La veille

OA - Liste

– Outil de recherche de références documentaires –

Recherche : Articles Audio – podcast Fiches Livres Sites Vidéos retour Veille

Langue(3/3)
Médias(8/8)
filtre:
scientifique

mars 2025

Au moins un chercheur de l'UCLouvain a été le destinataire d'un questionnaire envoyé par l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Une démarche qui évoque, pour certains, la campagne de courriels lancée récemment par Elon Musk contre les institutions américaines. L'université belge a immédiatement réagi.
L’effroi et la sidération laissent place à la confusion et aux incertitudes. Les attaques de l’administration de Donald Trump contre les sciences du climat et de l’environnement se poursuivent aux Etats-Unis. Dans le même temps, les actions en justice contrent une partie de leurs effets. « La situation actuelle est incroyablement chaotique, indique Rachel Cleetus, directrice des politiques du programme climat et énergie de l’Union of Concerned Scientists. Cela a un effet extrêmement préjudiciable et paralysant sur le travail vital des scientifiques du gouvernement fédéral. »
Les coupes claires effectuées dans les agences gouvernementales américaines mèneront-elles à des désastres climatiques ou météorologiques? L'Europe a-t-elle une carte scientifique à jouer? Attention, terrain et données sensibles.
Une idée estimée bancale - voire "désastreuse" - par les scientifiques interrogés.
Un chercheur indien et un étudiant palestinien arrêtés et menacés d’expulsion. Une médecin libanaise et un chercheur français interdits d’entrer sur le territoire. Sur fond de soupçon de terrorisme, l’administration Trump menace les libertés académiques.Gare aux opinions personnelles aux Etats-Unis, elles peuvent mener à une expulsion du territoire. Khan Suri, de nationalité indienne, chercheur à l’université de Georgetown, a été arrêté lundi 17 mars et est menacé d’expulsion, rapporte le média Politico. L’homme a pourtant «reçu un visa en bonne et due forme pour entrer aux Etats-Unis afin de poursuivre ses recherches doctorales sur la consolidation de la paix en Irak et en Afghanistan», souligne son employeur.
Mercredi, le gouvernement français a annoncé qu’un chercheur français dans le domaine spatial avait été expulsé des États-Unis alors qu’il voulait assister à une conférence. La raison ? Des messages dans lesquels il critiquait la politique du président américain en matière de recherche scientifique ont été retrouvés dans son téléphone.
Depuis son entrée en fonction, Donald Trump et son administration ont multiplié les décisions qui ont plongé le monde de la science dans le chaos.
Les National Institutes of Health (NIH) aux États-Unis ont exhorté les scientifiques à supprimer toute référence aux vaccins à ARNm dans leurs demandes de subvention. Les chercheurs s’inquiètent d’un éventuel abandon par l’agence de nombreux programmes de recherche biomédicale, dont elle était jusqu’à présent la principale source de financement. Les observateurs soupçonnent le nouveau secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis, un militant anti-vaccin de longue date, d’être à l’origine de ce revirement.
C’EPA fini. L’administration de Donald Trump poursuit sa vague de licenciements dans les agences fédérales, et les scientifiques sont toujours en première ligne. Le patron de l’Agence américaine de protection de l’environnement, Lee Zeldin, prévoit de congédier plus de mille biologistes, chimistes et autres expert·es, selon le New York Times.
Une "purge". C’est ainsi que nombre de scientifiques à travers le monde définissent la nouvelle politique de Donald Trump à l’égard du monde de la recherche. Début mars, un collectif dénonçait même dans le journal "Le Monde" une menace pour "l’un des piliers de la démocratie [américaine] : la liberté académique et scientifique" après les coupes budgétaires décidées par la nouvelle administration à la Maison Blanche. ... Face à ce constat, "une douche froide pour le monde académique américain" souligne Marius Gilbert, l’ULB veut se montrer solidaire évidemment, mais aussi concrètement mobiliser des moyens en proposant des postes disponibles. Comment ? En association avec son pendant flamand, la VUB, l’idée est de recruter 36 mandats postdoctoraux pour des chercheurs d’autres pays.


Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.

Autres Thématiques