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La Mer d’Aral, autrefois le quatrième plus grand lac du monde, est aujourd’hui un symbole frappant des conséquences dramatiques de la gestion environnementale hasardeuse. Située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, cette vaste étendue d’eau s’étendait sur 68 000 km² dans les années 1960. Pourtant, en seulement quelques décennies, elle s’est réduite à une fraction de sa taille initiale. Ce déclin, orchestré par l’Union soviétique, résulte d’un projet d’irrigation massif. Cet article explore les raisons de cette catastrophe, ses conséquences à long terme et les efforts de restauration entrepris.
Il y a 40 ans, en pleine guerre froide, le monde a bien failli sombrer dans l’apocalypse nucléaire. Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1983, Stanislav Petrov, officier de l’armée rouge, a évité de justesse la Troisième Guerre mondiale. Grâce à son sang-froid, il est devenu l’homme qui a sauvé le monde.
Fearful that the Able Archer 83 exercise was a cover for a NATO nuclear strike, the U.S.S.R. readied its own weapons for launch
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La chute du système soviétique a eu des bénéfices sur le climat en réduisant durablement les émissions de gaz à effet de serre, mais au prix d’une crise économique dramatique, expliquent deux études scientifiques récentes. Ces travaux permettent de mettre en perspective la manière d’affronter le dérèglement climatique.
L’histoire est peu connue, mais les chercheurs soviétiques connaissaient bien l’étude Limits to Growth de 1972. Après s’être eux-mêmes livrés à des exercices de modélisation globale, ils ont commencé à exprimer des craintes pour l’avenir de l’URSS et à suggérer de nouvelles politiques, avant même que Mikhaïl Gorbatchev ne lance son programme de glasnost (transparence) en 1987. Il faut aussi y voir l’origine de la théorie de l’hiver nucléaire, qui a mené à de sérieux efforts de réduction des stocks d’armements dans les années 1980.
Stanislav Ievgrafovitch Petrov (en russe : Станислав Евграфович Петров), né le 9 septembre 1939 à Vladivostok (RSFSR, URSS) et mort le 19 mai 2017 à Friazino (Russie), est un officier de la Voyska PVO, la force de défense anti-aérienne de l'Armée soviétique. Lors d'une alerte déclenchée par les satellites de surveillance soviétiques en septembre 1983, Petrov prit la décision d'informer sa hiérarchie qu'il pouvait s'agir d'une fausse alerte, et non d'un tir de missiles contre l'Union soviétique, comme l'indiquait le système informatique d'alerte antimissile. Sa hiérarchie a donc décidé de ne pas riposter.
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La Mer d’Aral, autrefois le quatrième plus grand lac du monde, est aujourd’hui un symbole frappant des conséquences dramatiques de la gestion environnementale hasardeuse. Située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, cette vaste étendue d’eau s’étendait sur 68 000 km² dans les années 1960. Pourtant, en seulement quelques décennies, elle s’est réduite à une fraction de sa taille initiale. Ce déclin, orchestré par l’Union soviétique, résulte d’un projet d’irrigation massif. Cet article explore les raisons de cette catastrophe, ses conséquences à long terme et les efforts de restauration entrepris.
Il y a 40 ans, en pleine guerre froide, le monde a bien failli sombrer dans l’apocalypse nucléaire. Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1983, Stanislav Petrov, officier de l’armée rouge, a évité de justesse la Troisième Guerre mondiale. Grâce à son sang-froid, il est devenu l’homme qui a sauvé le monde.
Fearful that the Able Archer 83 exercise was a cover for a NATO nuclear strike, the U.S.S.R. readied its own weapons for launch
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La chute du système soviétique a eu des bénéfices sur le climat en réduisant durablement les émissions de gaz à effet de serre, mais au prix d’une crise économique dramatique, expliquent deux études scientifiques récentes. Ces travaux permettent de mettre en perspective la manière d’affronter le dérèglement climatique.
L’histoire est peu connue, mais les chercheurs soviétiques connaissaient bien l’étude Limits to Growth de 1972. Après s’être eux-mêmes livrés à des exercices de modélisation globale, ils ont commencé à exprimer des craintes pour l’avenir de l’URSS et à suggérer de nouvelles politiques, avant même que Mikhaïl Gorbatchev ne lance son programme de glasnost (transparence) en 1987. Il faut aussi y voir l’origine de la théorie de l’hiver nucléaire, qui a mené à de sérieux efforts de réduction des stocks d’armements dans les années 1980.
Stanislav Ievgrafovitch Petrov (en russe : Станислав Евграфович Петров), né le 9 septembre 1939 à Vladivostok (RSFSR, URSS) et mort le 19 mai 2017 à Friazino (Russie), est un officier de la Voyska PVO, la force de défense anti-aérienne de l'Armée soviétique. Lors d'une alerte déclenchée par les satellites de surveillance soviétiques en septembre 1983, Petrov prit la décision d'informer sa hiérarchie qu'il pouvait s'agir d'une fausse alerte, et non d'un tir de missiles contre l'Union soviétique, comme l'indiquait le système informatique d'alerte antimissile. Sa hiérarchie a donc décidé de ne pas riposter.