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Les flammes qui ravagent les quartiers de stars, en banlieue de Los Angeles, provoquent une onde de choc dont la portée symbolique est colossale.
Utilisés par moins de 0,01 % de la population dans le monde, les avions d’affaires ont vu leurs émissions augmenter de 46 % depuis 2019, selon une étude publiée ce jeudi 7 novembre.
Face à la crise climatique, le survivalisme est devenu l’ultime lubie des milliardaires qui planifient leur exode et tentent d’échapper au monde commun.
Yachts, bunkers, fermes autonomes... Un cortège d’entreprises se sont lancées pour accompagner les ultrariches dans leur tentative d’échapper à la catastrophe écologique et nourrir leur penchant égoïste.
Le fondateur d’Amazon utilise sa fortune pour financer des associations de défense du climat : « accepter l’argent de son ennemi, c’est l’ultime humiliation, la preuve de son incapacité de s’extraire d’un système qu’on prétend renverser ». A partir de l’accord de Paris, les scientifiques sont encadrés par des communicants qui balisent le discours à tenir : oui la catastrophe est toute proche, mais non rien n’est joué d’avance grâce à la mobilisation des élites politiques et économiques et grâce aux technologies.
Les yachts étaient au cœur d’une action de militants d’Attac le 20 mai, à Cannes. Ils dénoncent le mode de vie des ultrariches, « déconnecté des enjeux du dérèglement climatique ».
Une centaine d’eurodéputés et plusieurs économistes, parmi lesquels Joseph Stiglitz, Aurore Lalucq et Gabriel Zucman, appellent, dans une tribune au « Monde », l’OCDE et l’ONU à instaurer un impôt international progressif sur l’extrême richesse.
Dans son livre « Fin du monde et petits fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits. Jets privés, super-yachts, évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur Édouard Morena montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des (...)
Après plusieurs années de lutte, le mouvement climat revient avec une nouvelle stratégie, plus offensive : sabotages, dénonciation des ultrariches, conquête de l’Assemblée nationale...
La caste des oligarques russes incarne le capitalisme dans ce qu’il a de plus prédateur. Avec leur mode de vie ostentatoire et leurs investissements dans l’industrie extractive, ces ultrariches ravagent la planète sous le regard complaisant des élites occidentales.
Quand le commun des mortels est enjoint à réduire ses émissions de CO2, une minorité a d’autres préoccupations, comme se pavaner au large dans un yacht. Aberration sociale et écologique, ces monstres des mers constituent un monde en soi, à la fois tape à l’œil et discret. Tour d’horizon avec le sociologue Grégory Salle.
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Utilisés par moins de 0,01 % de la population dans le monde, les avions d’affaires ont vu leurs émissions augmenter de 46 % depuis 2019, selon une étude publiée ce jeudi 7 novembre.
Face à la crise climatique, le survivalisme est devenu l’ultime lubie des milliardaires qui planifient leur exode et tentent d’échapper au monde commun.
Yachts, bunkers, fermes autonomes... Un cortège d’entreprises se sont lancées pour accompagner les ultrariches dans leur tentative d’échapper à la catastrophe écologique et nourrir leur penchant égoïste.
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Les yachts étaient au cœur d’une action de militants d’Attac le 20 mai, à Cannes. Ils dénoncent le mode de vie des ultrariches, « déconnecté des enjeux du dérèglement climatique ».
Une centaine d’eurodéputés et plusieurs économistes, parmi lesquels Joseph Stiglitz, Aurore Lalucq et Gabriel Zucman, appellent, dans une tribune au « Monde », l’OCDE et l’ONU à instaurer un impôt international progressif sur l’extrême richesse.
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