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impérialisme

mars 2024

Il y a 10 ans, presque sans un coup de feu, la Fédération de Russie arrachait en à peine trois semaines la péninsule de Crimée à l’Ukraine. Avec ce coup de force magistral, Vladimir Poutine défiait les Occidentaux, partagés alors entre désintérêt et impuissance. Retour sur l’acte 1 du projet russe de mise au pas de cette ancienne république soviétique.

octobre 2022

Réunis en Assemblée générale mercredi 12 octobre, 143 pays sur 193 ont condamné les « annexions illégales » de territoires ukrainiens par la Russie. Un vote massif, qui montre que le rejet de l’agression de l’Ukraine n’est pas seulement l’affaire de l’Occident. Qu’attendent la Chine et l’Inde pour condamner Moscou ?

mars 2022

La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».

septembre 2021

Pour le grand écrivain indien Amitav Ghosh, le problème posé à l’humanité par la crise écologique est avant tout géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, par une lecture historique, il replace l’Occident et sa culture de violence et de domination au cœur des enjeux contemporains. Et envisage l’avenir avec pessimisme.

mai 2021

Dans un livre Catastrophic Thinking: Extinction and the Value of Diversity (Penser la catastrophe : l’extinction et la valeur de la diversité) et dans un article The Anthropocene Is Overrated (l’anthropocène est surestimée) publié cette année dans la revue Foreign Policy, l’universitaire américain David Sepkoski, qui occupe la chaire d’histoire des sciences à l’université de l’Illinois aux États-Unis affirme que l’anthropocène est une notion surévaluée

janvier 2021

Tout commence par une question simple : pourquoi le dérèglement climatique est-il absent de notre littérature contemporaine? La crise climatique est un nouveau type d’événement, difficile à se représenter, car incompatible avec les récits et l’imaginaire qui ont structuré notre monde. Ce phénomène constitue la réfutation de nos récits, de nos histoires et de nos mythes modernes. Ghosh nous invite donc à un remaniement en profondeur de nos cadres narratifs.

juillet 2020

septembre 2019

Le roi néoclassique est nu, mais le prétendant à sa succession est-il bien légitime ? Le champ des économistes présente en effet un certain air de famille avec les intrigues d’une série télévisée fantastique à la mode, avec une même aspiration à gouverner, une intolérance au pluralisme et une tendance à brouiller les frontières entre science et politique [Fourcade, Ollion et Algan, 2015], à ceci près que les affrontements y sont plus feutrés. En l’occurrence, la famille régnante depuis près de quatre décennies, les néoclassiques, souffre d’une sérieuse crise de légitimité, face au constat maintes fois répété de l’irréalisme tant de ses hypothèses [Keen, 2014 [2001]] que de ses prédictions et ses apories face à certains enjeux primordiaux, à commencer par l’écologie et le dérèglement climatique [Pottier, 2016]. La nature ayant horreur du vide (contrairement à certains auteurs, voir Klein et Romero, 2007), il se trouve heureusement un successeur tout désigné pour reprendre le flambeau de « science [lugubre] nor