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Selon le bilan de Météo-France, 2024, marquée par de nombreuses inondations, figurera parmi les dix années les plus pluvieuses et l’une des cinq plus chaudes jamais enregistrées.
En ce début de l’été austral, le sud de l’Australie suffoque. Des températures de 5 à 12 °C au-dessus des moyennes sont enregistrées. Et les autorités craignent déjà de possibles feux de brousse.
L'année 2025 devrait être l'une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète, a indiqué jeudi l'agence britannique Met office, après une année 2024 record qui dépassera pour la première fois la barre symbolique de 1,5°C de réchauffement.
Il est "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée" après le record de 2023, a annoncé mardi l'observatoire Copernicus. Septembre 2024 a été le 2e mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de plus d'un an de températures exceptionnelles. L'observatoire européen note également dans son bulletin de septembre des "précipitations extrêmes" sur une partie de l'Europe ainsi que des conditions plus humides que la normale sur certaines régions d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Afrique:
Les températures moyennes mondiales en juin, juillet et août ont été les plus élevées jamais mesurées, a annoncé ce vendredi 6 septembre l’observatoire européen Copernicus. Le précédent record datait seulement de l’an dernier.
L'observatoire européen Copernicus a annoncé vendredi que l'été 2024 avait été le plus chaud jamais enregistré sur la planète. De quoi augmenter la probabilité que l'année 2024 batte elle aussi un record de température.
Les records de chaleur en août sont synonymes d'" alerte rouge", a déclaré mercredi à Singapour la directrice de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) affirmant" Nous sommes inquiets mais pas paralysés".
C’est le troisième été consécutif où les normales de saison ont été nettement dépassées en France. « L’été 2024 affiche une anomalie chaude de +0,7 °C par rapport à la normale 1991-2020 », dévoile un bilan de Météo-France publié le 2 septembre. Si le mois de juin a été conforme à la normale, le mois de juillet a été légèrement plus chaud (+0,6 °C), et le mois d’août a été nettement plus chaud (+1,5 °C).
L’Australie a enregistré ce lundi 26 août des températures hivernales record, le mercure atteignant 41,6°C dans une partie de la côte nord-ouest du pays, a annoncé le centre météorologique australien.
Pour la deuxième année consécutive, les températures de la Méditerranée battent des records, notamment jeudi, menaçant la vie marine, favorisant les espèces invasives et augmentant l'intensité potentielle des précipitations dans une région particulièrement touchée par les effets du réchauffement climatique.
Alors, ce mois de juillet ? Il a fait chaud ? Ce qui intéresse les experts du climat, ce n’est pas la météo à un moment précis, mais la tendance des moyennes à long terme. Et elle est claire : Copernicus, le Service du Changement climatique, dépendant de la Commission européenne, vient de livrer ses données pour juillet 2024.
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.
Le mois de juin 2024 a été le plus chaud dans le monde. Depuis un an, des records de températures sont battus chaque mois. Pourtant, en Occitanie, on constatait jusqu'ici une fraîcheur anormale pour la période estivale. Comment cela est-ce possible ? La météo ne fait pas le climat.
Sous l'effet des rejets de gaz à effet de serre de l'humanité, les records de températures mondiales continuent de tomber depuis plus d'un an: juin 2024 est devenu le mois de juin le plus chaud jamais mesuré, effaçant le record déjà battu en 2023.
La température moyenne au niveau mondial a battu des records chaque mois depuis juin 2023.
L’institut Copernicus annonce, ce mercredi 5 juin, que le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Il s’agit du douzième mois consécutif pour lequel les records de températures mondiales sont battus.
Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
Global temperature (12-month mean) is still rising at 1.56°C relative to 1880-1920 in the GISS analysis through April (Fig. 1). [Robert Rohde reports that it is 1.65°C relative to 1850-1900 in the BerkeleyEarth analysis.[3]] Global temperature is likely to continue to rise a bit for at least a month, peak this summer, and then decline as the El Nino fades toward La Nina. Acceleration of global warming is now hard to deny. The GISS 12-month temperature is now 0.36°C above the 0.18°C/decade trend line, which is 3.6 times the standard deviation (0.1°C). Confidence in global warming acceleration thus exceeds 99%, but we need to see how far temperature falls with the next La Nina before evaluating the post-2010 global warming rate.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Chaleur écrasante et humidité étouffante, l’Asie du Sud-est connaît des conditions météorologiques exceptionnelles. Plusieurs français en vacances ou vivant à Thaïlande ont raconté à « Libé » leur vie à plus de 50°C ressentis.
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Selon une étude du réseau World Weather Attribution publiée jeudi, le réchauffement climatique "d'origine humaine" est responsable de la vague de chaleur exceptionnelle qui a touché le Sahel du 1er au 5 avril et provoqué de nombreux décès au Mali et au Burkina Faso. Les scientifiques précisent qu'un tel épisode climatique ne survient en principe qu'"une fois tous les 200 ans".
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.


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décembre 2024

Selon le bilan de Météo-France, 2024, marquée par de nombreuses inondations, figurera parmi les dix années les plus pluvieuses et l’une des cinq plus chaudes jamais enregistrées.
En ce début de l’été austral, le sud de l’Australie suffoque. Des températures de 5 à 12 °C au-dessus des moyennes sont enregistrées. Et les autorités craignent déjà de possibles feux de brousse.
L'année 2025 devrait être l'une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète, a indiqué jeudi l'agence britannique Met office, après une année 2024 record qui dépassera pour la première fois la barre symbolique de 1,5°C de réchauffement.

octobre 2024

Il est "quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée" après le record de 2023, a annoncé mardi l'observatoire Copernicus. Septembre 2024 a été le 2e mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de plus d'un an de températures exceptionnelles. L'observatoire européen note également dans son bulletin de septembre des "précipitations extrêmes" sur une partie de l'Europe ainsi que des conditions plus humides que la normale sur certaines régions d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Afrique:

septembre 2024

Les températures moyennes mondiales en juin, juillet et août ont été les plus élevées jamais mesurées, a annoncé ce vendredi 6 septembre l’observatoire européen Copernicus. Le précédent record datait seulement de l’an dernier.
L'observatoire européen Copernicus a annoncé vendredi que l'été 2024 avait été le plus chaud jamais enregistré sur la planète. De quoi augmenter la probabilité que l'année 2024 batte elle aussi un record de température.
Les records de chaleur en août sont synonymes d'" alerte rouge", a déclaré mercredi à Singapour la directrice de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) affirmant" Nous sommes inquiets mais pas paralysés".
C’est le troisième été consécutif où les normales de saison ont été nettement dépassées en France. « L’été 2024 affiche une anomalie chaude de +0,7 °C par rapport à la normale 1991-2020 », dévoile un bilan de Météo-France publié le 2 septembre. Si le mois de juin a été conforme à la normale, le mois de juillet a été légèrement plus chaud (+0,6 °C), et le mois d’août a été nettement plus chaud (+1,5 °C).

août 2024

L’Australie a enregistré ce lundi 26 août des températures hivernales record, le mercure atteignant 41,6°C dans une partie de la côte nord-ouest du pays, a annoncé le centre météorologique australien.
Pour la deuxième année consécutive, les températures de la Méditerranée battent des records, notamment jeudi, menaçant la vie marine, favorisant les espèces invasives et augmentant l'intensité potentielle des précipitations dans une région particulièrement touchée par les effets du réchauffement climatique.
Alors, ce mois de juillet ? Il a fait chaud ? Ce qui intéresse les experts du climat, ce n’est pas la météo à un moment précis, mais la tendance des moyennes à long terme. Et elle est claire : Copernicus, le Service du Changement climatique, dépendant de la Commission européenne, vient de livrer ses données pour juillet 2024.
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.

juillet 2024

Le mois de juin 2024 a été le plus chaud dans le monde. Depuis un an, des records de températures sont battus chaque mois. Pourtant, en Occitanie, on constatait jusqu'ici une fraîcheur anormale pour la période estivale. Comment cela est-ce possible ? La météo ne fait pas le climat.
Sous l'effet des rejets de gaz à effet de serre de l'humanité, les records de températures mondiales continuent de tomber depuis plus d'un an: juin 2024 est devenu le mois de juin le plus chaud jamais mesuré, effaçant le record déjà battu en 2023.
La température moyenne au niveau mondial a battu des records chaque mois depuis juin 2023.

juin 2024

L’institut Copernicus annonce, ce mercredi 5 juin, que le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Il s’agit du douzième mois consécutif pour lequel les records de températures mondiales sont battus.

mai 2024

Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
Global temperature (12-month mean) is still rising at 1.56°C relative to 1880-1920 in the GISS analysis through April (Fig. 1). [Robert Rohde reports that it is 1.65°C relative to 1850-1900 in the BerkeleyEarth analysis.[3]] Global temperature is likely to continue to rise a bit for at least a month, peak this summer, and then decline as the El Nino fades toward La Nina. Acceleration of global warming is now hard to deny. The GISS 12-month temperature is now 0.36°C above the 0.18°C/decade trend line, which is 3.6 times the standard deviation (0.1°C). Confidence in global warming acceleration thus exceeds 99%, but we need to see how far temperature falls with the next La Nina before evaluating the post-2010 global warming rate.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’

avril 2024

Chaleur écrasante et humidité étouffante, l’Asie du Sud-est connaît des conditions météorologiques exceptionnelles. Plusieurs français en vacances ou vivant à Thaïlande ont raconté à « Libé » leur vie à plus de 50°C ressentis.
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Selon une étude du réseau World Weather Attribution publiée jeudi, le réchauffement climatique "d'origine humaine" est responsable de la vague de chaleur exceptionnelle qui a touché le Sahel du 1er au 5 avril et provoqué de nombreux décès au Mali et au Burkina Faso. Les scientifiques précisent qu'un tel épisode climatique ne survient en principe qu'"une fois tous les 200 ans".
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.