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Face au réchauffement climatique, certains projets de géo-ingénierie font miroiter des solutions radicales. Mais ces idées soulèvent aussi de sérieuses inquiétudes
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Plusieurs coalitions d'entreprises et des chercheurs appellent le gouvernement à établir une stratégie sur l'élimination du carbone.
Pour sauver le dernier de ces cinq glaciers, le pays d’Amérique latine veut user de la géoingénierie. Un exemple typique de maladaptation, estime la glaciologue Heidi Sevestre.
Des chercheurs ont effectué un essai de géo-ingénierie consistant à projeter des cristaux de sel dans l’atmosphère au-dessus de la baie de San Francisco. Ce type d’expérience étant largement controversé, les organisateurs sont jusqu'ici restés discrets afin de limiter les réactions.
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
A UN meeting this week considered a motion on a suite of technologies known as ‘solar radiation modification’, but no consensus could be reached on the controversial topic.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
Une étude montre que la chaleur dégagée par des grandes surfaces de panneaux solaires sombres crée des mouvements de convection qui, lorsque les conditions sont réunies, alimentent des nuages et entraînent un surplus de précipitations.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Des chercheurs proposent de placer en orbite un parasol spatial géant pour atténuer le réchauffement global en occultant partiellement le soleil.
L'idée serait de séparer les calottes glaciaires des eaux plus chaudes des océans grâce à des rideaux géants.
Des ballons remplis de soufre lancés à haute altitude : certains chercheurs n'hésitent plus à sortir de leurs laboratoires pour tester à petite échelle ces techniques de modification des rayonnements solaires, aussi appelées géo-ingénierie solaire. Elles visent à faire baisser la température sur Terre et gagner de précieuses années dans la lutte contre le changement climatique. Mais ces solutions, qui ne font l'objet d'aucun cadre, sont controversées en raison de leur dangers potentiels. Explications.
VIDÉO - La technologie de captage et de stockage du CO₂ a été au cœur des discussions de la COP28 à Dubaï, soulevant des questions quant à son utilité réelle.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
Faire réfléchir dans l’espace le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : c’est l’objectif de la géoingénierie solaire. Mais cette technologie pourrait avoir des conséquences imprévues et incontrôlables.
Une étude conclut que la géoingénierie — ou l’idée de jongler avec les systèmes climatiques de la planète — pourrait effectivement contribuer à ralentir le réchauffement… mais conclut aussi, sans surprise, qu’il y aurait des conséquences imprévisibles.
Le MIT Technology Review a révélé cette semaine qu’une expérience de géo-ingénierie solaire s’était tenue au mois de septembre au Royaume-Uni. Cette expérience, à l’occasion de laquelle une petite quantité de soufre a été diffusée dans la stratosphère par ballon, s’est tenue en toute confidentialité, et en l’absence de tout...
À l'occasion de l'exposition "Ville de demain" à la Cité des Sciences et de l'Industrie, WE DEMAIN a pu s'entretenir avec Bertrand Piccard, de la Fondation Solar Impulse.
Techniques such as solar radiation management may have unintended consequences, scientists say
During the past decades, the idea of acting to counteract the damage done to the ecosystem by humankind's activities has moved along at least two planning stages.
Le secteur des transports fait régulièrement l'objet de comparaisons, souvent orientées par les promoteurs de tel ou tel moyen, sur leur impact environnemental. Les uns se réclament parfois plusieurs fois plus vertueux que les autres, et réciproquement, à jeu d'arguments plus ou moins fondés, souvent focalisés sur l'aspect ou le poste sur lequel ils excellent.
This Research Plan was prepared in response to a requirement in the joint explanatory statement accompanying Division B of the Consolidated Appropriations Act, 2022, directing the Office of Science and Technology Policy (OSTP), with support from the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), to provide a research plan for “solar and other rapid climate interventions.”
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.
La géo-ingénierie solaire est une stratégie controversée pour empêcher la lumière du soleil d’atteindre la Terre afin de ralentir le changement climatique, l’une des principales propositions impliquant l’ajout de particules réfléchissantes à la stratosphère. Mais avant que l’humanité n’apporte d’autres changements majeurs à notre atmosphère, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de la comprendre. C’est du moins l’idée derrière une récente mission de la National Oceanic and Atmospheric Administration impliquant un bombardier modernisé des années 1950.
L'objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C issu de l'accord de Paris de 2015 semble de plus en plus hors de portée. Des études suggèrent que la modification du rayonnement solaire (SRM) pourrait freiner temporairement l'augmentation de la température globale jusqu'à ce que les niveaux de gaz à effet de serre aient été réduits. SRM est un type de géoingénierie qui vise à réduire la température planétaire en modifiant le bilan radiatif du système terrestre. Les méthodes proposées comprennent l'injection d'aérosols stratosphériques, l'amincissement des cirrus et l'éclaircissement des nuages marins. SRM n'agit pas sur les causes du changement climatique et ne remplace donc pas l’atténuation ainsi que la capture et le stockage du carbone atmosphérique (CDR). Une nouvelle étude impliquant un laboratoire du CNRS-INSU, étudie la durée d'un tel déploiement temporaire.
Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".
Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.
Classée comme "mesure extrême possible", l'éjection d’un flux constant de poussière issu de la surface de la Lune pourrait permettre de réduire un peu le réchauffement climatique.
Face au réchauffement climatique, les idées se multiplient pour imaginer comment refroidir la Terre et la Lune pourrait être mise à contribution.
Mexico announced this Tuesday a set of measures to ban solar geoengineering experiments in the country, after a US startup began releasing sulfur particles into the atmosphere in the northern state of Baja California.
Menacée par la pollution humaine, la couche d’ozone est désormais «en bonne voie» pour se reconstituer, grâce à l’interdiction des substances qui la menaçaient. Mais de nouveaux projets de géo-ingénierie pourraient à la mettre en danger.
Le trou de la couche d’ozone pourrait se résorber d’ici à quatre décennies, mais de potentiels projets de géoingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique pourraient avoir des effets indésirables, ont mis en garde des scientifiques lundi.
La technique relève de la "géoingénierie", qui consiste à modifier artificiellement la composition des océans ou de l’atmosphère, et fait débat. 
L’entreprise Make Sunsets a commencé à envoyer des ballons météorologiques dans la stratosphère pour émettre des particules de soufre. Il est possible d’acheter l’envoi de ces particules. La démarche est vertement critiquée, car la géoingénierie solaire reste un procédé très flou.
Une startup américaine, Make Sunsets, affirme avoir opéré des lâchers de particules fines dans l’atmosphère depuis le Mexique – dans l’espoir de modifier le climat.
Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.
BCO2 Ingénierie Bureau d'études habilité par l'ADEME et agréé par l'Association pour la transition Bas Carbone (ABC) Analyse de l'Impact Environnemental de Produits et de Projets consommation d'énergie, émissions de gaz à effet de serre et de polluants
Alors qu’une étude importante souligne le risque d’une accélération imminente du réchauffement climatique, avec le passage de « points de bascule » irréversibles, trois experts philosophes et scientifiques détaillent les bénéfices et les risques de l’action technique directe sur l’environnement, qu’on appelle la géo-ingénierie.
Longtemps décriée, la géoingénierie pourrait-elle acquérir ses lettres de noblesse en sauvant les glaces du Groenland? C’est l’objectif que semblent s’être donnés des entrepreneurs et au moins un milliardaire.
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Les pôles se réchauffent bien plus vite que la moyenne mondiale, induisant des vagues de chaleur sans précédent et la fonte accélérée des glaciers. Savoir comment ralentir le réchauffement climatique est devenu la quête de beaucoup de chercheurs. Récemment, certains d’entre eux estiment que les injections d’aérosols (dioxyde de soufre) pour dévier une partie de l’énergie solaire, à très haute altitude, pourraient être efficaces afin de refroidir les pôles. Mais une telle intervention climatique s’accompagne d’une augmentation substantielle des coûts et des risques pour la sécurité mondiale.
Dans ce seizième épisode, mon invitée est Professeure Sophie Opfergelt. Elle m’a emmené dans le grand nord à la découverte du permafrost. Nous avons parlé de notre budget CO2 et de l’impact du permafrost sur celui-ci. Pas de bonnes nouvelles en perspective. Sophie Opfergelt a une license en géologie de la faculté des sciences à l’UCLouvain. Elle a ensuite travaillé en exploitation minière et a enchainé avec une thèse de doctorat en tant qu’aspirante du FNRS mais cette fois en faculté de bioingéniérie. Elle a fait un postdoc à oxford en science de la terre. Depuis 2014, elle est chercheure qualifiée du FNRS et elle a récemment obtenu un financement prestigieux: une ERC Starting Grant pour le projet WeThaw dont on parle dans le podcast.
Le Forum économique mondial a récemment suggéré que les « bulles spatiales » peuvent être utilisées pour bloquer le soleil et ainsi réduire le changement climatique.
Qui a mis le feu ? La société thermo-industrielle, en 1784, avec la combustion des énergies fossiles, le perfectionnement des machines à vapeur et autres « pompes à feu ». On pourrait certes remonter au paléolithique et à la domestication du feu, la politique de la terre brûlée ne date pas du Technocène ; mais la responsabilité de la technocratie dirigeante (ingénieurs, entrepreneurs, cadres, scientifiques, etc.) dans l’incendie planétaire est écrasante, démontrée et publiée.
L’économie régénérative renvoie à l’idée d’un renouvellement des ressources, mais aussi à une capacité de réparation ou de restauration de la nature (« restorative economy »). Dans un dossier consacré à la biodiversité réalisé il y a quelques années, nous rappelions que l’idée de réparer la nature n’était pas nouvelle, et qu’elle faisait déjà l’objet de nombreuses pratiques dans le domaine de l’ingénierie écologique.
Si planter des arbres est une bonne option pour réduire nos émissions, du moins réduire l’impact de ces dernières, une société américaine estime qu’il serait possible dans un avenir proche d’avoir des arbres modifiés qui sont capables de capturer plus de carbone.
Les partisans de la recherche en géo-ingénierie, tout en soulignant que la réduction des émissions doit rester la priorité absolue, disent que nous devrions explorer ces possibilités car elles peuvent réduire de manière significative les dangers du changement climatique. Ils notent qu’à mesure que les vagues de chaleur, les sécheresses, les famines, les incendies de forêt et d’autres événements extrêmes deviennent plus courants ou plus graves, ces types d’interventions climatiques peuvent être parmi les rares moyens disponibles pour atténuer rapidement les souffrances humaines ou les calamités écologiques généralisées.
The federal effort could set the stage for more studies into the feasibility, benefits and risks of one of the more controversial means of combating climate change.
L'Innovative genomics institute, un centre de recherche de Berkeley en Californie fondé par Jennifer Doudna, la co-inventrice nobélisée des ciseaux génétiques CRISPR-Cas9, veut modifier les gènes de plantes de culture comme le riz et le sorgho afin de renforcer leur aptitude au stockage du CO2 rapporte la Technology Review. Ce programme destiné à diminuer la présence dans l’atmosphère du CO2, issu des émissions humaines et responsable de l’effet de serre qui réchauffe le climat, est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation du patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
Depuis quelques mois, les investissements dans les techniques de captation directe du CO2 dans l’air explosent (DACC). On trouve derrière pêle-mêle les grands producteurs de pétrole et la Silicone Valley. Pourtant, aucune de ces techniques ne présente un quelconque signe de maturité. Pire, entretenir le fantasme d’une réponse technologique magique à la crise climatique pourrait nous faire perdre encore 10 ou 15 ans. Analyse d’une controverse majeure qui se déploie dans un silence assourdissant.
Le Massachusetts Institute of Technology présente une idée disruptive pour mettre fin rapidement au réchauffement climatique. Une piste de réflexion pour inviter à penser différemment la problématique.
« Il faudra qu’on m’explique comment indemniser les milliards d’humains qui seraient privés de la couleur bleue du ciel. » Cette phrase glaçante du climatologue américain Alan Robock, prononcée en 2008, a récemment connu un regain d’actualité. En cause, des techniques de géo-ingénierie permettant de réduire le réchauffement climatique, mais qui auraient pour effet de faire blanchir le ciel.
In the face of environmental collapse, humanity may need to turn to artificial replacements for nature – how might we avoid the most dystopian of these futures? Researcher Lauren Holt makes the case for a broader form of "offsetting" to help balance technology with natural systems.
Un groupe de huit diplômés de l’école d’ingénieur AgroParisTech a prononcé un discours très remarqué lors de la dernière cérémonie de remise de diplôme de leur école. Dans leur discours, ils dénoncent les jobs « destructeurs », les « ravages sociaux et écologiques » en cours et la « guerre » au vivant et à la paysannerie menée par l’agro-industrie. Si le complexe agro-industriel est directement pointé du doigt, de nombreux concepts et notions sont aussi critiqués – et mis entre guillemets gestuellement -, comme « défis », transition « écologique », ou énergies « vertes ».
Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
Le fait que les techniques de géo-ingénierie soient mises à l’agenda des réflexions de la nouvelle Commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique devrait susciter une profonde inquiétude, alerte notre journaliste Stéphane Foucart.
Imaginée au début du XXe siècle par un ingénieur allemand, l’idée de relier l’Europe et l’Afrique via le détroit de Gibraltar est un vieux serpent de mer. Elle ressurgit de nouveau sous la pression du réchauffement climatique.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
Des chercheurs australiens ont eu une idée surprenante afin de venir en aide aux coraux. D’après eux, il faudrait en effet « booster » les nuages afin de les rendre plus blancs et plus imposants. Ainsi, ils augmenteront leur capacité à réfléchir et bloquer la lumière du Soleil.
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.
J'ai tenté d'être pédagogue dans cet exposé auprès de Google France (à distance, Covid oblige), et ouvert sur les nombreux scénarios possibles. Les propos n'engagent évidemment ni Google ni mes relations de travail, même si je ne dis rien de bien méchant.
Un collectif de scientifiques, chercheurs et personnalités, parmi lesquels l’écrivain Amitav Gosh, appellent à réglementer mondialement la géo-ingénierie solaire. Ils estiment que ces technologies sont risquées, antidémocratiques, et inefficaces contre le changement clilmatique.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
Les projets de géoingénierie solaire destinés à refroidir la surface de la Terre et limiter le réchauffement climatique sont potentiellement dangereux et devraient être bloqués par les gouvernements, plaident 60 experts et scientifiques dans une lettre publiée lundi 17 janvier.
De l’ensemencement des nuages à leur éclaircissement en passant par la recapture du dioxyde de carbone, les projets de géo-ingénierie foisonnent dans la zone Asie-Pacifique. Ils visent à contrer les conséquences du réchauffement climatique. Mais certains scientifiques s’inquiètent de leurs effets à long terme.
Les États-Unis devraient se pencher sur la possibilité de modifier les océans de la planète _ par exemple en y faisant passer un courant électrique _ pour les inciter à absorber plus de dioxyde de carbone afin de combattre les changements climatiques, recommande l’Académie nationale des sciences.
Le monde risque de se retrouver aux prises avec un conflit armé mondial à cause des changements climatiques sur la planète dans les décennies à venir, stipule un rapport de la CIA.
De la capture du carbone au blanchissement des nuages en passant par la fertilisation des océans, la géo ingénierie fascine et interroge : solution miracle, pari prométhéen risqué ou prétexte au statu quo productiviste ?
Technologies for the removal of carbon dioxide (CO2) from the atmosphere (direct air capture, or DAC for short) are already in use, but neither their actual benefits for climate protection nor their other environmental impact have yet to be investigated.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
An extreme technologically adapted future has not been defined in the literature. Such a future could be argued to be morally justifiable.However, a highly technologically mediated relationship with the biosphere introduces unique risks. These are likely to endanger humanity and future Earth-originating life-forms as well as creating moral hazard. An extreme technologically adapted future is therefore undesirable compared to restabilising the biosphere.
Solution miracle ou façon de sauver les meubles ? Alors que le réchauffement climatique engendre des catastrophes incontrôlables sur les écosystèmes, et notamment dans les milieux marins, le gouvernement australien finance un projet fou dont les premiers tests ont eu lieu l’année dernière : une géo-ingénierie capable “d’éclaircir” les nuages pour limiter le rayonnement solaire et la destruction de la Grande Barrière de Corail.
En projetant des millions de tonnes de cendres de dioxyde de soufre dans l’atmosphère en 1991, l’éruption du volcan Pinatubo dans les Philippines, l'une des plus importantes du XXème siècle, a entraîné un refroidissement de la planète d’environ 0,4°C sur tout le globe les deux années suivantes. Les particules rejetées ont absorbé et réfléchit le rayonnement solaire, à tel point que le Pinatubo a entraîné à lui seul une diminution de la luminosité de l’ordre de 10% sur la surface de la Terre.
La poudre de roche silicatée ou farine de pierre a un énorme potentiel pour éliminer le CO2 de l'air. C'est ce qu'a montré une étude internationale à laquelle l'UAntwerpen a également participé. Cette technique, qui consiste à ajouter de la farine de pierre au sol, permet d'obtenir les meilleurs résultats dans des zones qui étaient auparavant considérées comme inadaptées.
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée.
D’ici 10 ans en 2030, l’Europe veut réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre. Les ports d’Anvers, Gand et Rotterdam sont particulièrement concernés puisqu’ils concentrent les plus grosses entreprises pétrochimiques du Benelux. Mais ils proposent, désormais, une solution : elle consiste à capturer ce CO2 et à l’enfouir dans d’anciens gisements de gaz.
Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
. La transition écologique ne doit plus être un terrain d’expertise réduit à une somme d’objectifs mesurables, elle doit être un idéal. Pour commencer il faudrait encourager tous les projets que l’on n’arrive pas à justifier par des chiffres établis et dont on sait pourtant qu’ils répondent à un besoin pour les humains. Il faut retrouver l’échelle artisanale, sensible, empirique, pour s’extraire des systèmes industriels sans les effondrer trop rapidement car cela compromettrait nos capacités de subsistance....
Pour faire face à la crise climatique déjà largement enclenchée, un ensemble de mesures pourraient permettre de modifier artificiellement et à grande échelle le climat : il s’agit de la géo-ingénierie solaire. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont encore loin de baisser de manière suffisante pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, et que les indicateurs du changement climatiques se font de plus en plus alarmants, le déploiement de ce type de méthodes de géo-ingénierie fait l’objet de discussions et débats. L’une de ces techniques consiste à modifier le rayonnement solaire par l’injection d’aérosols dans la stratosphère, dont le but est de faire baisser la température moyenne planétaire. Une technique à la fois potentiellement efficace, et très contestée, étant donné l’incertitude autour de ses bénéfices, les difficultés relatives à sa mise en œuvre mais surtout les nombreux risques qu’elle induit. Un article de Loïc Giaccone.
De nombreux ingénieur·es démissionnent suite à la perte de sens dans leur travail. Dans la presse, ce phénomène est traité sous l’angle du changement de carrière individuel. Et si, plus qu’à un nouveau métier, ces ingénieur·es aspiraient à la lutte collective ?
En partant du diagnostic technique de la situation environnementale, nous tenterons d’explorer ses orientations politiques à la lumière des sciences sociales pour mieux comprendre les actions mises en œuvre pour y remédier et comprendre certaines de leurs limites.
La capture et séquestration de carbone (dite CSC) est parfois présentée, notamment dans les milieux très technophiles, comme l’une des potentielles solutions miraculeuses pour nous « sauver du désastre » - ce que ces technologies ne sont pourtant pas - et dont la conception et le déploiement ne dépendraient que du talent d’ingénieurs hors-pair et du financement d’investisseurs prêts à mettre les centaines de millions nécessaires. D’autres, à l’inverse, ferment la porte à l’idée que la CSC puisse apporter une aide véritable au défi climatique
Depuis plusieurs années, la Chine travaille sur un programme expérimental de géo-ingénierie intégrant l’ensemencement de nuages. Ce même programme a fait l’objet d’un récent élargissement. L’objectif ? Pouvoir ajuster la météo sur 56 % de son territoire, du jamais vu dans de telles proportions.
Différence entre émissions négatives et réduction des émissions, La séquestration du carbone, Les risques de la séquestration de carbone, Quel déploiement de la CSC aujourd'hui ? La CSC dans les modèles de transition énergétique, Que fait-on dans les installations existantes de CSC ? Le CO2 pour la récupération assistée de pétrole. Aspects économiques, politiques, •La CSC en Europe
Imaginez une première digue de 161 kilomètres reliant l’ouest de la France, par le finistère, à la pointe sud-ouest de l'Angleterre et une seconde digue de 476 kilomètres reliant le nord de l'Écosse à l'ouest de la Norvège. Ce projet titanesque porte un nom : NEED (Northern European Enclosure Dam)... Mais si rien n’est fait pour corriger le réchauffement climatique, il pourrait s’agir du moindre mal afin de protéger environ 25 millions d’Européens..
Répandre du fer dans l'océan pour doper le phytoplancton ne serait d'aucune efficacité au niveau global, assure une nouvelle étude du MIT. Car les micro-organismes ont besoin d'une « soupe d'ingrédients » complexe pour absorber ce fer et se développer. Un subtil équilibre qu'ont modélisé les chercheurs, et qui ne serait pas du tout évident à modifier.
The United States and Saudi Arabia have hamstrung global efforts to scrutinise climate geoengineering in order to benefit their fossil fuel industries, according to multiple sources at the United Nations environment assembly, taking place this week in Nairobi.


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mai 2024

Face au réchauffement climatique, certains projets de géo-ingénierie font miroiter des solutions radicales. Mais ces idées soulèvent aussi de sérieuses inquiétudes
La Commission européenne est catégorique : pour lutter contre le dérèglement climatique, la technique de capture et de stockage du dioxyde de carbone (CO₂) sera indispensable. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Où en est le déploiement de cette technologie ? Et quels freins l’entravent ? Décryptage.
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Plusieurs coalitions d'entreprises et des chercheurs appellent le gouvernement à établir une stratégie sur l'élimination du carbone.
Pour sauver le dernier de ces cinq glaciers, le pays d’Amérique latine veut user de la géoingénierie. Un exemple typique de maladaptation, estime la glaciologue Heidi Sevestre.

avril 2024

Des chercheurs ont effectué un essai de géo-ingénierie consistant à projeter des cristaux de sel dans l’atmosphère au-dessus de la baie de San Francisco. Ce type d’expérience étant largement controversé, les organisateurs sont jusqu'ici restés discrets afin de limiter les réactions.

mars 2024

Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -

février 2024

A UN meeting this week considered a motion on a suite of technologies known as ‘solar radiation modification’, but no consensus could be reached on the controversial topic.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
Une étude montre que la chaleur dégagée par des grandes surfaces de panneaux solaires sombres crée des mouvements de convection qui, lorsque les conditions sont réunies, alimentent des nuages et entraînent un surplus de précipitations.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Des chercheurs proposent de placer en orbite un parasol spatial géant pour atténuer le réchauffement global en occultant partiellement le soleil.

janvier 2024

L'idée serait de séparer les calottes glaciaires des eaux plus chaudes des océans grâce à des rideaux géants.
Des ballons remplis de soufre lancés à haute altitude : certains chercheurs n'hésitent plus à sortir de leurs laboratoires pour tester à petite échelle ces techniques de modification des rayonnements solaires, aussi appelées géo-ingénierie solaire. Elles visent à faire baisser la température sur Terre et gagner de précieuses années dans la lutte contre le changement climatique. Mais ces solutions, qui ne font l'objet d'aucun cadre, sont controversées en raison de leur dangers potentiels. Explications.

décembre 2023

VIDÉO - La technologie de captage et de stockage du CO₂ a été au cœur des discussions de la COP28 à Dubaï, soulevant des questions quant à son utilité réelle.
Les techniques permettant de retirer du CO₂ de l’atmosphère suscitent un engouement croissant. Problème : elles sont loin d’avoir prouvé leur fiabilité, et leur déploiement risque de se faire au détriment des pays du Sud.
À la COP28, les négociations se poursuivent pour adopter une sortie ou une réduction des énergies fossiles. Les Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et les pays pétroliers défendent une version qui mise sur le captage et stockage de CO2 (CCS). Une technologie qui permet de capter le CO2 émis par une centrale à charbon ou une usine. Promise depuis quarante ans, elle peine toutefois à faire ses preuves. Qui plus est, elle s'avérerait bien plus coûteuse qu'un scénario basé sur les énergies renouvelables.
Les technologies d’élimination du carbone, biologiques ou technologiques, sont un outil climatique. Mais leur efficacité est sujette à caution et elles pourraient servir de prétexte à l’inaction.

novembre 2023

Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.
Faire réfléchir dans l’espace le rayonnement solaire pour limiter le réchauffement climatique : c’est l’objectif de la géoingénierie solaire. Mais cette technologie pourrait avoir des conséquences imprévues et incontrôlables.

octobre 2023

Une étude conclut que la géoingénierie — ou l’idée de jongler avec les systèmes climatiques de la planète — pourrait effectivement contribuer à ralentir le réchauffement… mais conclut aussi, sans surprise, qu’il y aurait des conséquences imprévisibles.
Le MIT Technology Review a révélé cette semaine qu’une expérience de géo-ingénierie solaire s’était tenue au mois de septembre au Royaume-Uni. Cette expérience, à l’occasion de laquelle une petite quantité de soufre a été diffusée dans la stratosphère par ballon, s’est tenue en toute confidentialité, et en l’absence de tout...

septembre 2023

À l'occasion de l'exposition "Ville de demain" à la Cité des Sciences et de l'Industrie, WE DEMAIN a pu s'entretenir avec Bertrand Piccard, de la Fondation Solar Impulse.
Techniques such as solar radiation management may have unintended consequences, scientists say

août 2023

During the past decades, the idea of acting to counteract the damage done to the ecosystem by humankind's activities has moved along at least two planning stages.

juillet 2023

Le secteur des transports fait régulièrement l'objet de comparaisons, souvent orientées par les promoteurs de tel ou tel moyen, sur leur impact environnemental. Les uns se réclament parfois plusieurs fois plus vertueux que les autres, et réciproquement, à jeu d'arguments plus ou moins fondés, souvent focalisés sur l'aspect ou le poste sur lequel ils excellent.
This Research Plan was prepared in response to a requirement in the joint explanatory statement accompanying Division B of the Consolidated Appropriations Act, 2022, directing the Office of Science and Technology Policy (OSTP), with support from the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), to provide a research plan for “solar and other rapid climate interventions.”

juin 2023

Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.

mai 2023

La géo-ingénierie solaire est une stratégie controversée pour empêcher la lumière du soleil d’atteindre la Terre afin de ralentir le changement climatique, l’une des principales propositions impliquant l’ajout de particules réfléchissantes à la stratosphère. Mais avant que l’humanité n’apporte d’autres changements majeurs à notre atmosphère, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de la comprendre. C’est du moins l’idée derrière une récente mission de la National Oceanic and Atmospheric Administration impliquant un bombardier modernisé des années 1950.

avril 2023

L'objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C issu de l'accord de Paris de 2015 semble de plus en plus hors de portée. Des études suggèrent que la modification du rayonnement solaire (SRM) pourrait freiner temporairement l'augmentation de la température globale jusqu'à ce que les niveaux de gaz à effet de serre aient été réduits. SRM est un type de géoingénierie qui vise à réduire la température planétaire en modifiant le bilan radiatif du système terrestre. Les méthodes proposées comprennent l'injection d'aérosols stratosphériques, l'amincissement des cirrus et l'éclaircissement des nuages marins. SRM n'agit pas sur les causes du changement climatique et ne remplace donc pas l’atténuation ainsi que la capture et le stockage du carbone atmosphérique (CDR). Une nouvelle étude impliquant un laboratoire du CNRS-INSU, étudie la durée d'un tel déploiement temporaire.

mars 2023

Plus de 200 organisations demandent au GIEC de préciser, dans le résumé de ses derniers travaux qu'il publiera le 20 mars, les "risques, implications et dangers" de la géo-ingénierie, de plus en plus en vue dans le monde économique et politique. Et militent pour "les solutions réelles et le changement de système".

février 2023

Partisan d’une approche à la fois « éco-socialiste » et pragmatique, l’écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson, dont le roman The Ministry for the Future (Orbit, 2020) met en scène le déploiement par l’Inde d’un programme de géo-ingénierie, appelle à « tout reconsidérer » face à l’urgence climatique. Y compris la notion même de géo-ingénierie, dont il estime qu’elle ne devrait être ni « fétichisée », ni trop étroite.Alors que le Mexique vient d'interdire officiellement toute expérimentation solaire sur son sol, nous vous proposons de (re)découvrir cet article issu de notre magazine papier, paru à l'été 2021 dans le cadre d'un dossier spécial de 20 pages.
Classée comme "mesure extrême possible", l'éjection d’un flux constant de poussière issu de la surface de la Lune pourrait permettre de réduire un peu le réchauffement climatique.
Face au réchauffement climatique, les idées se multiplient pour imaginer comment refroidir la Terre et la Lune pourrait être mise à contribution.

janvier 2023

Mexico announced this Tuesday a set of measures to ban solar geoengineering experiments in the country, after a US startup began releasing sulfur particles into the atmosphere in the northern state of Baja California.
Menacée par la pollution humaine, la couche d’ozone est désormais «en bonne voie» pour se reconstituer, grâce à l’interdiction des substances qui la menaçaient. Mais de nouveaux projets de géo-ingénierie pourraient à la mettre en danger.
Le trou de la couche d’ozone pourrait se résorber d’ici à quatre décennies, mais de potentiels projets de géoingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique pourraient avoir des effets indésirables, ont mis en garde des scientifiques lundi.
La technique relève de la "géoingénierie", qui consiste à modifier artificiellement la composition des océans ou de l’atmosphère, et fait débat. 

décembre 2022

L’entreprise Make Sunsets a commencé à envoyer des ballons météorologiques dans la stratosphère pour émettre des particules de soufre. Il est possible d’acheter l’envoi de ces particules. La démarche est vertement critiquée, car la géoingénierie solaire reste un procédé très flou.
Une startup américaine, Make Sunsets, affirme avoir opéré des lâchers de particules fines dans l’atmosphère depuis le Mexique – dans l’espoir de modifier le climat.

novembre 2022

Élimination technologique du CO2 atmosphérique, injection de particules dans la stratosphère pour bloquer les rayons solaires… Les projets de géo-ingénierie attirent la COP27 pour « réduire les risques du dépassement » de 1,5 °C de réchauffement.

octobre 2022

BCO2 Ingénierie Bureau d'études habilité par l'ADEME et agréé par l'Association pour la transition Bas Carbone (ABC) Analyse de l'Impact Environnemental de Produits et de Projets consommation d'énergie, émissions de gaz à effet de serre et de polluants
Alors qu’une étude importante souligne le risque d’une accélération imminente du réchauffement climatique, avec le passage de « points de bascule » irréversibles, trois experts philosophes et scientifiques détaillent les bénéfices et les risques de l’action technique directe sur l’environnement, qu’on appelle la géo-ingénierie.
Longtemps décriée, la géoingénierie pourrait-elle acquérir ses lettres de noblesse en sauvant les glaces du Groenland? C’est l’objectif que semblent s’être donnés des entrepreneurs et au moins un milliardaire.

septembre 2022

Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Dans À Bout de Flux, qui vient de paraître aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ». A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.
Les pôles se réchauffent bien plus vite que la moyenne mondiale, induisant des vagues de chaleur sans précédent et la fonte accélérée des glaciers. Savoir comment ralentir le réchauffement climatique est devenu la quête de beaucoup de chercheurs. Récemment, certains d’entre eux estiment que les injections d’aérosols (dioxyde de soufre) pour dévier une partie de l’énergie solaire, à très haute altitude, pourraient être efficaces afin de refroidir les pôles. Mais une telle intervention climatique s’accompagne d’une augmentation substantielle des coûts et des risques pour la sécurité mondiale.

juillet 2022

Dans ce seizième épisode, mon invitée est Professeure Sophie Opfergelt. Elle m’a emmené dans le grand nord à la découverte du permafrost. Nous avons parlé de notre budget CO2 et de l’impact du permafrost sur celui-ci. Pas de bonnes nouvelles en perspective. Sophie Opfergelt a une license en géologie de la faculté des sciences à l’UCLouvain. Elle a ensuite travaillé en exploitation minière et a enchainé avec une thèse de doctorat en tant qu’aspirante du FNRS mais cette fois en faculté de bioingéniérie. Elle a fait un postdoc à oxford en science de la terre. Depuis 2014, elle est chercheure qualifiée du FNRS et elle a récemment obtenu un financement prestigieux: une ERC Starting Grant pour le projet WeThaw dont on parle dans le podcast.
Le Forum économique mondial a récemment suggéré que les « bulles spatiales » peuvent être utilisées pour bloquer le soleil et ainsi réduire le changement climatique.
Qui a mis le feu ? La société thermo-industrielle, en 1784, avec la combustion des énergies fossiles, le perfectionnement des machines à vapeur et autres « pompes à feu ». On pourrait certes remonter au paléolithique et à la domestication du feu, la politique de la terre brûlée ne date pas du Technocène ; mais la responsabilité de la technocratie dirigeante (ingénieurs, entrepreneurs, cadres, scientifiques, etc.) dans l’incendie planétaire est écrasante, démontrée et publiée.
L’économie régénérative renvoie à l’idée d’un renouvellement des ressources, mais aussi à une capacité de réparation ou de restauration de la nature (« restorative economy »). Dans un dossier consacré à la biodiversité réalisé il y a quelques années, nous rappelions que l’idée de réparer la nature n’était pas nouvelle, et qu’elle faisait déjà l’objet de nombreuses pratiques dans le domaine de l’ingénierie écologique.
Si planter des arbres est une bonne option pour réduire nos émissions, du moins réduire l’impact de ces dernières, une société américaine estime qu’il serait possible dans un avenir proche d’avoir des arbres modifiés qui sont capables de capturer plus de carbone.
Les partisans de la recherche en géo-ingénierie, tout en soulignant que la réduction des émissions doit rester la priorité absolue, disent que nous devrions explorer ces possibilités car elles peuvent réduire de manière significative les dangers du changement climatique. Ils notent qu’à mesure que les vagues de chaleur, les sécheresses, les famines, les incendies de forêt et d’autres événements extrêmes deviennent plus courants ou plus graves, ces types d’interventions climatiques peuvent être parmi les rares moyens disponibles pour atténuer rapidement les souffrances humaines ou les calamités écologiques généralisées.
The federal effort could set the stage for more studies into the feasibility, benefits and risks of one of the more controversial means of combating climate change.

juin 2022

L'Innovative genomics institute, un centre de recherche de Berkeley en Californie fondé par Jennifer Doudna, la co-inventrice nobélisée des ciseaux génétiques CRISPR-Cas9, veut modifier les gènes de plantes de culture comme le riz et le sorgho afin de renforcer leur aptitude au stockage du CO2 rapporte la Technology Review. Ce programme destiné à diminuer la présence dans l’atmosphère du CO2, issu des émissions humaines et responsable de l’effet de serre qui réchauffe le climat, est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation du patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
Depuis quelques mois, les investissements dans les techniques de captation directe du CO2 dans l’air explosent (DACC). On trouve derrière pêle-mêle les grands producteurs de pétrole et la Silicone Valley. Pourtant, aucune de ces techniques ne présente un quelconque signe de maturité. Pire, entretenir le fantasme d’une réponse technologique magique à la crise climatique pourrait nous faire perdre encore 10 ou 15 ans. Analyse d’une controverse majeure qui se déploie dans un silence assourdissant.
Le Massachusetts Institute of Technology présente une idée disruptive pour mettre fin rapidement au réchauffement climatique. Une piste de réflexion pour inviter à penser différemment la problématique.
« Il faudra qu’on m’explique comment indemniser les milliards d’humains qui seraient privés de la couleur bleue du ciel. » Cette phrase glaçante du climatologue américain Alan Robock, prononcée en 2008, a récemment connu un regain d’actualité. En cause, des techniques de géo-ingénierie permettant de réduire le réchauffement climatique, mais qui auraient pour effet de faire blanchir le ciel.
In the face of environmental collapse, humanity may need to turn to artificial replacements for nature – how might we avoid the most dystopian of these futures? Researcher Lauren Holt makes the case for a broader form of "offsetting" to help balance technology with natural systems.
Un groupe de huit diplômés de l’école d’ingénieur AgroParisTech a prononcé un discours très remarqué lors de la dernière cérémonie de remise de diplôme de leur école. Dans leur discours, ils dénoncent les jobs « destructeurs », les « ravages sociaux et écologiques » en cours et la « guerre » au vivant et à la paysannerie menée par l’agro-industrie. Si le complexe agro-industriel est directement pointé du doigt, de nombreux concepts et notions sont aussi critiqués – et mis entre guillemets gestuellement -, comme « défis », transition « écologique », ou énergies « vertes ».

mai 2022

Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
Le fait que les techniques de géo-ingénierie soient mises à l’agenda des réflexions de la nouvelle Commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique devrait susciter une profonde inquiétude, alerte notre journaliste Stéphane Foucart.

avril 2022

Imaginée au début du XXe siècle par un ingénieur allemand, l’idée de relier l’Europe et l’Afrique via le détroit de Gibraltar est un vieux serpent de mer. Elle ressurgit de nouveau sous la pression du réchauffement climatique.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.

février 2022

Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
Des chercheurs australiens ont eu une idée surprenante afin de venir en aide aux coraux. D’après eux, il faudrait en effet « booster » les nuages afin de les rendre plus blancs et plus imposants. Ainsi, ils augmenteront leur capacité à réfléchir et bloquer la lumière du Soleil.
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.

janvier 2022

J'ai tenté d'être pédagogue dans cet exposé auprès de Google France (à distance, Covid oblige), et ouvert sur les nombreux scénarios possibles. Les propos n'engagent évidemment ni Google ni mes relations de travail, même si je ne dis rien de bien méchant.
Un collectif de scientifiques, chercheurs et personnalités, parmi lesquels l’écrivain Amitav Gosh, appellent à réglementer mondialement la géo-ingénierie solaire. Ils estiment que ces technologies sont risquées, antidémocratiques, et inefficaces contre le changement clilmatique.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
Les projets de géoingénierie solaire destinés à refroidir la surface de la Terre et limiter le réchauffement climatique sont potentiellement dangereux et devraient être bloqués par les gouvernements, plaident 60 experts et scientifiques dans une lettre publiée lundi 17 janvier.
De l’ensemencement des nuages à leur éclaircissement en passant par la recapture du dioxyde de carbone, les projets de géo-ingénierie foisonnent dans la zone Asie-Pacifique. Ils visent à contrer les conséquences du réchauffement climatique. Mais certains scientifiques s’inquiètent de leurs effets à long terme.

décembre 2021

Les États-Unis devraient se pencher sur la possibilité de modifier les océans de la planète _ par exemple en y faisant passer un courant électrique _ pour les inciter à absorber plus de dioxyde de carbone afin de combattre les changements climatiques, recommande l’Académie nationale des sciences.

novembre 2021

Le monde risque de se retrouver aux prises avec un conflit armé mondial à cause des changements climatiques sur la planète dans les décennies à venir, stipule un rapport de la CIA.

octobre 2021

De la capture du carbone au blanchissement des nuages en passant par la fertilisation des océans, la géo ingénierie fascine et interroge : solution miracle, pari prométhéen risqué ou prétexte au statu quo productiviste ?
Technologies for the removal of carbon dioxide (CO2) from the atmosphere (direct air capture, or DAC for short) are already in use, but neither their actual benefits for climate protection nor their other environmental impact have yet to be investigated.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
An extreme technologically adapted future has not been defined in the literature. Such a future could be argued to be morally justifiable.However, a highly technologically mediated relationship with the biosphere introduces unique risks. These are likely to endanger humanity and future Earth-originating life-forms as well as creating moral hazard. An extreme technologically adapted future is therefore undesirable compared to restabilising the biosphere.

septembre 2021

Solution miracle ou façon de sauver les meubles ? Alors que le réchauffement climatique engendre des catastrophes incontrôlables sur les écosystèmes, et notamment dans les milieux marins, le gouvernement australien finance un projet fou dont les premiers tests ont eu lieu l’année dernière : une géo-ingénierie capable “d’éclaircir” les nuages pour limiter le rayonnement solaire et la destruction de la Grande Barrière de Corail.

août 2021

En projetant des millions de tonnes de cendres de dioxyde de soufre dans l’atmosphère en 1991, l’éruption du volcan Pinatubo dans les Philippines, l'une des plus importantes du XXème siècle, a entraîné un refroidissement de la planète d’environ 0,4°C sur tout le globe les deux années suivantes. Les particules rejetées ont absorbé et réfléchit le rayonnement solaire, à tel point que le Pinatubo a entraîné à lui seul une diminution de la luminosité de l’ordre de 10% sur la surface de la Terre.

juillet 2021

La poudre de roche silicatée ou farine de pierre a un énorme potentiel pour éliminer le CO2 de l'air. C'est ce qu'a montré une étude internationale à laquelle l'UAntwerpen a également participé. Cette technique, qui consiste à ajouter de la farine de pierre au sol, permet d'obtenir les meilleurs résultats dans des zones qui étaient auparavant considérées comme inadaptées.
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée.

juin 2021

D’ici 10 ans en 2030, l’Europe veut réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre. Les ports d’Anvers, Gand et Rotterdam sont particulièrement concernés puisqu’ils concentrent les plus grosses entreprises pétrochimiques du Benelux. Mais ils proposent, désormais, une solution : elle consiste à capturer ce CO2 et à l’enfouir dans d’anciens gisements de gaz.

mai 2021

Beaucoup de chercheurs posent sur la géoingénierie - l'idée d'intervenir à grande échelle sur le climat pour contrebalancer le réchauffement anthropique - un regard méfiant. Ils en craignent notamment les effets collatéraux non maîtrisés. Mais le philosophe Frédéric Neyrat va un peu plus loin encore. Selon lui, le recours à la géoingénierie ne fera qu'entretenir le désastre. Il nous explique sa pensée.
. La transition écologique ne doit plus être un terrain d’expertise réduit à une somme d’objectifs mesurables, elle doit être un idéal. Pour commencer il faudrait encourager tous les projets que l’on n’arrive pas à justifier par des chiffres établis et dont on sait pourtant qu’ils répondent à un besoin pour les humains. Il faut retrouver l’échelle artisanale, sensible, empirique, pour s’extraire des systèmes industriels sans les effondrer trop rapidement car cela compromettrait nos capacités de subsistance....

avril 2021

Pour faire face à la crise climatique déjà largement enclenchée, un ensemble de mesures pourraient permettre de modifier artificiellement et à grande échelle le climat : il s’agit de la géo-ingénierie solaire. Alors que les émissions de gaz à effet de serre sont encore loin de baisser de manière suffisante pour atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, et que les indicateurs du changement climatiques se font de plus en plus alarmants, le déploiement de ce type de méthodes de géo-ingénierie fait l’objet de discussions et débats. L’une de ces techniques consiste à modifier le rayonnement solaire par l’injection d’aérosols dans la stratosphère, dont le but est de faire baisser la température moyenne planétaire. Une technique à la fois potentiellement efficace, et très contestée, étant donné l’incertitude autour de ses bénéfices, les difficultés relatives à sa mise en œuvre mais surtout les nombreux risques qu’elle induit. Un article de Loïc Giaccone.
De nombreux ingénieur·es démissionnent suite à la perte de sens dans leur travail. Dans la presse, ce phénomène est traité sous l’angle du changement de carrière individuel. Et si, plus qu’à un nouveau métier, ces ingénieur·es aspiraient à la lutte collective ?

mars 2021

En partant du diagnostic technique de la situation environnementale, nous tenterons d’explorer ses orientations politiques à la lumière des sciences sociales pour mieux comprendre les actions mises en œuvre pour y remédier et comprendre certaines de leurs limites.

février 2021

La capture et séquestration de carbone (dite CSC) est parfois présentée, notamment dans les milieux très technophiles, comme l’une des potentielles solutions miraculeuses pour nous « sauver du désastre » - ce que ces technologies ne sont pourtant pas - et dont la conception et le déploiement ne dépendraient que du talent d’ingénieurs hors-pair et du financement d’investisseurs prêts à mettre les centaines de millions nécessaires. D’autres, à l’inverse, ferment la porte à l’idée que la CSC puisse apporter une aide véritable au défi climatique

janvier 2021

décembre 2020

Depuis plusieurs années, la Chine travaille sur un programme expérimental de géo-ingénierie intégrant l’ensemencement de nuages. Ce même programme a fait l’objet d’un récent élargissement. L’objectif ? Pouvoir ajuster la météo sur 56 % de son territoire, du jamais vu dans de telles proportions.

novembre 2020

septembre 2020

Différence entre émissions négatives et réduction des émissions, La séquestration du carbone, Les risques de la séquestration de carbone, Quel déploiement de la CSC aujourd'hui ? La CSC dans les modèles de transition énergétique, Que fait-on dans les installations existantes de CSC ? Le CO2 pour la récupération assistée de pétrole. Aspects économiques, politiques, •La CSC en Europe

mai 2020

mars 2020

Imaginez une première digue de 161 kilomètres reliant l’ouest de la France, par le finistère, à la pointe sud-ouest de l'Angleterre et une seconde digue de 476 kilomètres reliant le nord de l'Écosse à l'ouest de la Norvège. Ce projet titanesque porte un nom : NEED (Northern European Enclosure Dam)... Mais si rien n’est fait pour corriger le réchauffement climatique, il pourrait s’agir du moindre mal afin de protéger environ 25 millions d’Européens..

février 2020

Répandre du fer dans l'océan pour doper le phytoplancton ne serait d'aucune efficacité au niveau global, assure une nouvelle étude du MIT. Car les micro-organismes ont besoin d'une « soupe d'ingrédients » complexe pour absorber ce fer et se développer. Un subtil équilibre qu'ont modélisé les chercheurs, et qui ne serait pas du tout évident à modifier.

octobre 2019

juin 2019

mars 2019

The United States and Saudi Arabia have hamstrung global efforts to scrutinise climate geoengineering in order to benefit their fossil fuel industries, according to multiple sources at the United Nations environment assembly, taking place this week in Nairobi.

septembre 2018