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écologie collapsologie
Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
Le monde va s’effondrer, et personne ne s’y prépare. Dans cet épisode vertigineux, Yves Cochet expose avec clarté et gravité sa vision de l’avenir : un effondrement systémique mondial est non seulement inévitable, mais imminent. Loin du fantasme survivaliste, il propose une lecture historique, politique et physique de notre civilisation thermo-industrielle. Il parle décroissance, relocalisation, chute brutale des systèmes complexes, et appelle à une révolution collective et poétique. À contre-courant du techno-solutionnisme ambiant, il nous invite à faire le deuil d’un monde, pour en bâtir un autre. Un témoignage lucide et essentiel.
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
Laurent Testot est un des rares spécialistes français en histoire globale. Il convoque des domaines aussi variés que la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie, la psychologie, l'écologie et en étudie les connexions, non seulement entre ces diverses matières, mais aussi entre les civilisations ; et entre les parcours individuels et les destins collectifs qui permettent de penser à la fois le temps long, la globalité de l'histoire mondiale et les interconnexions transversales. Le but est de tenter de mettre à jour les multiples processus qui ont œuvré à faire du monde ce qu'il est devenu.
Il me revient que certains politiciens et intellectuels qui n’étaient pas réputés pour leur goût de l’écologie, ou leur intérêt pour l’urgence climatique, parfois même un peu climato-sceptiques, auraient complètement changé d’avis suite à une sorte de phénomène de « révélation ». Suite à cette « révélation », ils auraient pris conscience de la gravité de la situation, pour s’engager corps et âme en faveur d’une prise en compte de l’Urgence, d’une manière ou d’une autre. Je ne peux m’empêcher d’évoquer deux belges, l’ancien ministre et député Jean-Luc Crucke , et l’ex-chef de cabinet du libéral Didier Reynders, économiste et écrivain Bruno Colmant.
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Dans son livre L'écologie et la narration du pire, l'universitaire Alice Canabate retrace l’émergence de ce que l’on appelle aujourd’hui la « collapsologie ».
« On ne peut pas nier non plus qu’à l’heure actuelle, la collapsologie et tout le buzz autour ont constitué une voie d’entrée pour une frange entière de la population dans la réflexion écologiste. [1]»
Continuons, comme depuis dix ans, à explorer l’anthropocène, l’écologie et l’effondrement, objets suffisamment amples pour satisfaire un certain éclectisme que nous chérissons. Dans ce papier, je parlerai de collapsologie, d’une tentative de réflexion sur la solastalgie, de démographie, et de philosophie effondriste.
La finance verte, un moyen pour le capitalisme de profiter de la problématique écologique pour faire du business ? L'écologie marchande est-elle lucrative ? La croissance verte rapporte-t-elle beaucoup d'argent ? Ce sont les questions posées à Hélène Tordjman, économiste et autrice de La croissance verte contre la nature, critique de l'écologie marchande, sur le plateau du Média.
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La collapsologie suscite des réactions intellectuelles vives et composites. Parmi elles, conservateurs et progressistes s’accordent sur une dizaine d’arguments qui révéleraient l’inconséquence de la collapsologie : irrationalité, illégitimité de ses acteurs, psychologisation puérile, religiosité sectaire, dimension réactionnaire ou apolitique, perspective incapacitante…, Bruno Villalba propose une contre-argumentation,
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