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Une société chinoise a mis au point des lunettes très particulières, en vente depuis peu. Selon le fabriquant, cette monture serait capable d’aider les personnes aveugles et malvoyantes notamment grâce à une caméra mais surtout, à un système baptisé Ally se basant sur un mélange des intelligences artificielles les plus populaires du moment.
Dans la pénombre des comptoirs, les conversations murmurent toutes la même inquiétude : « Plus de paracétamol ? » « Vos insulines sont en rupture aussi ? ». Cette année, alors que l’automne pointe, les pharmacies françaises n’échappent pas à la spirale d’un problème devenu familier… mais jamais tout à fait normal. Derrière les vitrines, la pénurie de médicaments s’installe, met en tension le système de santé et questionne chacun sur la fragilité d’un accès que l’on croyait acquis. Entre absence de traitements et file d’attente chez le pharmacien, le malaise s’intensifie, relayé jusque dans les familles et les médias. Pourquoi les rayons se vident-ils de plus en plus vite, et comment en est-on arrivé là ?
Dans l’éventualité où une urgence médicale se déclare à des millions de kilomètres de la Terre, un retour ou une simple téléconsultation avec un médecin ne sont pas vraiment des options envisageables. Dans cette optique, la NASA s’est associée au géant Google pour la mise au point d’un système IA de support clinique pour ses futures missions du programme Artemis.
Dans un contexte actuel de résistance des bactéries aux antibiotiques, la recherche d’alternatives bat son plein. En France, des scientifiques ont focalisé leur attention sur la phagothérapie, c’est à dire le recours à des virus bactériophages. Le fait est que cette méthode est loin d’être une nouveauté, puisque datant de la première moitié du XIXe siècle.
Une étude menée sur près de 25 000 personnes en Taïwan révèle que l’exposition prolongée aux vagues de chaleur accélère le vieillissement et augmente la vulnérabilité aux problèmes de santé. Les effets seraient comparables à ceux provoqués par le tabagisme ou la consommation d’alcool et constituent un signal d’alarme quant aux impacts directs du réchauffement climatique sur notre santé à long terme.
Longtemps cantonnée à l’industrie et à la création de prototypes, l’impression 3D s’impose désormais dans les établissements de santé français. Ce qui relevait de la science-fiction est désormais une réalité tangible : en quelques heures seulement, il est possible de façonner des pièces sur-mesure, directement à l’hôpital. Cette avancée bouleverse silencieusement les habitudes du corps médical.
On parle souvent du VIH, du COVID-19 ou du VPH. Mais derrière ces acronymes familiers, il existe un virus plus silencieux, plus discret, mais tout aussi menaçant. Le HTLV-1, découvert en 1980, infecte des millions de personnes à travers le monde, et jusqu’à récemment, il échappait à toute tentative de traitement. Une récente avancée scientifique pourrait toutefois changer la donne.
Les lacs et les mers sont de plus en plus touchés par d’importants épisodes de prolifération de phytoplancton. Malheureusement, ce phénomène que le réchauffement climatique et l’intensification des activités humaines favorisent ont des conséquences multiples déjà observables et ce, pas seulement sur les humains. […] En 2020 au Sénégal, une dermatite aiguë sévère a impacté un millier de pêcheurs durant près d’une année entière. Or, cette maladie inflammatoire chronique de la peau avait une origine mystérieuse jusqu’à la parution d’une étude scientifique évoquant la prolifération dans l’eau d’une micro-algue marine microscopique – la Vulcanodinium rugosum – libérant une toxine puissante : la Portimine A. Des nécroses cutanées identiques ayant la même cause ont été observées chez des baigneurs à Cuba plusieurs années auparavant.
Véritable fléau mondial, les microplastiques sont présents un peu partout et de plus en plus, la question de leurs impacts sur la santé humaine se pose. Ces derniers franchissent en effet les barrières naturelles et pénètrent les poumons, le cerveau ainsi que d’autres organes, déstabilisant nos défenses les plus basiques.
Interdit en France en tant qu’additif alimentaire depuis quelques années, le dioxyde de titane est un cancérigène possible. Faisant l’objet d’une utilisation sous forme de nanoparticules, ce composé a été récemment retrouvé dans différents laits. De plus, les sources d’exposition ne manquent pas puisque le dioxyde de titane se trouve également dans plusieurs produits de soin, cosmétiques et autres médicaments.
Dans les profondeurs de notre anatomie se trouve un réseau nerveux si crucial que sa simple section provoque la mort instantanée. Pourtant, ce « grand nerf » recèle un secret thérapeutique que les médecins n’ont découvert que récemment : il peut commander à notre corps de se guérir lui-même. Une révolution médicale vient de franchir une étape décisive avec l’approbation du premier implant capable d’exploiter ce pouvoir naturel pour traiter une maladie auto-immune dévastatrice.
Des résultats prometteurs obtenus ces dernières années sur des modèles animaux laissent entrevoir la possibilité, plus proche que jamais, d’appliquer l’édition génétique au cerveau humain. Alors que la technique a déjà fait ses preuves dans le traitement de maladies sanguines ou oculaires, les affections cérébrales semblaient, jusqu’à récemment, inaccessibles. Les chercheurs espèrent désormais lancer les premiers essais cliniques dans les prochaines années.
Peu problématique en France, l’amibe mangeuse de cerveau Naegleria fowleri nécessite la plus grande prudence en cas de voyage dans certains pays chauds. Selon les experts, sa prolifération pourrait être favorisée par l’actuel réchauffement climatique.
Elle n’avait pas pu écrire son propre nom depuis deux décennies. Audrey Crews, aujourd’hui quadragénaire, vient pourtant de le faire à nouveau — non pas avec sa main, mais uniquement par la pensée. Cette prouesse, rendue possible par un implant cérébral développé par Neuralink, incarne l’émergence concrète d’une nouvelle ère : celle de la fusion entre le cerveau humain et la machine.
Some experts tee up public comment on EPA report calling fossil fuel concerns overblown, as others fast-track review
Une allergie presque inconnue en France est en train de se propager à une vitesse inquiétante aux États-Unis. Ce syndrome, appelé syndrome alpha-gal, déclenche une réaction allergique à un aliment que l’on consomme régulièrement : la viande.
Nonylphenol is a toxic xenobiotic compound classified as an endocrine disrupter capable of interfering with the hormonal system of numerous organisms. It originates principally from the degradation of nonylphenol ethoxylates which are widely used as industrial surfactants. Nonylphenol ethoxylates reach sewage treatment works in substantial quantities where they biodegrade into several by-products including nonylphenol. Due to its physical–chemical characteristics, such as low solubility and high hydrophobicity, nonylphenol accumulates in environmental compartments that are characterised by high organic content, typically sewage sludge and river sediments, where it persists.
Imaginez découvrir que l’air de votre propre domicile, celui que vous considérez comme le plus sûr au monde, contient une pollution 100 fois plus importante que tout ce que la science avait mesuré auparavant. Cette réalité vient d’être dévoilée par des chercheurs français qui ont mis au point une technique révolutionnaire pour détecter des particules si minuscules qu’elles échappaient jusqu’ici à tous les radars. Leurs résultats bouleversent notre compréhension de la contamination plastique et révèlent que nos poumons subissent un bombardement quotidien dont nous n’avions pas conscience.
Une polémique politique enflammée, des débats juridiques avant l’avis ce jeudi du Conseil constitutionnel… Et si la science s’invitait vraiment dans les discussions tendues autour de la loi Duplomb ?
La société OpenAI a récemment engagé un psychiatre, dont la principale mission sera de surveiller l’intelligence artificielle générative ChatGPT. L’expert étudiera ainsi le comportement de l’IA et devrait permettre aux responsables d’approfondir leur recherches en ce qui concerne de possibles effets néfastes sur la santé mentale des utilisateurs.
Diagnostiquer une démence n’est pas seulement une affaire de mémoire qui flanche. C’est une enquête complexe qui mobilise des batteries de tests, des spécialistes expérimentés, des semaines d’attente et, parfois, des incertitudes. Et si un outil d’intelligence artificielle permettait enfin de poser rapidement et précisément un diagnostic, à partir d’un simple scanner cérébral ? C’est la promesse de StateViewer, un nouvel assistant médical développé par la Mayo Clinic, capable d’identifier neuf types de démences, dont la maladie d’Alzheimer, avec une précision de 88 %.
Pourtant, cette démarche n’est pas sans générer d’importantes inquiétudes. Au tournant des années 2000, avec le succès du Projet Génome Humain et l’émergence d’outils puissants comme CRISPR, certains experts et citoyens ont tiré la sonnette d’alarme. La crainte d’un glissement vers une eugénie moderne — où l’on chercherait à « améliorer » l’espèce humaine par le biais de bébés sur mesure — a marqué les débats éthiques. Sans compter que notre compréhension des interactions complexes entre gènes et environnement reste encore imparfaite, laissant planer des doutes sur les impacts possibles à long terme de telles manipulations.
La chirurgie assistée par robot est déjà bien implantée dans les blocs opératoires modernes. Mais jusqu’à présent, les machines n’agissaient que sous contrôle direct des chirurgiens, comme de simples extensions mécaniques. Une équipe américaine vient pourtant de franchir un cap spectaculaire : un robot a réussi à effectuer, de manière autonome, une ablation complète de la vésicule biliaire, tout en réagissant à des instructions vocales et à des imprévus en temps réel. Une avancée qui rapproche l’intelligence artificielle de la pratique médicale humaine.
Et si l’on pouvait détecter les maladies d’un enfant avant même qu’il ne tombe malade ? C’est exactement le pari du Service national de santé britannique (NHS), qui envisage de séquencer l’ADN de chaque nouveau-né dans les dix prochaines années. L’idée ? Passer d’un système de santé qui réagit à un système qui anticipe. Une révolution est en marche dans les couloirs de la médecine moderne. Et elle commence… au berceau.
La chaleur accablante de l’été 2025 n’épargne personne, pas même ceux qu’on pensait invincibles : les jeunes. […] Traditionnellement, la chaleur extrême était l’ennemi juré des seniors et des nourrissons. Pourtant, les chiffres de cet été marquent un tournant. Les urgences voient arriver une nouvelle vague de patients : des adolescents, des jeunes adultes, parfois même des étudiants sportifs pourtant bien entraînés. […] Selon les données les plus récentes, l’été 2025 a enregistré une forte augmentation des passages aux urgences chez les jeunes pour des symptômes liés à la canicule. Vomissements, pertes de connaissance, déshydratation aiguë… la liste des complications s’allonge et s’intensifie d’année en année.
Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.
Chaque été, le débat revient : faut-il interdire la climatisation ? Trop polluante, trop énergivore, trop égoïste… En France, elle cristallise toutes les critiques, en particulier dans le milieu écologique. Mais au milieu des idées reçues et des discours moralisateurs, on oublie une chose essentielle : dans un monde de plus en plus chaud, la clim sauve des vies. Voici pourquoi il est urgent de revoir notre perception de cet outil devenu indispensable.
Le Comité d’éthique du CNRS publie un nouvel avis intitulé « Manipuler les virus, manipuler le climat ? Comment juger de ce qui est responsable en recherche ? » qui interroge les limites de certaines expérimentations à haut risque, telles que les gains de fonctions pour la modification de virus en laboratoire, ou les techniques de géoingénierie. Christine Noiville, présidente du COMETS en détaille les ambitions et enjeux.
Imaginez un parasite capable d’infiltrer votre cerveau, d’y modifier subtilement vos réactions, vos émotions, voire votre prise de risque. […] Toxoplasma gondii est un protozoaire unicellulaire dont l’hôte final est le chat. C’est chez ce félin que le parasite peut se reproduire sexuellement. Mais pour y arriver, il doit souvent passer par un hôte intermédiaire, comme un rongeur… ou un humain.
Des témoignages du monde entier affluent quant à des cas d’obsession quasi extrême envers ChatGPT, provoquant de graves problèmes de santé mentale chez certains utilisateurs — un phénomène que certains décrivent comme une « psychose induite par ChatGPT ». D’après un rapport récent, le chatbot semblerait exploiter la vulnérabilité psychologique de ses usagers, les encourageant dans des délires psychotiques plutôt que de les orienter vers des professionnels.