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L'Union européenne a annoncé mercredi le lancement d'un label sur les émissions de CO2 dans le transport aérien, afin de promouvoir les vols les moins polluants.Ce label, qui sera opérationnel à partir de juillet 2025 mais ne sera pas obligatoire, est destiné à "calculer de manière claire et fiable" les émissions de gaz à effet de serre des vols.A partir de l'été, les passagers pourront "visualiser et comparer les émissions estimées de leurs vols", afin de prendre "des décisions d'achat plus éclairées", assure la Commission européenne dans un communiqué.
En raison des sanctions imposées à Moscou après l’invasion de l’Ukraine, le secteur traverse une zone de fortes turbulences, montre l’enquête de “Novaïa Gazeta Europe”. Obligées de se fournir en pièces détachées au marché noir, les compagnies enregistrent des pannes à répétition.
Plus de 5 milliards de passagers, plus de 1 000 milliards de dollars de ventes… Les compagnies aériennes s’attendent à une croissance spectaculaire de leur activité. La nouvelle est d’autant plus inquiétante pour le climat que les retards de livraison d’avions neufs, moins émetteurs de CO2, vont dégrader le bilan carbone du secteur.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Ils prônent la transition tout en polluant. 126 jets privés de grandes entreprises et de gouvernements ont atterri à Bakou lors de la 1ʳᵉ semaine de la COP29, selon une enquête de Reporterre et du collectif Mémoire vive.
Alors que de nombreux chercheurs et industriels étudient les effets des «contrails» sur le réchauffement, une ONG suggère de modifier à la marge les trajets des appareils pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Utilisés par moins de 0,01 % de la population dans le monde, les avions d’affaires ont vu leurs émissions augmenter de 46 % depuis 2019, selon une étude publiée ce jeudi 7 novembre.
Les personnes qui voyagent régulièrement en avion vont-elles bientôt être plus taxées que les autres voyageurs?
L’avionneur américain a annoncé vendredi une réduction dans les prochains mois d’environ 10 % de ses effectifs mondiaux. Direction, cadres et employés, toutes les catégories sont concernées.
Le Réseau Action Climat propose une série de mesures pour « réduire le trafic aérien de manière juste et efficace ». L’idée la plus notable consiste à taxer plus fortement les voyageurs qui prennent souvent l’avion.
A l’occasion d’une grève de la jeunesse ce vendredi, les activistes de Fridays for Future demandent la mise en place d’une taxe pour les voyageurs fréquents en avion. Elle s’alourdirait pour ceux qui s’envolent plusieurs fois par an.
Le gouvernement de droite a annoncé ce mardi vouloir revenir sur la taxe sur le transport aérien mise en place par la gauche en 2018. Les ONG de défense de l’environnement critiquent cette décision.
Cette décision intervient après un incident survenu lors d’un vol de la compagnie chilienne Latam au cours duquel l’avion avait soudainement perdu de l’altitude, blessant une cinquantaine de passagers.
Les avions commerciaux récents sont conçus pour voler à des altitudes supérieures à douze kilomètres, où l’air se fait plus rare. Cela permet de réduire la traînée aérodynamique et, par conséquent, la consommation de carburant, diminuant ainsi les émissions de carbone par passager-kilomètre. Cependant, selon une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College de Londres, cette stratégie d’efficacité énergétique a un effet secondaire inattendu : la formation accrue de traînées de condensation persistantes qui piègent la chaleur dans l’atmosphère.
Des activistes pour le climat du groupe Last Generation ont mené des actions coordonnées dans plusieurs aéroports allemands. Ces manifestations ont entraîné la suspension des vols dans au moins deux d’entre eux, ont indiqué le groupe et la police.
D'après une étude, les avions modernes volant à haute altitude créent des traînées de condensation qui durent plus longtemps que celles des modèles plus anciens (volant plus bas). Ainsi, ces traînées persistantes contribueraient davantage au changement climatique que le carbone produit par la combustion du carburéacteur.
Prix élevés, demande trop faible, incertitudes : la production de carburants aériens durables en Europe traverse une zone de turbulences.
C’est donc ça, le monde d’après ? Pour la première fois depuis la pandémie de Covid-19, la fréquentation des aéroports européens a dépassé au premier semestre les niveaux de 2019, a annoncé ACI Europe, leur principale association, le 31 juillet. En raison d’une hausse de 9 % du nombre de voyageurs sur un an entre janvier et juin, le trafic sur ces plateformes a été supérieur de 0,4 % aux volumes de la même période il y a cinq ans, a précisé ACI Europe. Son directeur, Olivier Jankovec, a estimé que « le (...)
Air New Zealand, leader du transport aérien néo-zélandais, a surpris le secteur en abandonnant son objectif de réduction de l'intensité carbone pour 2030.
Le manque croissant de kérosène empêche les aéroports nippons d’assurer cent quarante vols supplémentaires par semaine, et ainsi de réaliser les aspirations touristiques du pays.
Une dizaine de militants du collectif "Doe Deurne Dicht" ont bloqué l’entrée du terminal des jets privés de l’aéroport d’Anvers samedi pour dénoncer l’impact de ces derniers sur le climat.
Le trafic aérien à l'aéroport de Francfort a partiellement repris jeudi matin à la suite d'une action menée par des militants pour le climat. Le trafic reste perturbé.
L’entrepreneur Thomas Guyot alerte, dans une tribune au « Monde », sur la contradiction entre la hausse du trafic aérien et ce que l’on sait de son incidence sur le climat.
Le trafic aérien a repris à l'aéroport de Cologne-Bonn, à la suite d'une action menée par des activistes climatiques mercredi matin.
Le trafic aérien se porte bien, merci pour lui. Cela vaut autant pour le transport de passagers que de marchandises. Ce dernier profite notamment de l’explosion des commandes en ligne sur des plateformes comme Shein ou Temu. De quoi faire les beaux jours de l’aéroport de Liège, toujours plus au centre de ce business aux conséquences sociales et environnementales pourtant désastreuses.
Les compagnies aériennes s’attendent à transporter deux fois plus de passagers dans 20 ans, une croissance surtout nourrie par l’Asie, a annoncé jeudi leur principale organisation mondiale.
Après la commune d'Awans, une coalition transfrontalière de 11 villes et communes du Sud-Limbourg s'adresse à nouveau au Conseil d'État contre le nouveau permis délivré par le gouvernement wallon pour Liege Airport.
Selon une étude britannique, bien que les déplacements internationaux ne représentent que 0,4 % des voyages, ils sont responsables de 59,1 % des émissions de CO2. Des résultats clairs qui donnent un aperçu des impacts positifs qui pourraient être obtenus par un simple changement de comportement.
Alors que les vacances approchent, un rapport de Greenpeace démontre que l’offre de trains pour voyager en Europe est bien inférieure à ce qu’elle pourrait être. Et surtout qu’elle est largement concurrencée par l’avion, pourtant plus polluant…
Communiqué de presse co-signé par Canopea, la SSMG (Société scientifique de médecine générale), la Belgian Lung Fundation, la Fédération des maisons médicales. Une nouvelle étude (ici le briefing, ici l’étude) menée par le groupe environnemental Transport & Environment (T&E) indique que des milliers de cas d’hypertension artérielle, de diabète et de démence en Belgique et en Europe pourraient être liés aux minuscules particules émises par les avions.