Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
2000watts

mai 2024

On pourrait l’appeler la COP du plastique. Le quatrième des cinq rounds de la négociation lancée par l’ONU pour un traité mondial sur les plastiques s’est déroulé à Ottawa, avec 3'500 participants et 170 pays. L’objectif était de trouver un consensus afin de diminuer la pollution due aux plastiques. Le plastique est une pure émanation du pétrole et du gaz. Sans eux, pas de polyéthylène, pas de PET ou de composants synthétiques.

mars 2024

Les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à cesser les attaques contre l'infrastructure énergétique russe, avertissant que les frappes de drones risquaient de faire monter les prix mondiaux du pétrole et de provoquer des représailles de la part de Moscou. Depuis l’attaque d’une dizaine de raffineries, sur les marchés les prix ont grimpé à plus de $87 à Londres et +$80 à New York. Pire, à la pompe, l’essence américaine dépasse les $3,50 le gallon (3,6 lt) ce qui raisonne comme une douce musique aux oreilles de Trump.
Les grandes compagnies pétrolières avaient tendance à rester discrète lorsque les gouvernements et les militants les exhortaient à accélérer leur transition énergétique et à diminuer leurs émissions de CO2 et de méthane. Aujourd'hui, la situation est en train de changer. Les compagnes pétrolières n’en n’ont plus rien à faire !
En 2020, le covid avait déstabilisé l’industrie pétrolière et gazière mondiale via une subite diminution de la demande, des préoccupations climatiques grandissantes, les menaces d’une transition énergétique et l’arrivée des voitures électriques. Après cet annus horribilis, les majors pétrolières prirent des mesures drastiques pour revenir sur la scène de manière plus dominatrice et tranchante que jamais. La survie de leur business model étant en jeu, elles ont stratégiquement recréé des alliances de circonstance avec les acteurs majeurs que sont la finance et le politique et n’hésitent plus à s’attaquer frontalement aux pressions environnementales.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.

février 2024

A travers le monde, des Etats-Unis à l’Amérique latine, l’Asie et l’Europe, l’agriculture est en ébullition. Le secteur s’échauffe aussi rapidement que le climat. Les fondations de son architecture actuelle reposent sur les hydrocarbures et la finance internationale. Tout semble indiquer que ce design est en train de toucher à ses limites dans une mondialisation qui essouffle le modèle.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.

janvier 2024

Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, l’industrie du nucléaire s’est démenée afin de faire évoluer la perception médiatique et politique et de retrouver une confiance perdue. En se repositionnant comme un outil de production d’électricité à faibles émissions de CO2, le secteur semble avoir choisi une bonne stratégie. Le nucléaire représente un peu plus de 4% dans le mix énergétique mondial, mais ambitionne d’augmenter cette part de marché.

décembre 2023

Le monde n'a jamais autant consommé de pétrole avec 102,3 millions de barils de pétrole par jour (b/j) soit plus de 16 milliards de litres par jour ou une moyenne de 2 litres par habitant. Pour 2024, les prévisions dépassent les 104 millions. Alors que de nombreux pays ont dépassé leur pic pétrolier et que d'extraire plus de 100 millions de barils chaque jour devient une équation avec de plus en plus d'inconnues, quels sont les 5 plus grands extracteurs actuels? Tour d'horizon des pays qui sont à la base de notre succès économique et sur lequel tout repose.
En s’accordant sur une "transition hors des énergies fossiles" dont les contours manquent de clarté (cette transition étant ni contraignante, ni chiffrée), la COP28 rajoute du flou dans un marché déjà peu lisible. L’OPEP, le cartel du pétrole, a en effet annoncé début décembre une baisse volontaire de ses extractions pour soutenir les prix du baril et maximaliser les rentrées financières de ses membres. A l’opposé de cette stratégie, les extracteurs de schiste américains produisent à des niveaux records pour donner confiance à leurs investisseurs.

novembre 2023

Dans quelques jours va s’ouvrir la COP28 sur le climat. Alors que les participants préparent leurs armes, la victoire ne devrait pas échapper aux pétroliers et gaziers, d’autant qu’ils vont jouer sur leur terrain : aux Emirats arabes unis et avec leur arbitre, le président de la compagnie pétrolière nationale, le sultan Ahmed al-Jaber. En préambule à cette rencontre, la stratégie pétrolière mondiale a été dévoilée en septembre dernier lors du 24e congrès du World Petroleum, à Calgary. Les dirigeants ont posé les bases d’un plan facilement compréhensible et calqué sur les principes des géants du tabac.

septembre 2023

De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:

août 2023

Si les débuts sont très prometteurs, le plus grand défi pour les Américains résidera dans la maîtrise de l’entier de la chaîne de valeur, de l’accès aux matières premières à la technologie et formation de la main-d’œuvre, à la construction des réseaux de distribution et de stockage. Cependant, si l’on cumule tous les vœux de transition énergétique qui fleurissent à travers le globe, les quantités nécessaires de matières premières et de minerais essentiels seront bien supérieures à celles utilisées actuellement. D’ici à dix ans, la demande de lithium, de nickel et de cobalt sera 23 fois plus élevée.

juillet 2023

Un mois de plus passé dans une machine à laver avec essorage 1'400 tours/minute. C'est le destin du monde de l'énergie. On aurait pu croire à un truc en Russie ou un Biden qui déclenche une guerre mondiale avec une gaffe de plus. Mais, non. Au final, c'est le moment de partir en vacances, confiant dans l'avenir Ainsi le pétrole prend l'avion et rejoint l'espace. Dans le pays ou le prince William touche un salaire de $7 million par année, le Brent regarde vers le haut à $74,90 ($72,71 fin mai). Dans le pays adoptif de son frère Harry et où Spotify a viré sa femme, le WTI passe sur la barre des 70 à $70.57 ($68,47 fin mai.) à New York.

juin 2023

Récession ou pas récession, this is the question ? Si l'Economie part en sucette, le prix du baril de pétrole et des autres matières premières devraient plonger et comme le Pacifique se réchauffe, le choc thermique ne sera pas trop grand. Mais là pour ce mois, sous prétexte que les USA n'ont pas réglé leur problème de dettes, le baril plonge. Dans le pays de l'oncle Harry, le Brent surnage sur les 70$ à $72,71 ($80,33 fin avril). A New York, le WTI lui donne des sueurs froides au pétrole de schiste à $68,47 ($75,67 fin mars.)

mai 2023

De manière synchrone, deux composants essentiels à notre société et notre économie mondiale sont entrés presque simultanément dans une situation de crise: l’énergie et l’eau. Il n’est pas instinctif de relier ces deux ressources qui ont des usages différents. Si les énergies fossiles symbolisent le feu de l’enfer, la pureté se dégage de l’eau. Cependant, dans ce monde qui s’échauffe, l’un et l’autre pourraient bien être les faces d’une même pièce.

avril 2023

Alors que l’inflation trottine à travers le monde, les ménages ont de plus en plus de peine à boucler financièrement les mois. Dans l’œil du cyclone, les prix de l’énergie et notamment du méthane et du pétrole. Les majors pétrolières et gazières privées ont réalisé plus de $200 milliards de bénéfices. Bien qu’ils n'ont pas grand-chose à voir dans ces excellents chiffres, les PDG ont vu leurs salaires exploser. Tour de piste.

mars 2023

Je ne pense pas avoir un jour rencontré une personne véritablement méchante par contre, j’ai rencontré beaucoup de personnes malheureuses, peinées, jalouses… Simplement, des gens qui ont peur ou qui souffrent. Il faut sortir de la logique de l’autruche en se disant "jusqu’ici, tout va bien", il faut sortir la tête du sable et comprendre seul et collectivement les enjeux actuels et futurs. Comme disait Vincent Mignerot "Se tromper soi-même est compréhensible. Chacun fait ce qu’il peut pour gérer ses émotions. Tromper les autres est plus grave."

février 2023

Le géant français EDF se trouve en grosse difficulté financière pour terminer la construction de deux centrales nucléaires en Angleterre à Hinkley Point C. Devant une augmentation pharamineuse des coûts, le partenaire chinois, CGN, est sur le point de renoncer à passer à la caisse. La facture du chantier, initialement devisée à €20 milliards en 2016, continue de grimper pour atteindre €36 milliards et le compteur continue de tourner.
Comme le montrent les résultats financiers des compagnies pétrolières et gazières, l’année 2022 a été prodigieuse et dépasse les attentes. Au cœur de la crise énergétique, les cinq plus grandes entreprises privées – ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total – ont cumulé plus de 180 milliards de dollars de bénéfices. Si, en 1971, ces géants détenaient 32% des extractions d’hydrocarbures à travers le monde, ce chiffre n’a cessé de diminuer pour atteindre 9% aujourd’hui.

janvier 2023

Les deux géants américains du pétrole et du méthane (gaz naturel) ExxonMobil et Chevron vont certainement annoncer plus de $100 milliards de bénéfices pour l’année 2022. De son côté, le géant de l’Arabie Saoudite, Saudi Aramco va largement dépasser les $160 milliards de bénéfices. BP, Shell et Total boucleront la boucle pour dépasser les $300 milliards de profits.

décembre 2022

Le soleil ça permet aussi de faire pousser des trucs comme des arbres, de l’herbe, des pastèques ou des pommes de terre. La biomasse, si elle n’est pas détruite par des pluies diluviennes, un nuage de sauterelles, un incendie, le manque d’eau, des ravageurs locaux ou importés et bien ça a l’air sympa de loin quand même pour produire de l’énergie utile aux humains ou des balades aussi champêtres que romantiques. Mais de près, avec des chiffres et des calculs, est-ce que la bioénergie serait pertinente pour la transition des sociétés humaines ? A vos calculettes et règle de trois : 5,4,3,0

novembre 2022

La crise énergétique serait-elle en train de rebrasser les cartes mondiales de la géopolitique? Effets de bord imprévus de la guerre en Ukraine, les préoccupations urgentes en matière de sécurité énergétique de l’Europe diminuent l’accès à l’énergie dans les pays les moins nantis. Avec des budgets illimités, Bruxelles aspire le gaz et le charbon sur les marchés financiers. Ainsi, les pays européens se permettent de débourser sans compter pour acheter du gaz méthane alors que les nations plus pauvres, comme le Pakistan ou le Bangladesh, ne peuvent rivaliser en termes d’imprimantes à billets.

octobre 2022

L'Agence internationale de l'énergie vient de publier son nouveau rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiales. L’AIE a été fondée suite à la crise pétrolière de 1973 par les pétroliers. Dans l’édition de la World Energy Outlook 2022, Fatih Birol, directeur, annonce que nous arrivons dans 7 ans à un plateau d’extraction de charbon, de gaz méthane et de pétrole et que nous nous dirigeons vers une augmentation de la température de +2,5 degrés.
Dans le monde de l’électricité, du pétrole et du gaz, l’augmentation des prix est pratiquement la seule alarme audible pour les citoyens. Tant que les prix évoluent sous les radars, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, mais quand l’essence dépasse un certain seuil psychologique, le rêve américain s’écroule et la panique gagne. Même l’impact de la destruction des gazoducs Nord Stream, qui relient la Russie à l’Allemagne, reste illisible et trop complexe pour sortir le consommateur de sa torpeur.
La réunion de l’OPEP+ aura duré 30 minutes. La décision est tombée : -2 millions de barils par jour en moins sur les marchés. Officiellement, le motif est "l'incertitude qui entoure les perspectives de l'économie mondiale et du marché pétrolier". Comprenez : avec la récession qui arrive, mieux vaut baisser les extractions avant que les prix ne s’écroulent. Cependant, des autres lectures peuvent être faites : un bras de fer avec le G7, un clin d’oeil à Joe Biden dont les élections de mi-mandat redoutent la hausse des prix de l’essence. Quid de l’inflation et de la récession. On analyse tout ça !

septembre 2022

Produire beaucoup et pas cher avec de l'énergie pas cher et beaucoup de main-d’œuvre pas chère pour faire pas cher. Voilà, résumé en quelques mots, les fondements de notre système économique mondial. Cependant, un problème majeur actuel c’est que ça pollue un chouïa (dont du CO2) et une solution pourrait être d’électrifier l’ensemble du secteur du transport. Est-ce qu’en électrifiant les transports et surtout les véhicules particuliers, ne serions-nous pas en train de lâcher la proie pour l’ombre ? Mais au fait, quel est le rôle du transport ?

juillet 2022

Les entreprises pétrolières et gazières américaines ExxonMobil et Chevron ainsi que les géants européens ont pulvérisé leurs bénéfices durant le deuxième trimestre (avril à juin). On ne connait pas encore les chiffres des entreprises nationales comme Saudi Aramco ou les Russes, mais les profits sont immenses. Si l'on prend les cinq majors pétrolières occidentale: Exxon, Chevron, Shell, BP et TotalEnergies, les bénéfices frisent les $50 milliards durant les 3 mois. Au niveau mondial, le bénéfice dépassera les $100 milliards. Les grandes majors vont utiliser cette manne pour racheter leurs actions et distribuer de juteux dividendes.
Les centrales électriques allemandes à charbon ont de plus en plus de mal à s'approvisionner en matière première. Déjà que le charbon devient aussi rare qu'un jour en dessous de 40 degrés sur les routes du Tour de France, en plus la baisse du niveau des eaux du Rhin vient compliquer les livraisons. La Suisse est également impactée car ses approvisionnements en produits pétroliers, notamment le diesel et le mazout de chauffage, transitent par le Rhin en raison de la baisse du niveau des eaux, selon un rapport publié par l'agence Bloomberg. Bloomberg cite des données gouvernementales et montre que le niveau d'eau du Rhin est à son plus bas niveau depuis 2007 pour cette période de l'année. Plus en aval, la Hollande fait face au même problème pour la livraison de matériel pour ses usines qui se trouvent le long du Rhin.