Sélection du moment:
L’entreprise doit repenser de façon urgente sa doctrine de responsabilité et les rôles qui sont les siens dans la société. Car réduire ses impacts négatifs n’est plus à la hauteur des enjeux. Il faut désormais engager un travail de régénération des écosystèmes et des communautés humaines. Pourquoi ? Que signifie la régénération ? Et comment l’entreprise peut-elle s’en saisir ? Explications.
Les aires protégées ne permettent pas toujours la régénération de la biodiversité, selon une étude publiée dans la revue Nature mercredi 20 avril. Les chercheurs des universités de Cambridge et d’Exeter se sont penchés sur près de 27 000 espèces d’oiseaux vivant dans 1 506 zones humides protégées dans le monde. « Les zones protégées peuvent prévenir la perte d’habitat », en empêchant de possibles déforestations, a indiqué au Guardian Hannah Wauchope, autrice principale de l’étude et chercheuse au Centre d’écologie et de conservation de l’Université d’Exeter. « Cependant, nous comprenons beaucoup moins l’impact des zones protégées sur la biodiversité. » Le classement de nombreuses aires n’a montré aucun effet positif sur la faune locale, a-t-elle précisé : tout dépend de comment elles sont gérées.
Jaunes et rutilants, les tuyaux courent le long des boyaux de métal qui ont aspiré les fumées du haut fourneau. A Dunkerque, dans la plus grande usine d'acier d'Europe, ArcelorMittal teste le captage du CO2 émis par sa propre activité industrielle, responsable du réchauffement climatique. Au lieu d'être relâché dans l'atmosphère ou récupéré pour chauffer des bâtiments, le gaz sidérurgique est acheminé dans les tuyaux jaunes jusqu'à une tour métallique toute neuve, une "colonne d'absorption et de régénération" d'une vingtaine de mètres de haut.
Les forêts tropicales comptent parmi les meilleurs outils au monde pour lutter contre le dérèglement climatique et le recul de la biodiversité : elles emmagasinent d’énormes quantités de carbone, abritent des milliers de plantes et d’animaux et constituent le lieu de vie des peuples autochtones qui les entretiennent. Toutes ces raisons éclairent l’engagement pris lors de la COP26 de Glasgow fin 2021, par plus d’une centaine de dirigeants mondiaux, de mettre fin à la déforestation d’ici à 2030.
Consultant, auteur et conférencier, Arthur Keller est connu pour alerter des chocs systémiques à venir et proposer des stratégies de résilience à mettre en place pour y faire face. Entre autres thématiques, il aborde aussi régulièrement la question des récits (comme dans l’ouvrage collectif Collapsus : Changer ou disparaître ?).
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
La transition agro-écologique est nécessaire, mais les pratiques pour verdir l’agriculture sont multiples, soutient le mouvement Pour une agriculture du vivant. Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Agriculture, ses membres exigent la reconnaissance de l’Indice de Régénération comme voie d’accès à l’éco-régime dans le cadre de la future PAC.
Travail à la chêne. Au Royaume-Uni, des geais ont replanté la moitié des arbres de deux nouvelles forêts en quelques années à peine, preuve de l’efficacité de la régénération naturelle de certains écosystèmes.
Dennis Meadows: The notion that there is some kind of fairly attractive sustainable society ahead of us if we can only find it is now a fantasy. The global population, its use of materials, its generation of wastes has grown so far above the sustainable capacity of the planet that there is nothing ahead [of the kind] that the sustainable utopia people are talking about.
Les coopératives d'énergie renouvelable ne cessent de se multiplier en Belgique, comptant toujours davantage de membres. Maxime Lebrun a voulu savoir si ces coopératives sont de nature à corriger les défauts des structures classiques de production d'énergie renouvelable (position dominante de quelques firmes, manque de confiance du consommateur, informations peu disponibles, etc.). Il a d'abord dressé un inventaire des valeurs et principes des coopératives en question. Il a ensuite donné un aperçu des différentes coopératives présentes en Belgique. L'originalité de son approche est d'avoir questionné ces structures sous un regard économique pluriel, tout en utilisant également l'apport des sciences sociales. Son travail révèle l'importance du capital social (confiance des coopérateurs, sentiment d'appartenance à une communauté et engagement dans l'action collective) dans l'adoption et l'acceptabilité des énergies renouvelables. Il présente les coopératives comme des modèles hybrides d'organisation