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Préservons le sens des mots. Ce qui est punitif, ce n'est pas l'écologie, mais la non-écologie.
Que ce soit au niveau social, budgétaire, politique, environnemental et de la santé, rien ne va dans la décision de reporter à 2027 la mesure des "zones de basses émissions".
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Étienne de Callataÿ, économiste belge. Il est le co-fondateur et le Chief Economist d'Orcadia Asset Management. Après avoir travaillé au service d'étude de la Banque nationale de Belgique (BNB) de 1987 à 1992, il travaille au Fonds monétaire international (FMI) de 1992 à 19961. De 1996 à 1999, il est chef de cabinet adjoint du Premier Ministre Jean-Luc Dehaene, et en 1999, chef de cabinet du Ministre des Finances1. En 1999, il entre à la Banque Degroof1 dont il devient l'économiste en chef3. Il est nommé membre du Comité de Direction de la Banque Degroof en 2012. En 2015, il quitte la Banque Degroof. En 2016, Etienne de Callataÿ, avec quelques associés, fonde au Grand-Duché de Luxembourg une société de gestion de fortune nommée Orcadia Asset Management. En parallèle, il est chargé de cours invité à l'Université Catholique de Louvain4,3 (UCL) et à l'Université de Namur1. Il y dispense respectivement un cours de Macroéconomie et de finances publiques. Il a également enseigné
Il est illusoire d’espérer prise de conscience et action environnementales si l’opinion est bercée d’illusions. Illustration avec le lobby agricole wallon.
La transition environnementale fera des perdants, mais que leur lobby n’éclipse pas l’intérêt général.
La transition environnementale créera davantage d’emplois qu’elle n’en détruira.
Réduire le prix de l’énergie pour les entreprises, c’est octroyer une prime proportionnelle à la pollution. Qu’y aurait-il de plus absurde ?
Il y a le feu, les prix de l’énergie flambent. Le gouvernement a donc décidé de jouer les pompiers : le Premier ministre a convoqué un codeco énergie ce mercredi. Il n’est pas dit qu’il en sortira déjà des actions concrètes, mais le Premier ministre en a déjà égrené une série. La ministre de l’Énergie aussi. L’attirail des hommes et femmes du feu est-il adéquat ? Nous passons en revue les différentes mesures évoquées avec un économiste, Etienne de Callataÿ, professeur d’économie à l’UNamur, et un professeur spécialisé en énergie à l’École polytechnique de l’UCLouvain, Francesco Contino.
Répondre au défi environnemental passe par des actions collectives, mais relève aussi de la responsabilité individuelle. Celle-ci varie fortement entre classes sociales !
Outre s’opposer à la Russie et soutenir les Ukrainiens, nous devons aussi nous engager dans une moralisation de nos économies. Il faut tirer les leçons de la guerre.
Les riches polluent plus que le reste de la population. Sur la base de l’enquête sur le budget des ménages en Belgique, et comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les individus du quartile de revenu le plus élevé consomme de 3 à 5 fois plus de ce qui pollue beaucoup (chauffage, carburants, voyages en avion) que le quartile le moins nanti. Cela donne à la taxation de la pollution un potentiel hautement redistributif. Concilier fin de mois et fin du monde est donc parfaitement possible.
Le doute trouble, mais la certitude leurre. Ayons l’énergie du débat, aussi dans le débat sur l’énergie.
L’affirmation de l’importance de la qualité de vie, la réhabilitation des frontières, l’assouplissement de la discipline budgétaire, la perspective d’un argent gratuit pour longtemps, le télétravail, le commerce en ligne, toutes les formes de "digitalisation", la peur de la promiscuité, dans un restaurant, un théâtre ou un avion, la priorité à la santé, nombreux sont les vecteurs potentiels de changements en profondeur.
Sortir du confinement, c’est aussi ne plus se confiner à ne parler que du confinement. Et car nous en avons besoin, parlons énergie. Décision remontant à 2003, nous allons sortir du nucléaire, et cela avec un rayon d’arguments : radioactivité des déchets, danger des centrales - des suites d’une erreur humaine, d’une catastrophe naturelle ou d’un attentat -, concentration du risque d’indisponibilité, dépendance dans l’approvisionnement en matière première et prix de revient non compétitif.
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Les émissions de gaz à effet de serre détruisent nos conditions d’existence sur la Terre. Alors que nous luttons contre une terrible pandémie, une récente étude scientifique montre qu’un milliard d’êtres humains risquent de devoir migrer ou subir des chaleurs insupportables pour chaque degré supplémentaire de la température globale, dans les cinquante prochaines années. Ne rien faire, c’est accepter ce risque d’un milliard de victimes supplémentaires, migrants, malades ou morts.