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gaz énergie pénuries
Comment expliquer le paradoxe de stocks de gaz remplis comme jamais pour cet hiver et les annonces alarmistes sur l’hiver prochain, que l’AIE, l’agence internationale pour l’Energie, vient de confirmer dans ses calculs publiés il y a quelques jours.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
Dans son plan, intitulé "Safe gaz for a safe winter", la Commission envisagerait plusieurs scénarios. "Il faut se préparer à tous les scénarios, y compris au scénario du pire, une interruption pure et simple des livraisons de Gazprom", a déclaré mardi Eric Mammer, le porte-parole de la Commission européenne. "Nous nous basons sur le scénario du pire", a-t-il insisté. Pour l'exécutif européen, Gazprom, contrôlé par l'État russe, est devenu imprévisible. Le plan recommande de ne pas attendre, et de "prendre des mesures immédiatement" pour garantir la sécurité énergétique de l'UE.
Le géant gazier russe Gazprom a affirmé mercredi ne pas pouvoir garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe, se disant dans l'impossibilité de confirmer qu'il récupérera une turbine allemande réparée au Canada. Ces déclarations interviennent alors que ce gazoduc est actuellement à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance, les pays européens craignant que Moscou prétexte un motif technique pour stopper durablement ses livraisons et ainsi faire pression sur eux dans le contexte du conflit en Ukraine.
C'est ce qu'a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, lors d'une conférence sur l'énergie à Sydney.
Des coupures ciblées de gaz vont pouvoir être exigées en France chez les importants consommateurs pour faire face à une éventuelle interruption d'approvisionnement russe l'hiver prochain, selon un décret publié vendredi au Journal officiel. Le gouvernement et le réseau de distribution de gaz GRDF avaient annoncé la semaine dernière qu'ils se préparaient à cette éventualité, en attendant la publication du décret. C'est "un dispositif de dernier ressort", avait alors souligné le ministère de la Transition écologique.
La France se prépare si le gaz russe venait à manquer l'hiver prochain: un décret publié vendredi organise la manière dont des coupures ciblées pourraient être mises en oeuvre chez de gros consommateurs, tandis que le remplissage des stockages a déjà commencé. Ce décret, qui était attendu, encadre un possible "délestage", c'est-à-dire une interruption ou une réduction de l'approvisionnement pour certains clients industriels ou tertiaires (centres commerciaux, salles de concert, stades...).
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
Le Japon a annoncé mercredi qu'il allait livrer à l'Europe certaines de ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), face au risque de perturbations de l'approvisionnement de la région en gaz russe en cas d'escalade des tensions concernant l'Ukraine.
Le niveau des réserves de gaz en Allemagne, particulièrement scruté dans le contexte des tensions avec la Russie, est récemment descendu à un niveau "inquiétant", a indiqué mercredi une porte-parole du ministère de l'Economie et du Climat.
Les cours du gaz chutaient lourdement cette semaine après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant gazier russe Gazprom d'augmenter ses livraisons à l'Union européenne une fois que les réservoirs russes auront été remplis.
Au moins cinq des grandes entreprises industrielles espagnoles ont décidé de suspendre la production dans leurs usines en raison du prix de l’énergie. Sidenor, située dans la banlieue de Barcelone et distributeur d’acier à échelle européenne, a annoncé l’arrêt de certaines lignes de production. Même situation chez Fert-iberia, distributeur de produits de fertilisation agricole. Certaines autres entreprises continuent de travailler mais montent les prix lors de la mise sur le marché des productions.
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.
Le prix européen du gaz a franchi mardi la limite des 100 euros par mégawattheure. Le TTF-Future néerlandais, prix de référence du gaz naturel, a augmenté de 10 % à 106 euros/MWh. Sur le marché de l'électricité, la nervosité est encore plus grande ce mardi. L'électricité à livrer en novembre s'élève à 255 euros/MWh, soit une augmentation de plus de 10 %. Selon le négociant, Matthias Detremmerie du fournisseur Elindus, il y a une "panique aveugle" parmi les traders.
La Commission de régulation de l’énergie a annoncé lundi une augmentation record de 12,6% de la facture du gaz au 1er octobre. Une hausse qui suit la tendance de l’été, où les prix avaient déjà nettement augmenté.
Le Liban, qui s'enfonce dans une crise sans précédent, pourrait faire face à une pénurie de gaz d'ici une semaine à défaut de paiement par la Banque centrale des fonds nécessaires aux importateurs, a averti mardi le président du syndicat des distributeurs de bonbonnes de gaz.