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thorium
Alors que le monde cherche désespérément des alternatives au charbon et au gaz pour produire une énergie décarbonée, la Chine vient peut-être de faire un grand pas vers un avenir plus propre. Pour la première fois, des chercheurs chinois ont réussi à réapprovisionner un réacteur nucléaire expérimental sans l’arrêter, une prouesse technologique jamais vue jusqu’ici. Ce réacteur n’est pas comme les autres : il fonctionne au thorium liquide, un combustible longtemps ignoré, mais qui pourrait bien devenir la clé d’une nouvelle ère énergétique.
Considérée comme la principale source d’énergie du futur, l’énergie nucléaire est utilisée dans de nombreux pays sous forme de fission nucléaire. Pour ce faire, les réacteurs actuels nécessitent de l’uranium-235 fissile qui produit à son tour des déchets radioactifs devant ensuite être traités. Récemment, la Chine a révélé les plans du premier réacteur nucléaire expérimental à sel fondu utilisant du thorium liquide, dont la construction doit s’achever d’ici un mois, et envisage une commercialisation du réacteur pour 2030.
En théorie, la technologie d’un réacteur nucléaire au thorium et sels fondus ne présente que des avantages. Elle est bien plus sûre que celle d’un réacteur à uranium ou plutonium puisque le refroidissement ne se fait pas via un système à eau pressurisée. Il n’y a quasiment pas de déchets radioactifs et ce réacteur peut difficilement servir à fabriquer des armes atomiques.
Appelé aussi réacteur à sels fondus, le réacteur au thorium est censé être plus économique et moins polluant. Il peut être installé dans des zones désertiques car il n'est pas gourmand en eau. Et fonctionne avec un minerai beaucoup plus présent en Chine que ne l'est l'uranium.
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