveuglement d’une majorité de députés sur les risques environnementaux et sanitaires qui pèsent sur le pays, relève, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Jamais les institutions chargées de défendre l’environnement, la santé publique et les travailleurs n’ont subi autant d’attaques, financières, législatives et symboliques, de la part de la classe politique française. Alors que les crises écologiques dépassent des seuils critiques reconnus par un consensus scientifique incontestable, et que les enjeux sanitaires ne cessent de s’aggraver, la crise du monde agricole a été l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anticontrôles et antinormes. Contentant ainsi le lobby de l’agro-industrie, une circulaire, datée du 4 novembre 2024, instaure pour les administrations de l’Etat un « contrôle annuel unique » dans le secteur agricole.
Dans un rapport publié lundi, l'association Notre affaire à tous et dix organisations ultramarines alertent sur les grandes difficultés d'accès à l'eau en Outre-mer. Le résultat, dénoncent-elles, d'une "discrimination environnementale" entre l'Hexagone et ces territoires ultramarins. Coupures prolongées, fuites d'eau, contamination… France 24 dresse un bilan de la situation.
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Après une semaine de discussions intenses, le sommet de Nice (Alpes-Maritimes) s’est conclu ce vendredi avec l’adoption d’une série d’«engagements pour l’océan». Si la France a relancé la dynamique internationale pour la protection de la haute mer et des grands fonds, elle s’est empêtrée dans des annonces trompeuses concernant ses aires marines protégées.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Dans une tribune publiée par Vert et intitulée «L’Océan, l’autre plafond de verre : pour une gouvernance de l’océan paritaire et inclusive», Women for Sea, Les Impactrices et SHE Changes Climate France plaident pour plus d'égalité dans les prises de décision concernant l’océan, à quelques jours du sommet mondial (Unoc3) sur le sujet à Nice. Leurs revendications feront l’objet d’une table ronde, ce jeudi, au palais des expositions de la cité azuréenne.
Sept anciens ministres de l'Environnement du Brésil ont publié jeudi une lettre ouverte critiquant un projet de loi controversé visant à assouplir les règles pour l'obtention de licences environnementales. Déjà approuvé au Sénat, ce projet de loi doit être débattu prochainement à la Chambre des députés, alors que le pays sud-américain s'apprête à accueillir en novembre la conférence de l'ONU sur le climat COP30 dans la ville amazonienne de Belem.