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Dans le sud de la France, l’augmentation de l'exploitation des carrières de graviers pourrait mettre en danger les eaux souterraines.
- Novethic
De plus en plus de sportifs font une croix sur certaines compétitions en même temps que l'avion. Mais s'il n'y a pas de char à voile en remplacement, comme le proposait ironiquement l'entraîneur du Paris-Saint-Germain, ces sportifs de regrettent rien. Ils trouvent des compromis pour poursuivre leur carrière et inventent de nouveaux modèles plus durables pour le sport.
À Saint-Colomban, en Loire-Atlantique, le niveau des puits inquiète et des étangs sont parfois à sec. Une tension sur l’eau que des riverains imputent à l’exploitation d’une carrière de sable.
En marche carrière. Soutenus par les Soulèvements de la terre, cinq collectifs lancent un appel à un rassemblement commun ce week-end pour lutter contre le développement des carrières de sable et la bétonisation de la métropole nantaise.
Un an après les premiers « discours de désertion » dans les grandes écoles, des diplômés bifurqueurs rappellent leur refus de rejoindre « les rangs privilégiés d’une guerre menée par le monde marchand contre le vivant ». La tribune ci-dessous a été rédigée par certains membres du discours d'Agro ParisTech en 2022, les collectifs Les Désert'heureuses et Vous N'êtes Pas Seuls. Elle revient sur le phénomène de désertion des diplômé·es dans un contexte de guerre sociale ravivée par la réforme des retraites.
Si la finance et la défense du climat semblent s'apparenter à deux univers antinomiques, Thomas Wagner, le fondateur de BonPote, a osé la transition. Non sans complications.
Stan Thuret a pris une décision radicale. Le skippeur français, 25e de la dernière route du Rhum en Class40, a annoncé dans un long message publié sur Facebook à la mi-février qu’il mettait fin à sa participation aux épreuves de course au large, et donc à sa carrière, pour « raison écologique »...
Des ingénieures et des ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s'engager collectivement dans les luettes, amorcer un virage écologique radical et dessiner d'autres modalités d'existence. Témoignages.
Wallonie: L’adoption du nouveau « Code minier » est prévue pour 2023. L’exploitation de ces ressources est une question fondamentale qui mérite d’abord une concertation citoyenne la plus large et la plus médiatisée possible.
Les opposants aux projets d’extension d’exploitation de Lafarge et GSM-Granulats à Saint-Colomban ont occupé les deux sites jeudi 29 septembre.
Cette mobilisation intervient alors que le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du pays de Retz envisage d’octroyer une dérogation aux règles du Schéma de cohérence territoriale qui protègent actuellement les 70 hectares de terres convoitées par Lafarge et GSM pour étendre les carrières.
Inquiets face au réchauffement climatique, des étudiants formés dans de prestigieuses écoles d'ingénieurs quittent certaines filières, comme l'aéronautique, pour se réorienter vers des activités professionnelles moins productrices de gaz à effet de serre.
Argent dans la Sarthe, antimoine en Vendée, or dans la Creuse, tungstène en Ariège… le sous-sol français recèlerait bien des trésors. Depuis quelques années, de nombreux permis exclusifs de recherche (PER) sont octroyés à quelques aventuriers de l’industrie minière. Objectif affiché : fournir en métaux le monde de demain, ses grands projets d’infrastructures, son marché de l’armement, sa « croissance verte » faite d’une multitude d’objets high-tech, de voitures électriques et de parcs éoliens. Non sans humour, les huit courts chapitres de cet ouvrage documenté dévoilent les menaces du « renouveau minier » français, les pollutions qu’il implique, ses faux-semblants écologiques et ses tentatives d’échapper au débat public. Du Pays basque à la Bretagne en passant par la Guyane, les résistances et les propositions d’alternatives se multiplient. Ce livre est un appel à les rejoindre.