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L'industrie du plastique en Europe "n'a pas capté la croissance mondiale" et "perd des parts de marché" face à l'Asie, l'Amérique du Nord et le Moyen-Orient, indique mardi Plastics Europe, l'association européenne des producteurs de matières plastiques, dans son bilan annuel."Notre industrie du plastique européenne est en difficulté" et connaît "une perte de compétitivité préoccupante", a déclaré Jean-Yves Daclin, directeur général de Plastics Europe France, lors de la présentation des chiffres 2022 de l'économie circulaire des plastiques en Europe.
L’objet de cette étude consiste à vérifier si ces deux différentes approches théoriques se confirment et concrétisent ou non dans la pratique, en observant la manière dont différents acteurs publics ont pu se saisir du concept de résilience. Comment la mobilisation de ces concepts influe-t-elle les politiques publiques ? De quelle manière impacte-t-elle l’organisation de l’administration et sa posture vis-à-vis des autres acteurs ? Quels effets a-t-elle sur les politiques connexes, comme les politiques climatiques, le soutien à l’innovation sociale ou encore les pratiques de veille et de prospective ?
- rtbf
Depuis le 1er janvier 2024, il y a du changement en mer. L'Union européenne a décidé d'étendre progressivement son système d'échange de quotas d'émission (SEQE) au transport maritime. Il faut dire que ce secteur, longtemps resté hors des viseurs des décideurs politiques de par sa dimension transfrontalière et commerciale, représente, au même titre que l'aviation, une part importante des émissions. À lui seul, il comptabilisait environ 3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde en 2022.
- Afp
L'UE a conclu jeudi un accord pour réformer son marché de l'électricité, notamment afin de favoriser l'investissement dans les énergies décarbonées - y compris l'atome -, à la suite d'âpres débats sur l'encadrement du soutien public aux centrales nucléaires existantes.
La plupart des textes-clés du Pacte vert européen, annoncé par Bruxelles en 2019, ont été reportés, rejetés ou vidés de leur substance. Longtemps garantes du verdissement des Etats membres, les institutions communautaires opèrent un recul général sur la question environnementale, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Le marché automobile européen a connu en juillet son douzième mois de croissance d'affilée, dépassant 851.000 immatriculations, alors que les voitures diesel ont repris le dessus sur les ventes d'électriques, a annoncé mercredi l'association des constructeurs (ACEA).
Devoir de vigilance européen : Une "révolution juridique" en marche pour réguler les multinationales
- Novethic,Le devoir de vigilance européen fait un bond en avant. Les eurodéputés ont voté avec une large majorité la directive qui contraint les multinationales à respecter les droits humains et environnementaux sur l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement. Si le Conseil européen et la Commission doivent encore se prononcer, le signal est fort.
Taxe carbone aux frontières, fin des quotas gratuits, extension du marché carbone aux particuliers mais aussi aux secteurs maritime et aérien, création d’un fonds social pour le climat... Les députés européens ont adopté mardi 18 avril cinq textes clés pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
Le Parlement européen doit adopter mardi plusieurs textes clés du plan climat de l'UE, dont la vaste réforme de son marché carbone et la "taxe carbone" aux frontières pour verdir ses importations, après l'accord trouvé mi-décembre avec les Etats membres. Les eurodéputés voteront en outre mercredi sur un règlement interdisant l'importation de produits issus de la déforestation.- Réforme du marché carbone -Cette réforme doit permettre de concrétiser les ambitieux objectifs de réduction des gaz à effet de serre du plan climat des Vingt-Sept.
Le Parlement européen a approuvé mardi une série de mesures visant à réduire les émissions de CO2 dans l’UE, dont une réforme du marché du carbone qui devrait faire grimper le coût du droit à polluer en Europe.
Les députés européens ont voté cinq textes clefs ce mardi 18 avril pour réformer le marché carbone. Ainsi, les quotas pour le «droit à polluer» des industries devront diminuer plus rapidement.
Sans surprises, le « Plan industriel vert » de l’Union européenne refuse toute logique de planification ou de redistribution. C’est sur une matrice incitative qu’il est fondé : une série d’entreprises seront éligibles à des fonds publics et leur accès aux financements de marché sera facilité. Outre la confiance démesurée que ce plan accorde à l’hydrogène sur le plan de l’énergie, il est d’ores et déjà critiqué pour sa carence d’investissements publics dans le domaine des transports.
Le mécanisme ETS (Emission Trading Scheme) a récemment été revu et il en est ressorti une nouvelle tendance : ces dernières années, le prix du carbone est d'abord passé de 5 à 20€ la tonne où il a stagné jusqu'en 2021 avant de grimper et d'atteindre, cette semaine de fin février, un record à plus de 100 euros la tonne.
La Commission européenne carbure sur une réforme du marché de l’électricité. L’Espagne, qui a montré avec son modèle comment gérer la crise de l’énergie, était attendue avec son “non-paper” et ses idées. Une chronique signée Charles Cuvelliez et Patrick Claessens, École Polytechnique de Bruxelles, ULB.
D'après une étude récente, les pays d'Europe de l'Est subissent de façon croissante les conséquences des habitudes de (sur)consommation des pays de l'Union Européenne.
En 2005, l'Union européenne s'est dotée d'un système d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre, plus communément appelé "marché du carbone". Il fait payer les entreprises en fonction de leur impact sur le changement climatique, les incitant à progressivement baisser leurs émissions dans l'UE. Eurodéputés et Etats membres ont trouvé un accord le 18 décembre pour le réformer.
Ce week-end, un autre accord majeur a été finalisé au sein des instances européennes : celui qui concerne la réforme du marché carbone, véritable pilier de la politique climatique de l’Union européenne. Fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition... À l'issue d'âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l'UE se sont entendus pour relever les ambitions et étendre le champ de son marché carbone.
Les États membres de l'Union européenne ont trouvé un accord sur une vaste réforme de son marché carbone, dimanche. Le texte prévoit la suppression progressive des "droits à polluer" gratuits, une taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures ou encore la création d'un fonds social pour la transition.
Fin des « droits à polluer », taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition… Quelles sont les principales dispositions de la vaste réforme du marché carbone de l’Union européenne approuvée dimanche ?
A travers sa réforme du marché du carbone, 'l’Europe privilégie les industries et échoue à protéger la planète et...
Le Parlement européen, la commission et les Etats membres sont parvenus à un accord pour mettre en place une « taxe carbone aux frontières ». Un mécanisme inédit destiné à verdir les importations industrielles en faisant payer les émissions carbon...
Le marché carbone, basé sur le principe du pollueur-payeur, est une chimère, selon le WWF Europe. L'ONG publie un nouveau rapport qui montre les défaillances de ce système d'échange de quotas carbone mis en place depuis 2005 et censé participer à la décarbonation de l'industrie européenne. Sa réforme est justement en cours de discussion au sein du trilogue européen.
La volte-face allemande et les projets envisagés par plusieurs pays de l’UE illustrent la résurgence de l’atome sur fond de crise énergétique, analyse le magazine hongrois “Mandiner”.
Tous les flux financiers se dirigent vers les États-Unis, provoquant de fortes secousses dans le reste du monde.
Dans son discours annuel sur l’état de l’Union devant les eurodéputés à Strasbourg, la présidente de la Comission Ursula von der Leyen fait ce mercredi plusieurs annonces face à la flambée des prix de l’énergie.
Dans l'immédiat, plusieurs pistes sont sur la table pour répondre à l'urgence de l'hiver prochain.
Bien que se présentant comme une entité soucieuse de la préservation de l’environnement, l’Union Européenne continue de fabriquer pour le reste du monde ces produits qu’elle interdit sur son territoire, dénonce dans une tribune au « Monde » un collectif de représentants d’ONG et de scientifiques.
Penser l’impact de la guerre en Ukraine bien sûr, et les tensions déjà bien réelles qu’elle occasionne sur le marché de l’énergie mais qui pourraient s’aggraver si Vladimir Poutine maintenait fermé le gazoduc Nord Stream 1. Mais penser aussi plus loin, pour lutter contre le dérèglement climatique dont on peut mesurer ces derniers jours les conséquences. Ces deux urgences ont remis un mot au goût du jour : «sobriété». La Commission européenne a présenté mercredi sa boîte à outils pour inciter les Vingt-Sept à baisser de 15% leur consommation d’énergie. Le président français dans son interview télévisée du 14 Juillet a, lui aussi, utilisé le mot «sobriété», le gouvernement planchant sur un plan national.
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Alors qu’il les avait rejetés il y a deux semaines, le Parlement européen a finalement adopté trois textes clés du plan de lutte de l’Union européenne (UE) contre le changement climatique le 22 juin.