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Plus de 100 milliards de dollars. C'est ce que devraient recevoir les actionnaires des cinq plus grandes majors pétrolières occidentales pour l'année 2023, estime l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Le montant devrait dépasser le record déjà enregistré en 2022 à la suite d'une année de superprofits. Alors que le monde plonge dans la crise climatique, l'industrie pétrolière persiste sur le même modèle.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Étienne de Callataÿ, économiste belge. Il est le co-fondateur et le Chief Economist d'Orcadia Asset Management. Après avoir travaillé au service d'étude de la Banque nationale de Belgique (BNB) de 1987 à 1992, il travaille au Fonds monétaire international (FMI) de 1992 à 19961. De 1996 à 1999, il est chef de cabinet adjoint du Premier Ministre Jean-Luc Dehaene, et en 1999, chef de cabinet du Ministre des Finances1. En 1999, il entre à la Banque Degroof1 dont il devient l'économiste en chef3. Il est nommé membre du Comité de Direction de la Banque Degroof en 2012. En 2015, il quitte la Banque Degroof. En 2016, Etienne de Callataÿ, avec quelques associés, fonde au Grand-Duché de Luxembourg une société de gestion de fortune nommée Orcadia Asset Management. En parallèle, il est chargé de cours invité à l'Université Catholique de Louvain4,3 (UCL) et à l'Université de Namur1. Il y dispense respectivement un cours de Macroéconomie et de finances publiques. Il a également enseigné
Les prix de l'alimentation n'ont jamais été aussi hauts depuis les années 80, contraignant certains Français à supprimer un repas dans la journée. Si la hausse des prix de l'énergie, du transport, des intrants agricoles... explique en partie l'inflation alimentaire, plusieurs études montrent que l'augmentation des marges des géants de l'agroalimentaire gonfle aussi l'addition.
En revanche, en raison de la diminution des prix sur le marché, elles seront inférieures aux prévisions cette année
La contribution de solidarité sur les profits des groupes énergétiques que TotalEnergies aura à payer en 2022 va "dépasser les deux milliards" d'euros dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, a indiqué le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné à la presse belge.Dans le périmètre de l'Union européenne et du Royaume-Uni, "nous dépassons les deux milliards de nouvelles taxes en Europe dans le cadre de la crise énergétique", a indiqué M. Pouyanné dans cette interview parue durant le week-end dans les quotidiens belges francophone L'Echo et néerlandophone De Tijd.
TotalEnergies estime à un milliard d'euros le montant de la nouvelle contribution européenne de solidarité sur les profits des groupes énergétiques qu'il aurait à payer dans six pays de l'Union européenne en 2022 si elle était mise en application partout. "Nous estimons à un milliard d'euros l'impact de la taxe de solidarité européenne" en 2022, a déclaré le directeur financier du groupe Jean-Pierre Sbraire au cours d'une rencontre avec des analystes à l'issue de la publication des résultats du groupe au 3e trimestre. "Nous serons impactés par cette taxe de solidarité européenne dans six pays en Europe: la France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, principalement sur nos activités de raffinage, ainsi que les Pays-Bas et le Danemark" pour les activités d'exploration et production, a dit le responsable.
Les Vingt-Sept veulent notamment faire face à l’envolée des prix en récupérant une partie des superprofits des producteurs d’énergie pour les redistribuer aux consommateurs.
L'Espagne est notamment en passe d'instaurer un impôt exceptionnel visant les plus riches.
- France24
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Pour les États de l'UE, qui pourraient les redistribuer aux ménages et entreprises vulnérables.
Alors que les ministres européens de l’Énergie se retrouvent ce vendredi à Prague pour débattre des propositions de la Commission, l’ONG plaide pour que davantage de grandes entreprises soient mises à contribution.
Après l’Espagne et alors que l’Allemagne veut porter le sujet au plan européen, Amsterdam va annoncer dans les prochaines semaines un plan d’aide pour les ménages pauvres et une taxation des bénéfices exceptionnels des entreprises du pétrole et de gaz. Paris semble de plus en plus isolé.
D'un côté des consommateurs étranglés par les factures de gaz et d'électricité, de l'autre des entreprises qui jonglent avec les milliards: une partie de l'Europe s'est résolue à taxer les profits exceptionnels de certains grands groupes, en particulier dans le secteur de l'énergie. Explications. Pourquoi une telle taxe?