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mai 2025

Rare témoin de la guerre que l'État d'Israël mène dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois, l'historien Jean-Pierre Filiu a publié cette semaine le récit de son séjour en janvier dans l'enclave avec l'ONG Médecins sans frontières. Il y dénonce une "guerre inhumaine" visant au nettoyage ethnique du petit territoire. Sur France 24, il décrit l'ampleur des destructions et les souffrances quotidiennes des Gazaouis.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que "Gaza est l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".
Les activités de ce gisement de gaz naturel liquéfié, situé dans le nord-ouest du pays, devaient cesser en 2030. Les défenseurs de l’environnement redoutent que la prolongation de l’exploitation ne soit synonyme de nouveaux forages. Et d’un abandon de l’objectif de neutralité carbone du pays d’ici à 2050.
Un porte-parole des affaires humanitaires des Nations unies a expliqué en détail ce vendredi 30 mai les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, qu’Israël ne laisse rentrer qu’au compte-goutte.
Des "individus armés" ont pillé vendredi de "grandes quantités" de matériel médical et de suppléments nutritionnels tout juste arrivés dans un hôpital de campagne dans le centre de la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste désastreuse, a annoncé le porte-parole de l'ONU.
D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
L’observateur permanent de l’ONU (l’Organisation des Nations-Unies), Riyad Mansour, s’est adressé mercredi soir aux parlementaires du conseil de sécurité. Dans un discours poignant, il a rappelé la situation actuelle de la bande de Gaza. "Depuis qu’Israël a rompu le cessez-le-feu, plus de 1300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4000 blessés. Ce sont des enfants. Des enfants !" a appuyé l’ambassadeur palestinien. "Nos enfants sont en train de mourir sous nos yeux. Les images de mères embrassant leurs corps inertes, caressant leurs cheveux, leur parlant, leur demandant pardon." L’ambassadeur a marqué un temps de pause avant de marteler : "C’est insupportable ! Comment cela a-t-il pu arriver ?". Il s’est ensuite effondré en pleurs sur sa tribune.
La Russie a dénoncé jeudi les attaques israéliennes dans la bande de Gaza comme une "punition collective de la population civile", en appelant à mettre fin "immédiatement à l'effusion de sang".
S’il était prévisible que la déflagration du 7 octobre 2023 empêche durablement en Israël la moindre compassion envers les Palestiniens, un autre mur a cédé à la suite de ces massacres, celui qui préservait certaines valeurs dont l’Etat hébreu se prévalait, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d'Israéliens réclamant l'interruption de la guerre à Gaza. L'historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une "folie". "Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide", a souligné sur France 24 l'une des organisatrices du rassemblement.
Le ministre australien de l'Environnement a donné son feu vert mercredi à la prolongation pour 40 ans d'un important projet gazier critiqué par des pays océaniens voisins, inquiets de son impact sur le climat. La décision de Murray Watt permet de maintenir en activité jusqu'en 2070 l'installation de North West Shelf (nord-ouest) exploitée par l'entreprise australienne Woodside Energy, alors que la fermeture du site était prévue pour 2030.
La mystérieuse Fondation humanitaire de Gaza, aux financements opaques et qui aurait pour prestataires des sociétés de sécurité privées américaines, créée pour acheminer de l’aide dans l’enclave sans le recours aux ONG ni à l’ONU, est critiquée de toutes parts. Jusqu’à son directeur, qui, estimant que le mécanisme ne respecte pas les principes de neutralité et d’indépendance, a démissionné dimanche 25 mai.
Nommé « Saguaro », il implique la construction d’un gazoduc de 800 kilomètres du Texas jusqu’à la mer de Cortès, où le ballet des navires, comme les risques de pollution, pourrait nuire aux baleines et à la biodiversité.


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