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juin 2025

Sur la vaste étendue aride du désert du Karakoum, au cœur du Turkménistan, brûle depuis des décennies un spectacle à la fois fascinant et inquiétant : le cratère de gaz de Darvaza, plus communément surnommé les « Portes de l’Enfer ». Ce puits naturel, alimenté en permanence par un gisement de méthane, affiche un feu ininterrompu qui éclaire les nuits désertiques depuis les années 1960 ou 1980 — selon les versions.
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Alors que 2,2 milliards sont à la clef, la Belgique peine à finaliser son plan social climat visant à compenser les effets du futur marché européen du carbone sur les plus précarisés. La Wallonie avance, Bruxelles suit, le fédéral bloque.
Pile au moment où l'été arrive, la France connaît sa première vague de chaleur de la saison. Dans les prochains jours, des températures records vont s'abattre sur une large partie du pays atteignant jusqu'à 38 °C. Un épisode particulièrement intense pour la période, selon les météorologistes, qui illustre la réalité du réchauffement climatique.
Avec une dizaine de degrés au-dessus des normales de saison avant même le solstice d’été, l’épisode n’est que le quatrième de ce type recensé par Météo-France depuis 1947.
Le village de Brienz, dans le canton des Grisons, risque d'être enseveli par des cubes de roche.
Contrairement à ce que certains aimeraient croire, la désinformation climatique ne relève pas d’une cacophonie spontanée ou d’une série d’erreurs isolées. Elle fonctionne selon une logique structurée, alimentée par des groupes qui y trouvent intérêt, pointe le dernier rapport du Panel international sur l’environnement informationnel (IPIE). Divers acteurs puissants y sont identifiés : majors pétrolières, groupes industriels, réseaux politiques conservateurs et même certains États.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Le changement climatique bouleverse notre planète à une vitesse inquiétante, mais un phénomène méconnu pourrait bien amplifier ses conséquences : les « rivières atmosphériques » en Antarctique. Ces longs rubans d’air chaud et humide, capables de parcourir des milliers de kilomètres, transportent une énorme quantité de vapeur d’eau vers les pôles. Selon une nouvelle étude internationale publiée dans Nature Communications, ces rivières pourraient doubler en nombre d’ici la fin du siècle, avec des impacts majeurs sur la stabilité des glaces antarctiques et, par conséquent, sur le niveau mondial des océans.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
À la météo, quand il fait chaud, on entend parfois des mots compliqués, qui désignent des phénomènes a priori complexes à déchiffrer. Pourtant l’explication est souvent simple, imagée. Vert vous aide à y voir plus clair.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.


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