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Crutzen

avril 2024

Au terme d’un travail de quinze ans, l’Union internationale des sciences géologiques a voté contre l’inscription de l’anthropocène en tant que période géologique. Mais la décision est loin de faire consensus.

août 2021

“Le climat, c’est une question de justice. C’est vraiment le cœur du sujet. Et pour y contribuer, il faut se mobiliser pour pousser le système politique qui permet cette situation à évoluer.”
Tout a commencé par une exclamation soudaine, le 26 février 2000, du chimiste Paul Josef Crutzen (1913–2021) à Cuernavaca au Mexique. Crutzen, météorologue et chimiste, Néerlandais avait reçu le prix Nobel en 1995 pour ses découvertes au sujet de la disparition de la couche d’ozone. Il avait démontré que si les industriels continuaient à émettre des gaz chlorofluorocarbones, c’est toute la vie sur Terre qui serait menacée, d’où la signature du Protocole de Montréal en 1987 pour mettre fin à cette pollution de la haute atmosphère.

mars 2021

L’Anthropocène, cette nouvelle époque géologique déterminée par l’homme, s’est imposé comme la notion résumant la complexité des dégâts écologiques actuels. Mais le terme a gagné en popularité sans jamais être réellement défini. L’enjeu de son contenu est pourtant majeur car l’Anthropocène ne questionne ni plus ni moins que le récit de notre évolution. Et conditionnera donc le débat sur les solutions à la crise que nous traversons.

février 2021

Il faut revenir 20 ans en arrière, s'enfermer dans une salle de réunion d’un hôtel mexicain, pour assister à «l'invention» de l'Anthropocène. Une cinquantaine de scientifiques est réunie pour discuter des orientations du Programme International Géosphère Biosphère. Alors que les prises de paroles se succèdent, l'un des participants montre des signes d’impatience. Il s'agit du prix Nobel Paul Crutzen, décédé en janvier 2021.

janvier 2021

Les traces de l’activité humaines sont devenues tellement importantes que nous sommes entrés dans un nouvelle ère géologique : l’Anthropocène. C’était la thèse, célébrissime, défendue par le chimiste de l’atmosphère néerlandais Paul Josef Crutzen, qui s’est éteint hier. Lui qui appelait à réduire notre empreinte sur la nature en laissera une, indélébile, dans la pensée écologique. Formé en météorologie à l’université de Stockholm, Paul Crutzen dirigea le prestigieux institut Max-Planck de 1980 à 2000 – et obtiendra, au passage, le prix Nobel en 1995 pour le travail mené, avec Mario J. Molina et Frank Sherwood Rowland, sur la décomposition de l’ozone.