Sélection du moment:
Le 9 octobre 2022, il y a un peu plus d’un an, des scientifiques membres du collectif Scientifiques en rébellion organisaient, conjointement avec Extinction Rébellion, l’occupation de la grande galerie de l’évolution du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), à Paris. L’objectif, alerter sur l’urgence de la situation écologique, dénoncer l’inaction politique et informer les visiteurs des causes aussi bien que des conséquences du dérèglement climatique.
Le week-end du 17 juin, une manifestation co-organisée par les Soulèvements de la Terre et des collectifs opposés au projet de ligne ferroviaire Lyon-Turin a ravivé l’espoir d’une victoire.
La proposition de loi présentée par la NUPES pour interdire les vols d’avions personnels a été rejeté dans la soirée de jeudi. Pour la députée Christine Arrighi, le gouvernement joue à la politique…
Ralentir ou périr, l’économie de la décroissance, écrit par Timothée Parrique chercheur en économie écologique à l’Université de Lund en Suède et paru aux éditions du Seuil à l’automne 2022, pose les bases de ce qui pourrait être la voie à suivre pour un futur radicalement différent, plus juste et égalitaire face au déclin économique, social et écologique de notre monde.
Le 19 septembre 2022, une étude publiée dans Nature Climate Change alertait sur les nouveaux dangers représentés par la diminution radicale du nombre d’arbres en zone urbaine. Si aucune mesure d’atténuation n’est entreprise d’ici l’horizon 2050, deux tiers des espèces d’arbres et d’arbustes pourraient être en situation de risque dans les villes du monde entier avec des conséquences désastreuses sur la qualité de vie et l’habitabilité de nos villes.
Dans un rapport publié le 11 juillet 2022, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a appelé à cesser de considérer la nature comme une source de profit afin de mieux préserver le vivant.