Uniquement les Articles de la décennie 2020
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Ukraine
Le récent assassinat d’un agent des services des renseignements ukrainiens a été revendiqué par un groupuscule néonazi américain baptisé The Base. Ce mouvement, inscrit en 2024 sur la liste des organisations terroristes par l’Union européenne, affirme vouloir créer une enclave ethniquement blanche dans l'ouest de l'Ukraine.
Puiser dans les stocks européens de batteries Patriot, activer le plan Skyshield, confisquer les 210 milliards d’avoirs russes… Des solutions immédiates existent face à la voracité de Poutine. C’est une question de vie et de mort pour l’Ukraine, alertent des personnalités du monde universitaire, culturel, judiciaire et militaire.
Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait présenté des exigences maximales, incluant notamment la cession par l’Ukraine de quatre régions en plus de la Crimée annexée en 2014. L’Ukraine avait rejeté ce qu’elle avait qualifié d’«ultimatums».
Ces pétroliers font partie d'une "flotte responsable du transport illicite de marchandises d'une valeur de 24 milliards de dollars depuis le début de l'année 2024", indique le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. Deux sociétés sont également visées : Intershipping Services LLC, accusée d'avoir "enregistré des navires de la flotte fantôme sous pavillon gabonais", et Litasco Middle East DMCC, liée à la compagnie pétrolière russe Lukoil, "pour son rôle dans le transport d'importants volumes de pétrole russe sur des navires de la flotte fantôme".
La Russie a intercepté une nouvelle vague d'attaques de drones ukrainiens ciblant Moscou et plusieurs régions frontalières durant la nuit dernière.
Le président Zelensky s’est dit toujours prêt ce samedi 19 juillet à négocier directement avec Vladimir Poutine après des négociations qui ont échoué en juin.
La France a salué, vendredi, l'adoption d'un 18e paquet de sanctions européennes "sans précédent" contre la Russie et ses soutiens, qui prévoit notamment un abaissement du seuil du prix du pétrole brut russe autorisé à l'exportation.
L'UE a adopté vendredi un 18e paquet de sanctions contre la Russie en guerre contre l'Ukraine, qui prévoit un abaissement du prix du pétrole russe autorisé à l'exportation, a-t-on appris de sources diplomatiques. "Nous avons maintenant un accord sur un 18e paquet de sanctions fort et efficace contre la Russie", a assuré un diplomate à Bruxelles à l'issue d'une réunion des ambassadeurs de l'Union européenne vendredi matin. La Slovaquie, qui bloquait jusqu'à présent l'adoption de ce nouveau paquet de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, a finalement accepté de lever son veto après avoir reçu des garanties.
Se protéger des attaques hybrides menées par la Russie passe notamment par la protection des dissidents russes exilés. Quand le Kremlin veut réduire au silence ses opposants politiques, il n'existe plus aucune frontière.
Une frappe russe contre une zone commerciale dans l'est de l'Ukraine a fait au moins deux morts et une vingtaine de blessés mercredi, ont indiqué les autorités locales, quelques jours après l'ultimatum lancé par Donald Trump à Moscou pour mettre fin à la guerre.
La décision du président américain de livrer des armes à l’Ukraine est un changement bienvenu, mais elle n’implique pas un revirement total de sa politique à l’égard de Moscou.
"Nous pensions avoir un accord à quatre reprises environ, mais, à chaque fois, le président russe a continué à bombarder l'Ukraine", a-t-il dit, en racontant un échange avec la Première dame Melania Trump. "Je rentre chez moi et je dis à la Première dame : 'J'ai parlé à Vladimir aujourd'hui, nous avons eu une merveilleuse conversation'. Et elle me répond : 'Oh vraiment ? Une autre ville vient d'être frappée'".
Le président américain a annoncé, lundi 14 juillet, la fourniture d’équipements militaires à l’armée ukrainienne, en passant par les alliés européens, et menacé les partenaires commerciaux de la Russie d’une surtaxe douanière de 100 %, si aucun accord de cessez-le-feu n’était trouvé dans les cinquante prochains jours.
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a appelé mardi les Etats-Unis à "partager le fardeau" du nouveau plan d'armement de l'Ukraine annoncé lundi par Donald Trump, et dont le financement doit selon lui être assuré par l'Europe et le Canada.
Visiblement excédé par la mauvaise foi de Vladimir Poutine, le président américain a annoncé dimanche soir cette livraison d’armes à la charge de l’Otan.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche la Russie de multiplier les actes de "terreur" contre les civils en Ukraine, affirmant qu’au cours de la dernière semaine, au moins 1800 drones ont été lancés sur le territoire ukrainien.
Le président Volodymyr Zelensky a exhorté ce samedi 12 juillet au matin à «des décisions rapides» face au «rythme des frappes aériennes russes. Il a aussi évoqué le sujet des «sanctions» contre Moscou, sur lequel Donald Trump pourrait se prononcer lundi.
Le président américain Donald Trump a évoqué jeudi "une déclaration importante" qu'il pourrait faire lundi sur la Russie, se disant "déçu" de la volonté du président Vladimir Poutine de poursuivre la guerre contre l'Ukraine.
Le suicide probable du ministre russe des Transports, Roman Starovoït, annoncé peu après son limogeage lundi par Vladimir Poutine sur fond d'allégations de corruption, a profondément choqué l'élite politique, où chacun redoute de faire les frais de la chasse aux profiteurs.
Une nouvelle attaque «massive» a ciblé la capitale ukrainienne dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet, causant la mort de deux personnes, quelques heures avant une rencontre de la «coalition des volontaires» européens et une discussion entre Sergueï Lavrov et Marco Rubio.
L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes.
La Russie est reconnue coupable d'exécutions de "civils et de militaires ukrainiens hors de combat", "d'actes de torture", de "déplacements injustifiés de civils" ou encore de "destructions, pillages et expropriations".
L’Ukraine a affirmé mercredi 9 juillet que la Russie avait lancé dans la nuit de mardi à mercredi sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l’invasion en février 2022.
Malgré l'annonce récente d'une suspension partielle des livraisons, Donald Trump a affirmé lundi vouloir renforcer l'aide militaire, dans un contexte de tensions croissantes avec Vladimir Poutine. Sur le terrain, les combats s’intensifient : la Russie revendique une avancée inédite dans le centre-est de l’Ukraine, tandis que les deux camps multiplient les frappes de drones.
Après avoir annoncé l’arrêt des livraisons américaines il y a quelques jours, le président républicain a annoncé dans la nuit de lundi 7 juillet l’envoi d’armes à Kyiv, «principalement» «défensives».
Donald Trump a accusé Vladimir Poutine de dire "beaucoup de conneries" à propos de l'Ukraine, tout en laissant entendre qu'il souhaitait imposer de nouvelles sanctions à Moscou, lors d'un Conseil des ministres mardi.
La suspension des aides américaines, à Kiev, s’inscrit bien dans les plans militaires du chef du Kremlin : intensifier cet été son offensive en Ukraine et entretenir un conflit sans fin, synonyme de survie de son régime grâce à la nouvelle « stabilité » bâtie sur l’économie de guerre.
Le ministre russe des Transports, Roman Starovoït, démis de ses fonctions lundi par le président Vladimir Poutine, s'est suicidé, a annoncé quelques heures plus tard le Comité d'enquête russe dans un communiqué.
Le Conseil des Ministres a donné son feu vert pour l'envoi urgent de matériel militaire à l'Ukraine, dont 11 ambulances et 102 camions Unimog 4000, a annoncé lundi le cabinet du ministre de la Défense Théo Francken (N-VA).
Ce samedi 5 juillet en soirée, Zelensky est revenu sur son appel téléphonique de la veille avec Trump, le qualifiant de "la meilleure discussion depuis le début, la plus productive".
Le président américain Donald Trump s'est dit vendredi "très mécontent" de son appel téléphonique la veille avec Vladimir Poutine, qui n'a pas apporté de progrès pour parvenir à mettre fin à la guerre en Ukraine, estimant que son homologue russe voulait "juste continuer à tuer des gens".
Au lendemain de son dernier échange avec le président russe concernant la guerre en Ukraine, le locataire de la Maison Blanche a concédé vendredi 4 juillet au soir que la situation est «très difficile».
Après l’attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l’invasion, les présidents ukrainien et américain se sont entretenus sur la nécessité de «renforcer la protection» de l’espace aérien de l’Ukraine.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné samedi la plus importante attaque de drones et de missiles menée par la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine il y a trois ans.
Une personne a été tuée dans la nuit de jeudi à vendredi par une attaque de drones ukrainiens dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, a annoncé le gouverneur régional, les autorités ukrainiennes faisant état pour leur part d'au moins 14 blessés dans des frappes russes sur Kiev.
Le président ukrainien s'est entretenu par téléphone avec le locataire de la Maison-Blanche.
L’alimentation électrique de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a une nouvelle fois été coupée vendredi, indique l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le réseau social X. La centrale nucléaire "dépend actuellement de l’électricité fournie par ses générateurs diesel de secours, ce qui souligne l’extrême précarité de la sécurité nucléaire", souligne l’AIEA. Les systèmes de refroidissement des réacteurs à l’arrêt nécessitent une alimentation électrique stable. La cause de la panne reste indéterminée.
Les grandes villes seront plus vulnérables aux bombardements russes en raison du gel de l’aide américaine sur les défenses antiaériennes les plus cruciales. Les Européens ne sont pas en mesure de combler rapidement le vide laissé dans l’arsenal de Kiev.
A l’heure du désengagement américain, et où l’attention générale est tournée vers le Moyen-Orient, Kyiv a besoin d’un soutien occidental franc pour espérer une issue au conflit favorable aux Ukrainiens.
Washington a annoncé mardi suspendre une partie de son aide militaire à Kiev, invoquant la préservation de ses stocks d’armement, au moment où la Russie intensifie ses frappes sur le territoire ukrainien.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les combats ont souvent été décrits en termes de villes assiégées, de lignes de front mouvantes et de frappes stratégiques. Mais un autre front, moins visible, est en train de se dessiner : celui des ressources critiques. Et parmi elles, le lithium, surnommé « l’or blanc » de notre époque, attire toutes les convoitises. Récemment, les forces russes ont pris le contrôle d’un gisement de lithium majeur situé près du village de Shevchenko, dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Ce site, encore peu connu du grand public, recèle pourtant l’une des plus grandes réserves de lithium d’Europe, sur une surface de plus de 40 hectares.
Au forum de Saint-Pétersbourg, qui s’est tenu du 18 au 21 juin, le chef du Kremlin a exclu toute entrée en récession, mais les chiffres indiquent bel et bien un ralentissement. Au gouvernement, les voix sont discordantes.
L'armée russe a réalisé en juin ses plus larges avancées en territoire ukrainien depuis le mois de novembre et a accéléré sa progression pour le troisième mois d'affilée, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
L’armée ukrainienne a affirmé avoir essuyé dans la nuit de samedi à dimanche les frappes aériennes russes “les plus massives” depuis le début de la guerre, en février 2022. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pour sa part lancé le processus de retrait de Kiev de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel.
Les missiles et les drones russes ont été interceptés à 88 % par la défense antiaérienne, selon l’armée ukrainienne. Seul un pilote de F-16 a perdu la vie dans la nuit de samedi 28 à ce dimanche 29 juin.
Le président ukrainien a signé dimanche un décret prévoyant le retrait de l’Ukraine de ce traité, qui interdit la production et l’utilisation de mines antipersonnel. Kiev l’avait ratifié en 2005, alors que Moscou n’en a jamais été signataire.
Le président Zelensky a signé un décret, dimanche 29 juin, prévoyant la sortie du pays de la convention d’Ottawa. La Russie, non-signataire, fait déjà un usage massif de ces armes aveugles, qui mutilent les civils à long terme.
L’Estonie et la Lituanie ont annoncé vendredi soir avoir notifié formellement à l’ONU leur retrait de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en vue de renforcer leur défense à la suite de l’agression russe en Ukraine.
La Défense belge a officiellement fait don jeudi du chasseur de mines Narcis à l'Ukraine, annonce-t-elle dans un communiqué. Une cérémonie a eu lieu à Zeebrugge en présence du ministre de la Défense Theo Francken et de son homologue néerlandais Ruben Brekelmans.
La création de cette cour permettrait de contourner l’impossibilité de juger le «crime d’agression» à la Cour pénale internationale, non reconnue par la Russie.
Les dirigeants des 27 pays membres de l'Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, ont donné leur accord pour prolonger leurs sanctions contre la Russie pour six mois supplémentaires, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Les chefs d'Etats membres de l'OTAN se sont réunis à) La Haye pour discuter de l'avenir de leur alliance.
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a accueilli le président ukrainien Volodymyr Zelensky à La Haye mardi, à l'occasion du sommet de l'Alliance atlantique qui s'y déroule. Il l'a salué, soulignant qu'il se trouve "parmi des amis" et l'assurant du soutien "irréversible" de l'organisation.
Nadejda Rossinskaïa a été condamnée à 22 ans de prison pour « haute trahison ». Elle se trouvait dans le viseur des services de sécurité intérieure du FSB pour son engagement public en faveur des Ukrainiens, victimes de l’invasion russe.
Des bombardements sur Kiev et sa région dans la nuit ont fait au moins sept morts, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, faisant aussi état de deux morts dans le nord de l'Ukraine, dont l'armée a promis d'intensifier ses frappes sur la Russie.
L'Ukraine entend frapper plus loin.
La Russie intensifie sa présence militaire à proximité de sa frontière avec la Finlande, un peu plus de deux ans après l'adhésion de ce pays à l'Otan.
Les frappes ont duré près de neuf heures et mobilisé un grand nombre de drones d’attaque kamikazes ainsi que des missiles de croisière.
Des frappes russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, a indiqué le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne, Timour Tkatchenko.
Du fait des sanctions et de l’effondrement des cours, les recettes des ventes de carburant fossile de la Russie à l’étranger ont drastiquement diminué sur les cinq premiers mois de l’année.
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie au sein des 27. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie. La Commission européenne revendique une approche "progressive".
Les Ukrainiens fuyant le conflit avec la Russie bénéficient depuis 2022 d'un statut unique leur permettant de séjourner, de travailler et d'accéder à des aides au sein de l'UE.
Vladimir Poutine a déjà fait tuer ou mutiler des centaines de milliers de Russes et d’Ukrainiens. Le président de la Fédération de Russie laissera cette marque dans l’histoire – celle du commanditaire d’une « guerre de choix ». En toile de fond de l’agression qu’il poursuit depuis plus de trois ans, la même question, jamais bien posée, jamais vraiment élucidée, tourne au fil des batailles du Donbass : pourquoi cette tuerie ? C’est une question-clé pour comprendre toute la difficulté qu’il y a à esquisser une possible négociation.
Des attaques aériennes massives ont visé la capitale ukrainienne et la ville portuaire d'Odessa dans la nuit de lundi à mardi. Elles ont fait un mort et plusieurs blessés à Odessa, où une maternité a été touchée et des bâtiments résidentiels détruits.
Alors que les initiatives diplomatiques pour obtenir de Vladimir Poutine un cessez-le-feu de trente jours en Ukraine sont au point mort, la Commission européenne a proposé, mardi, un nouveau train de sanctions contre la Russie afin de « faire monter la pression » sur le Kremlin.
L'Union européenne veut réduire les revenus pétroliers de la Russie, pour la contraindre à négocier avec l'Ukraine, quelques jours avant un sommet du G7 au Canada, dont l'UE espère qu'il décidera de nouvelles sanctions contre Moscou.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a lancé dans la nuit de dimanche à lundi un nombre record de 479 drones explosifs sur l'Ukraine. Cette nouvelle série d'attaques intervient alors que Moscou refuse toujours les demandes de Kiev en vue d'un cessez-le-feu.
Le président ukrainien s'est confié dans une interview au sujet des relations entre l'Ukraine et les États-Unis.
Le constructeur automobile français Renault va s'implanter en Ukraine pour produire des drones destinés à l'armée ukrainienne mais aussi à l'armée française, a affirmé franceinfo dimanche.
Ce chiffre a été repris des services de renseignement britanniques. Mais d’autres données, établies en sources ouvertes, sont assez proches, notamment concernant les morts, estimés à 200 000.Le nombre est aussi symbolique qu’impressionnant : à l’été 2025, la Russie devrait avoir atteint la barre du million de pertes humaines (morts et blessés) en Ukraine, selon un rapport du Center for Strategic and International Studies (CSIS), un centre américain d’études géopolitiques basé à Washington.
Les autorités russes ont recensé jeudi une nouvelle explosion, quelques jours seulement après deux attaques perpétrées contre le réseau ferroviaire, dans des régions proches de la frontière ukrainienne.
À Istanbul, le Kremlin a présenté le 2 juin un "mémorandum" détaillant ses conditions pour la mise en place d'un cessez-le-feu. Comme prévu, celui-ci réclame l'annexion supplémentaire de quatre régions d'Ukraine, le désarmement de son armée et le contrôle de sa diplomatie. Le document révèle également la volonté russe de contrôler la tenue d'élections, la politique linguistique et religieuse de son voisin. Il veut aussi se prémunir contre de futures demandes de réparations de guerre.
Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.
La Commission européenne a proposé mercredi de prolonger d'un an, jusqu'en mars 2027, la protection accordée aux réfugiés ukrainiens dans l'UE, tout en engageant pour la première fois une réflexion sur leur avenir.
La Belgique adhère à la coalition de guerre électronique "Electronic Warfare Coalition", a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Theo Francken, à la suite d'une réunion du groupe de contact Défense Ukraine.
Selon le Premier ministre moldave, la Russie souhaiterait faire stationner 10 000 soldats en Transnistrie. Et pour ce faire, Moscou compte adopter une stratégie bien particulière.
Sur le front, les militaires ukrainiens constatent les premières frappes menées par des munitions rôdeuses de longue portée, parfois guidées par une intelligence artificielle. Ces armes risquent d’être bientôt utilisées en très grande quantité, constituant une grave menace pour la logistique ukrainienne.
L'armée ukrainienne a annoncé avoir attaqué sous l'eau la structure construite par la Russie. Une opération longue de plusieurs mois.
Le conflit en Ukraine dans une impasse? La dernière sortie du porte-parole du Kremlin ne rassure pas
(03/06) - Belga,Le Kremlin a dit mardi ne s'attendre à aucune "avancée" rapide dans le règlement "extrêmement complexe" du conflit en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens en Turquie qui n'ont pas abouti à un cessez-le-feu, les deux parties campant sur leurs positions.
Une quarantaine d’avions, dont des bombardiers, auraient été endommagés par Kiev. Au-delà des dommages stratégiques, qui restent à établir avec précision, cette opération est avant tout une humiliation pour Moscou, qui a laissé son aviation sans protection.
Volodymyr Zelensky lui a rendu un vibrant hommage pour son rôle dans l’opération "Toile d’araignée" qui a frappé l’aviation russe jusqu’en Sibérie. Nommé chef du Service de sécurité ukrainien après le début de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, le discret général Vasyl Malyuk est considéré comme l’une des figures les plus influentes du premier cercle du président ukrainien. Portrait.
Dans un entretien accordé à France 24, le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal justifie les frappes de drones massives contre quatre aérodromes russes, dimanche, comme un moyen de "libérer notre espace aérien des bombardiers russes" et de protéger la population ukrainienne "d'attaques nocturnes sur les infrastructures civiles".
D’après le service de sécurité ukrainien, 1 100 kilogrammes d’explosifs auraient été déclenchés ce matin sur les piliers de l’édifice.
"Toile d'araignée" : ce que l'on sait de l'opération "d'ampleur" ukrainienne contre l'aviation russe
(02/06) - France24,Après des mois de préparation, l'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques de drones sans précédent contre des bases aériennes russes situées à des milliers de kilomètres du front. Voilà ce que l'on sait de cette opération baptisée "Toile d'araignée" et ses conséquences.
La délégation ukrainienne est arrivée lundi matin à Istanbul pour une seconde session de pourparlers avec les émissaires russes, au lendemain de l'une des attaques ukrainiennes les plus audacieuses et réussies jamais menées sur le sol russe.
Moscou continue de déployer ses forces en Ukraine, tandis que Kyiv, au contraire, peine à regagner du terrain.
Au lendemain des attaques ukrainiennes sur le territoire russe, nous avons échangé avec Alain De Neve, chercheur à l'École royale militaire. Si cette opération a fait autant de dégâts que ceux avancés par Kiev, quel impact sur la guerre dans son ensemble ?
L'Ukraine a détruit plus d'un tiers des porte-missiles russes lors d'une attaque coordonnée de drones orchestrée dimanche depuis le territoire russe. Comment l'opération "toile d'araignée" a-t-elle été planifiée et comment a-t-elle été exécutée ?
A la veille de pourparlers en Turquie, l’Ukraine a frappé massivement l’aviation militaire russe très loin du front
En décembre 2022, les forces ukrainiennes utilisèrent des drones de conception soviétique, probablement des Tupolev Tu-141 « Strizh » pour attaquer les bases aériennes russes de Diaguilevo et d’Engels qui, situées à plus de 500 km de leur territoire, abritaient alors des bombardiers stratégiques Tu-95 « Bear », Tu-22M3 « Backfire » et Tu-160 « Blackjack ».
Les forces ukrainiennes ont lancé ce dimanche une série d’attaques très en profondeur du territoire russe, frappant des bases hébergeant des bombardiers stratégiques avec des petits drones et des maisons en bois.
L'Ukraine a mené, dimanche 1er juin, une vaste opération contre plusieurs aérodromes militaires russes, et a notamment touché une base en Sibérie orientale, à des milliers de kilomètres de ses frontières.
L’Ukraine a frappé simultanément quatre bases aériennes russes ce week-end. Il s’agit de la première attaque de longue portée de ce type, mais selon une source à la Maison Blanche, les États-Unis n’étaient pas au courant de l’attaque et n’y ont pas participé.
Une attaque de drone sans précédent au fin fond de la Russie qui marque un tournant dans la guerre moderne.
À la veille des pourparlers qui doivent reprendre lundi matin en Turquie, les Ukrainiens ont réalisé l'impensable en allant détruire des avions stratégiques ennemis avec des petits drones kamikazes cachés sur le sol russe.
Quel bilan tirer de l’opération sans précédent menée par l’Ukraine en Russie ce dimanche ? Présentée comme une victoire par le président Zelensky, l’attaque de drones a bien endommagé une quarantaine d’avions russes. Pour autant, cette "opération toile d’araignée" a surtout une portée symbolique, "un message clair "que l’Ukraine n’est pas près de baisser les bras.
L’attaque a été menée à l’aide de plusieurs dizaines de petits drones lancés à partir de conteneurs installés clandestinement à proximité des aérodromes.
La compagnie ferroviaire évoque une « interférence illégale » comme cause de la catastrophe, qui a aussi causé une trentaine de blessés. L’effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l’Ukraine, dans la nuit de samedi 31 mai à dimanche 1er juin, a été provoqué par « des explosions », selon le Comité d’enquête de Russie. L’incident de Briansk a causé la mort de sept personnes et 66 blessés, selon le gouverneur de l’oblast, Alexandre Bogomaz.
Au moins sept personnes ont été tuées et près de 70 autres blessées dans l'effondrement d'un pont sur une voie ferrée dans le sud-ouest de la Russie, qui a fait dérailler un train samedi soir près de la frontière ukrainienne, selon les autorités russes. Un autre effondrement de pont ayant provoqué la chute d'une locomotive a été signalé dans la région de Koursk.
"Le diable sur l'épaule de Poutine", le surnomme-t-on souvent. Il faut dire que l'homme est aux côtés du maître du Kremlin depuis de très nombreuses années. Et qu'il fait partie des rares personnes à qui le président russe fait confiance. Au point que certains le voient comme le futur successeur du chef d'Etat... Dans le cadre de sa série "Il était une fois", La Libre dresse le portrait de "l'homme le plus dangereux de Moscou" aux prises de position extrêmes et violentes qui murmure à l'oreille de Vladimir Poutine.
L'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques contre des bases aériennes russes à l'aide de drones, a déclaré une source au sein des services de sécurités ukrainiens (SBU), selon qui plus de 40 avions militaires ont été touchés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué dimanche les résultats "brillants" de l’attaque de drone coordonnée menée par ses services contre des aérodromes militaires en Russie, affirmant que son pays n’avait jamais mené d’opération à si "longue portée". "Il s’agit de notre opération à la plus longue portée", a-t-il dit en évoquant des "résultats absolument brillants". Il a par ailleurs assuré que les agents impliqués dans la préparation de l’attaque ont été "extraits du territoire russe à temps".
Les services de sécurité ukrainiens affirment ce dimanche 1er juin avoir touché plusieurs cibles militaires, à des milliers de kilomètres pour certaines.
Selon Kiev, l'attaque de drones qui a ciblé des dizaines d'avions militaires russes, dimanche, aurait causé des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars.
Kiev dit avoir détruit plus de 40 avions militaires russes dans plusieurs aérodromes russes, dont un situé à plus de 4 000 kilomètres du front.
La Russie a revendiqué samedi 31 mai la prise d’un nouveau village ukrainien. Kyiv a ordonné des évacuations, pour parer à d’éventuelles attaques.
L'Ukraine se dit prête à participer à de nouveaux pourparlers avec la Russie, prévus lundi à Istanbul, mais exige un document précisant les conditions de Moscou pour une paix durable. Un premier cycle de négociations, tenu le 16 mai sous pression américaine, n'avait pas abouti.
Pour s’attaquer vraiment aux racines de la guerre en Ukraine, la Russie doit commencer par reconnaître et combattre la corruption systémique, qui représente une menace pour les Russes comme pour le reste du monde, estime le spécialiste américain en affaires publiques et internationales Matthew H. Murray, dans une tribune au « Monde ».
Le Kremlin a écarté ce vendredi 30 mai l’hypothèse d’une rencontre Poutine-Zelensky-Trump, sous l’égide du Turc Erdogan, conditionnant tout sommet de ce type à l’obtention de «résultats» dans les négociations avec Kyiv.
Les États-Unis exhortent la Russie à accepter l'accord actuel sur la guerre en Ukraine. "L'accord proposé actuellement est le meilleur résultat possible pour la Russie. Le président Poutine devrait l'accepter", a déclaré un représentant américain au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le président Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d'une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer "une zone tampon" pour prévenir des incursions de Kiev.
Moscou avait prévenu que des livraisons directes d’armes à longue portée, qui permettraient à Kiev de se défendre contre des cibles militaires sur le territoire russe, seraient considérées comme une implication de Berlin dans la guerre. La production en commun annoncée par le chancelier permet de contourner cet obstacle.
Quelque chose est en train de bouillir à la Maison blanche. Comme une soupe épaisse sur un feu médiatique. Un mélange de frustration, de justifications et de craintes. De "Je m’entends bien avec Vladimir Poutine", à "Il a dû lui arriver quelque chose", Donald Trump change progressivement son discours sur le président russe. Un changement pas encore radical mais perceptible en cinq mois à peine.
La Russie a proposé mercredi à l'Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul, le 2 juin, afin de lui transmettre son "mémorandum" censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable
La Belgique a décidé de se joindre à la "coalition des drones" en faveur de l’Ukraine, a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA) en marge d’une réunion à Riga, en Lettonie. En janvier dernier, on apprenait qu’une coalition internationale visant à fournir des drones à l’Ukraine, codirigée par le Royaume-Uni et la Lettonie, allait envoyer 30.000 nouveaux engins à Kiev. La Belgique en fera donc partie.
Donald Trump, qui pourrait annoncer bientôt de nouvelles sanctions contre la Russie selon des médias américains, a une nouvelle fois laissé éclater mardi sa frustration envers Vladimir Poutine, estimant qu'il "jouait avec le feu".
C’est l’histoire d’une guerre qui défie le temps, les traités… et les marchés. Alors que le conflit russo-ukrainien s’enlise et que les perspectives de négociations paraissent de plus en plus incertaines, les experts de JPMorgan Chase, première holding bancaire américaine, dressent une cartographie des issues possibles. Derrière les scénarios dits géorgien, sud-coréen, israélien ou biélorusse, une même ligne de fracture : entre concessions politiques et garanties de sécurité, quelle paix peut encore émerger d’un champ de ruines ? À la clef, pour les marchés et les investisseurs, un enjeu stratégique majeur : évaluer les risques systémiques d’une guerre qui redessine l’ordre mondial et ses équilibres économiques.
Donald Trump a affirmé dimanche que Vladimir Poutine était "devenu complètement fou", durcissant le ton contre Moscou après un week-end d'attaques russes meurtrières contre l'Ukraine malgré les appels au cessez-le-feu.
Après un week-end marqué par des attaques russes meurtrières contre l’Ukraine, le président américain a durci le ton contre Moscou, évoquant même une potentielle «chute de la Russie» si Poutine s’emparait du territoire ukrainien.Comme à son habitude, Donald Trump n’y est pas allé par quatre chemins. «J’ai toujours eu de très bonnes relations avec [le président] russe, Vladimir Poutine, mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU ! Il tue inutilement un grand nombre de personnes, et je ne parle pas seulement des soldats», a écrit dimanche 25 mai le président américain sur son propre réseau, Truth Social, durcissant le ton contre Moscou après un week-end d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine, et ce malgré les appels au cessez-le-feu.
Le chancelier allemand a affirmé lundi que les principaux alliés occidentaux de l'Ukraine, dont l'Allemagne, ne fixaient plus de restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev, sans toutefois dire concrètement ce que cela signifiait pour les livraisons futures.
Le chancelier a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne dans ce changement de doctrine militaire, mais aucun de ces pays n’a encore confirmé. La Russie a fustigé une « décision assez dangereuse ».
Ils sont dans le collimateur des espions américains, français, danois, allemands, suédois, estoniens... En tout, onze agences de renseignement et de sécurité informatique occidentales ont publié un rapport conjoint, mercredi 21 mai, sur la menace représenté par Fancy Bear, un groupe de pirates informatiques russes lié au GRU, le service russe de renseignement militaire.
L’Ukraine a rejeté vendredi la proposition du président russe Vladimir Poutine de créer une zone tampon le long de la frontière ukrainienne. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga estime que ces plans montrent que la Russie n’a aucune intention de mener des pourparlers de paix. "Poutine reste la seule raison de l’effusion de sang actuelle", a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter).
Guerre en Ukraine : Kiev propose un financement direct de l'armée ukrainienne par l'Union européenne
(23/05) - Belga,Le ministre ukrainien des Finances, Sergii Marchenko, a proposé que les États membres de l'Union européenne financent directement l'armée ukrainienne, afin de mieux contrer l'invasion russe débutée en 2022. "Aujourd'hui, l'armée ukrainienne assure non seulement la protection de l'Ukraine, mais aussi celle de toute l'Europe", a-t-il déclaré vendredi sur Telegram.
L’Ukraine a accusé la semaine dernière la Russie d’avoir lancé son "offensive militaire d’été" alors même que la communauté internationale espère des négociations de paix entre les deux belligérants. Sur le terrain, il y a, en effet, une intensification des attaques, notamment dans la région de Soumy. Mais les experts s'interrogent sur la capacité russe à mener une grande campagne estivale.
Bruxelles doit voter ce jeudi 22 mai pour une surtaxation des engrais russes, que l’UE a importé à hauteur de 6,2 millions de tonnes en 2024, et vise une augmentation de la production européenne.
Le trafic aérien a été suspendu jeudi autour de Moscou en raison d'attaques de drones ukrainiens, a indiqué le ministère russe de la Défense, affirmant que sur un total d'une centaine de drones interceptés, 35 l'avaient été à l'approche de la capitale.
Plus de 80 sénateurs américains ont apporté leur soutien à une proposition de loi mercredi visant à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, face à ce quils considèrent être un manque de volonté de Moscou de mettre fin à la guerre en Ukraine.
L'Union européenne a pris mardi de nouvelles sanctions contre la Russie sans attendre les États-Unis, au lendemain d'un entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui n'a abouti à aucune promesse de cessez-le-feu en Ukraine.
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Pour la troisième année consécutive, le taux de mortalité des abeilles dites "mellifères", à savoir celles utilisées par les apiculteurs, est en nette progression, comme le révèlent nos confrères du Nieuwsblad, selon une étude de l'AFSCA.Pour expliquer cette hausse, envers des insectes plus qu'essentiels pour notre planète, plusieurs groupes de chercheurs se sont penchés sur le sujet. Et, selon un récent rapport de l'université de Reading, au Royaume-Uni, les menaces auxquelles font face ces abeilles sont multiples.
Deux heures d’entretien et aucun résultat concret. Pourtant, à Washington et à Moscou, la nouvelle conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lundi 19 mai, a été présentée sous un jour favorable, servant un récit différent. Aucun des deux dirigeants ne veut acter une rupture et un échec dans leur rapprochement, alors que le président américain cherche en vain à obtenir un cessez-le-feu prolongé en Ukraine, voire un règlement du conflit.
Les présidents américain et russe se sont entretenus ce lundi 19 mai par téléphone pour faire avancer un dossier totalement bloqué par les exigences impossibles de Moscou.
Dans une tribune au « Monde », l’économiste russe Vladislav Inozemtsev et le chercheur ukrainien Mykola Vorobiov constatent que les appels au président russe pour arrêter la guerre ont toujours été peine perdue. Selon eux, il ne consentira à négocier que si la guerre devient dangereuse pour son propre compte.
La Chine a apporté son soutien mardi à un "dialogue direct" entre la Russie et l'Ukraine, après l'annonce par Donald Trump du démarrage "immédiat" de négociations entre ces deux pays en vue d'un cessez-le-feu, suite à son coup de fil avec Poutine. La Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, a réclamé, elle, une "réaction forte" des États-Unis en l'absence de tout cessez-le-feu de la part de la Russie en Ukraine.
Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie "d'essayer de gagner du temps" en faisant traîner les discussions en vue d'un cessez-le-feu dans le seul but de "poursuivre" son invasion de l'Ukraine, au lendemain d'un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans résultats tangibles.
Volodymyr Zelensky a accusé ce mardi 20 mai la Russie «d’essayer de gagner du temps» en faisant traîner les discussions en vue d’un cessez-le-feu. Selon Kyiv, au lendemain d’un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le seul but de Moscou est de «poursuivre» son invasion de l’Ukraine. Dans le même temps, la vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas a annoncé l’adoption formelle par l’UE d’un 17e paquet de sanctions contre la Russie.
Selon des analystes finlandais, les Russes ont renforcé leur présence militaire ces derniers mois à proximité de la frontière avec la Finlande, pays le plus récent à avoir rejoint l'Otan. De son côté, Helsinki prépare sa défense.
Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l'Ukraine allaient "démarrer immédiatement des négociations en vue d'un cessez-le-feu" après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n'a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.
Le vice-président américain JD Vance a eu dimanche à Rome un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au cours duquel ils ont notamment évoqué, selon Kiev, l'appel prévu lundi entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine.
C’est leur premier entretien depuis la brutale altercation dans le Bureau ovale à la Maison Blanche fin février. Les deux hommes ont évoqué le coup de fil entre Trump et Poutine, prévu lundi 19 mai.
En refusant de se rendre en Turquie, Vladimir Poutine a prouvé qu’il n’accordait aucun intérêt à des discussions visant à mettre un terme à la guerre qu’il a lui-même déclenchée, mettant en mal la vision et la stratégie de Donald Trump pour mettre fin au conflit.
Alors qu’une frappe russe sur un minibus de civils a fait 9 morts ce samedi en Ukraine, le président américain, pressé par Emmanuel Macron, a confirmé qu’il parlerait au président russe lundi 19 mai.Encore et encore. Donald Trump a assuré ce samedi 17 mai qu’il parlerait au président russe au téléphone lundi pour évoquer une fin à la guerre en Ukraine, avant de parler au président ukrainien Volodymyr Zelensky et à plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan. «Les sujets de l’appel seront : mettre fin au “bain de sang”», a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social.
Au lendemain de discussions sans progrès entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin a annoncé, samedi, qu'une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ne serait "possible" qu'à la seule condition que Moscou et Kiev trouvent des "accords" au préalable. Le président américain Donald Trump a déclaré, par ailleurs, qu'il s'entretiendra lundi avec ses homologues russe et ukrainien.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis vendredi d'accroître la pression sur Moscou jusqu'à ce que le président russe Vladimir Poutine soit "prêt pour la paix" dans les discussions avec l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky "était prêt à une rencontre. Le président Poutine ne s'est pas présenté. Cela démontre une chose: le président Poutine ne veut pas la paix", a-t-elle déclaré puis Tirana.
Ancien ministre de la Culture et historien aux vues nationalistes, le conseiller de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, emmène la délégation russe aux négociations de paix avec l'Ukraine à Istanbul, un rôle qu'il a déjà joué en mars 2022, au tout début du conflit. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de se rendre "en personne" à cette rencontre, mais Vladimir Poutine y a envoyé une délégation composée de responsables de second rang et dirigée par M. Medinski.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a jugé vendredi, à son arrivée à Tirana (Albanie) pour une réunion de la Communauté politique européenne, qu'il était temps d'intensifier la pression sur la Russie jusqu'à ce que Vladimir Poutine soit prêt pour la paix.
Les ONG Reporters sans frontières (RSF) et Truth Hounds ont dénoncé vendredi la "stratégie délibérée" de la Russie consistant, selon elles, à bombarder les hôtels ukrainiens où logent des journalistes pour les "faire taire", des attaques "constitutives de crimes de guerre".
Des délégations russe et ukrainienne sont attendues jeudi à Istanbul, en Turquie, pour y mener leurs premiers pourparlers directs depuis le printemps 2022, bien que les modalités de cette rencontre, à laquelle le président russe Vladimir Poutine a refusé de participer, restent peu claires à ce stade.
Le président brésilien, présent aux cérémonies commémoratives du 9 mai à Moscou, a exhorté son homologue russe à se rendre en personne aux négociations sur l’issue de la guerre en Ukraine qui doivent se dérouler ce jeudi en Turquie.
Les ambassadeurs des 27 ont approuvé mercredi un 17e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe, a-t-on appris de sources diplomatiques. Ces nouvelles sanctions sont indépendantes de celles "massives" envisagées dans le cas où Moscou refuserait de négocier et d'accepter un cessez-de-feu de 30 jours déjà accepté par Kiev et réclamé par ses alliés occidentaux.
Le ministre des Affaires étrangères français était l’invité ce mercredi 14 mai de BFM TV, à la veille de pourparlers de paix en Turquie. Il est également revenu sur le nouveau paquet de sanctions contre Moscou adopté par l‘Union européenne.
Donald Trump a évoqué mercredi la "possibilité" de se rendre en Turquie si le président russe Vladimir Poutine s'y déplace pour des pourparlers avec le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé mardi que la Russie serait visée par un nouveau train de sanctions, en l'absence de "réel progrès cette semaine" dans la recherche d'un cessez-le-feu en Urkaine, a prévenu mardi le nouveau chancelier Friedrich Merz.
La Russie a refusé d’annoncer mardi si le président russe se rendrait à Istanbul pour y rencontrer son homologue ukrainien dans le cadre de négociations directes pour mettre fin au conflit.
Le silence du président russe Vladimir Poutine face à la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky de le rencontrer jeudi à Istanbul signifie que le Russe a "probablement été surpris" par cette proposition, a commenté mardi la porte-parole en chef de la Commission européenne.
En proposant à Vladimir Poutine une rencontre en Turquie jeudi, Volodymyr Zelensky a réussi à le mettre dos au mur. Un énième tour de force qui pourrait amadouer les États-Unis et peser lourd dans le bras de fer diplomatique.
Donald Trump n'ira sans doute pas en Turquie, mais il a annoncé que le secrétaire d'État Marco Rubio y serait.
Le Conseil de l’OACI, saisi par l’Australie et les Pays-Bas, a rendu une décision inédite sur la responsabilité d’un Etat membre dans un différend aérien. L’agence de l’ONU pour l’aviation civile, l’OACI, a estimé, lundi 12 mai, que la Russie était responsable de l’accident du MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l’Ukraine, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Il s’agit de la première décision du conseil de l’organisation « sur le bien-fondé d’un différend entre Etats membres ».
Kyiv et ses alliés avaient proposé une trêve à partir de ce lundi 12 mai, comme préalable à des discussions avec Moscou jeudi en Turquie. […] Pas de signe d’accalmie. L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir tiré plus d’une centaine de drones dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai, malgré l’ultimatum adressé par les alliés de Kyiv à Moscou pour accepter un cessez-le-feu. «A partir de 23 heures, l’ennemi a attaqué avec 108 drones Shahed et d’autres types de drones», a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55. Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée.
Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens majeurs se réunissent ce lundi pour des discussions jugées "capitales" sur l'Ukraine, deux jours après l'ultimatum lancé par les alliés de Kiev à Moscou concernant un cessez-le-feu.
"Le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie, il ne convient pas. On ne peut pas parler ainsi à la Russie", a taclé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participe l'AFP. Le Kremlin a dit lundi vouloir des négociations "sérieuses" pour aboutir à un règlement du conflit en Ukraine et une paix à long terme, après une proposition du président Vladimir Poutine d'organiser jeudi des discussions directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul.
Les six pays du groupe Weimar +, qui comprend aussi la Commission européenne, se sont retrouvés à Londres lundi 12 mai pour de nouvelles discussions concernant les efforts de paix en Ukraine et la sécurité en Europe.Ils ont beau savoir - d’expérience ! - qu’un post de Donald Trump sur les réseaux sociaux peut tout envoyer valser, les leaders européens veulent apparaître fermes. En fin de matinée du lundi 12 mai, le gouvernement allemand a ressorti la montre, menaçant la Russie de nouvelles sanctions si elle n’acceptait pas l’offre américaine d’un cessez-le-feu avant lundi soir.
Le président russe Vladimir Poutine a proposé dimanche des négociations "directes" et "sans condition préalable" avec l'Ukraine dès jeudi à Istanbul, tout en repoussant à ces discussions toute possibilité de cessez-le-feu, pourtant exigé par les alliés de Kiev. De son côté, Volodymyr Zelensky attend un engagement de Moscou en faveur d'une trêve, tout en se disant "prêt" à entamer des pourparlers. Il évoque des "signes positifs" laissant penser que la Russie commence à envisager la fin du conflit.
Le président russe a proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations «directes» et «sans condition préalable» entre la Russie et l’Ukraine jeudi 15 mai à Istanbul.Vladimir Poutine n’aime pas les ultimatums. Rien de surprenant donc qu’il rejette celui que lui ont lancé les Occidentaux, venus rendre visite samedi 10 mai à Volodymyr Zelensky à Kyiv. Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre Donald Tusk, portant la volonté de la «coalition des volontaires» et avec la bénédiction de Donald Trump, ont exigé que la Russie accepte, sans conditions, dès lundi, un cessez-le-feu complet de 30 jours. Faute de quoi les alliés se sont accordés sur la nécessité de renforcer les sanctions contre Moscou et l’aide militaire à l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il "attendrait" son homologue russe Vladimir Poutine en Turquie, où ce dernier a proposé plus tôt de tenir des discussions à partir de jeudi."Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie", a-t-il écrit sur X, ajoutant: "J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses".
Le président ukrainien a répondu positivement ce dimanche 11 mai à la proposition de Vladimir Poutine, tout en affirmant attendre l’application d’un «cessez-le-feu complet» dès lundi.«J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J’espère que cette fois-ci, les Russes ne chercheront pas d’excuses.» Ce dimanche 11 mai au soir, Volodymyr Zelensky a annoncé sur X avoir accepté la proposition émise dans la nuit de samedi à dimanche par Vladimir Poutine d’entamer des négociations «directes» à Istanbul dès le 15 mai.
Le président ukrainien a pris au mot le maître du Kremlin qui réclamait une rencontre avant toute trêve. Il l’attendra jeudi 15 mai en Turquie, «en personne». Un week-end à rebondissements qui ne permet certainement pas de s’attendre à un arrêt rapide de la guerre de la Russie en Ukraine, ni même à l’installation durable d’un cessez-le-feu. Avec un animal politique aussi torve que Vladimir Poutine, ce serait aller trop vite en besogne.
Le président français, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique sont venus dans la capitale ukrainienne pour afficher, avec le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, leur soutien à l’Ukraine.
Moscou exige comme condition préalable à un cessez-le-feu avec Kiev que les Etats-Unis et l'Union européenne cessent leurs livraisons d'armes à l'Ukraine, a indiqué le Kremlin samedi.
L'Ukraine et ses alliés européens ont approuvé la création d'un tribunal pour juger la Russie pour son invasion. Kiev espère que ce tribunal spécial permettra de condamner en justice le président russe Vladimir Poutine, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne à Lviv (ouest). "Pour nous, le plus important est de préserver le principe de l'inévitabilité de la punition pour tous, y compris (...) le président russe", a déclaré Andriï Sybiga. "Ce tribunal est en train d'être mis en place pour prononcer des peines appropriées à l'avenir", a-t-il ajouté.
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a annoncé vendredi à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, le déblocage d’un milliard d’euros en faveur de l’industrie de défense ukrainienne, financé grâce aux intérêts générés par les avoirs russes gelés dans l’Union européenne.
Le Royaume-Uni, la France et les pays du nord de l’Europe ont annoncé vendredi soutenir la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours en Ukraine avancée par le président américain Donald Trump.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Alors qu’à Moscou se déroulait le défilé de la victoire, vendredi 9 mai, 35 délégations étrangères se sont réunies à Lviv, en Ukraine, pour annoncer la mise en place d’une instance destinée à juger les dirigeants de la fédération de Russie.
Le Parlement ukrainien va examiner jeudi la ratification de l'accord avec les États-Unis sur l'exploitation des ressources naturelles du pays, signé après des semaines de négociations houleuses, a annoncé la ministre de l'Economie qui espère un vote positif. Ce document concerne l'extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine, qui fait face depuis trois ans à une invasion russe. S'il ne comporte pas de garanties de sécurité pour Kiev, l'Ukraine espère qu'il pourra ouvrir la voie à l'octroi d'une nouvelle aide militaire américaine.
Les autorités ukrainiennes ont fait état jeudi de nouveaux bombardements en déput du cessez-le-feu unilatéral annoncé par le président russe Vladimir Poutine, et qui devait entrer en vigueur à minuit dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le Parlement ukrainien a ratifié jeudi l'accord "historique" avec les États-Unis sur l'exploitation des ressources naturelles du pays, signé après des semaines de négociations houleuses, a annoncé la ministre ukrainienne de l'Économie.
L'appel téléphonique jeudi entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky s'est "très bien" passé, a affirmé un haut responsable de la présidence ukrainienne à l'AFP. Selon ce responsable, la conversation, en anglais, a duré une vingtaine de minutes et avait comme sujets principaux "la diplomatie et le cessez-le-feu" que Washington et Kiev essayent d'instaurer sur le front face à l'armée russe.
Le Quai d’Orsay a condamné, mardi soir, «les acteurs russes et leurs relais» à l’origine de dizaines d’opérations depuis l’été 2023, analysées dans un rapport de Viginum.
À trois jours des commémorations de la victoire sur lAllemagne nazie, la Russie a été visée dans la nuit de lundi à mardi par dimportantes attaques de drones ukrainiens. Le fonctionnement des aéroports de plusieurs grandes villes du pays a été perturbé, entraînant parfois la fermeture provisoire des pistes.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
La journaliste et critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu'à dix ans de prison pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a été exfiltrée de son pays vers la France par Reporters sans frontières (RSF), a annoncé lundi l'ONG lors d'une conférence de presse en sa présence.
Malgré la guerre qu'il a déclenchée contre l'Ukraine, le président russe Vladimir Poutine croit en la réconciliation avec le pays voisin.Il a affirmé que Moscou avait les moyens militaires de mener la guerre "à sa conclusion logique, avec le résultat nécessaire pour la Russie".Le Kremlin exige non seulement que l'Ukraine renonce à adhérer à l'Otan, mais il revendique également de vastes régions de l'État voisin.
Dans des propos diffusés ce samedi 3 mai, le président ukrainien estime aussi que Donald Trump voit désormais les choses «un peu différemment» depuis leur entrevue au Vatican, le 26 avril.
Selon l’économiste russe Viatcheslav Shiryaev, Vladimir Poutine sait qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps pour mener sa guerre en Ukraine avant que la Russie ne soit définitivement rongée par tous ses maux. Un grand entretien paru dans le quotidien tchèque “Denik N”.
Des ressortissants du Togo, petit pays d'Afrique de l'Ouest, ont été "capturés et détenus" par les forces armées ukrainiennes après avoir participé "à des opérations militaires aux côtés des forces armées russes", selon les autorités togolaises.
Si l'accord américano-ukrainien sur l'exploitation des ressources naturelles est salué par les deux Etats, il n'offre aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington qui cherche à réduire son aide militaire à ce pays ravagé par la guerre déclenchée par Moscou. Ce règlement, qualifié par Kiev de "véritablement équitable" et de "gagnant-gagnant" par Washington, est l'aboutissement de semaines de pressions et de tractations à la suite de la spectaculaire altercation du 28 février dans le Bureau ovale entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis de Donald Trump et l'Ukraine ont signé mercredi à Washington un vaste accord économique mettant en place un fonds d'investissement dans la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.
L’Ukraine et les États-Unis ont ratifié mercredi 30 avril un accord pour la création d’un «fonds d’investissement» pour reconstruire le pays ravagé par la guerre. Il donne aux Américains un accès aux ressources ukrainiennes.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
Donald Trump a estimé mardi que Vladimir Poutine voulait la paix en Ukraine, quelques jours après avoir émis des doutes sur les intentions de son homologue russe.
Elon Musk est devenu l’un des critiques les plus ardents de l’Ukraine et de son président Volodymyr Zelensky, notamment sur X, où il publie régulièrement des messages favorables au Kremlin. La rédaction des Observateurs de France 24 a analysé plus de 15 000 tweets publiés par le milliardaire pendant cinq mois - à partir de la veille de l’élection de Donald Trump - conjointement avec la RTBF et France Info, dans le cadre d’un projet de l’association des Médias Francophones Publics.
À l’occasion des cent jours du second mandat de Donald Trump, la rédaction des Observateurs de France 24 s’est associée avec la RTBF et France Info pour analyser le discours d’Elon Musk, l’un des plus proches conseillers du président américain sur la période. Notre enquête, réalisée dans le cadre de l’Association des Médias Francophones Publics, est une plongée en deux volets dans les tweets du propriétaire de la plateforme X : elle documente comment le milliardaire, devenu un relais actif de l'administration américaine à l'international, diffuse une idéologie hostile à l’Ukraine et favorable à l’extrême droite européenne.
Environ 600 soldats nord-coréens ont été tués en combattant au côté des forces russes dans leur guerre contre l'Ukraine, a affirmé mercredi un député sud-coréen spécialiste du renseignement.
La Maison Blanche durcit le ton et appelle Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky à des «propositions concrètes». […] Se montrant de plus en plus agacés, les États-Unis ont exhorté mardi la Russie et l’Ukraine à faire des «propositions concrètes» en vue de mettre fin à la guerre, faute de quoi ils cesseront leur médiation. […] Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pour sa part appelé à ne faire «cadeau» d’aucun territoire à son homologue russe, alors que la reconnaissance de régions occupées par Moscou semble être envisagée par Washington.
Une menace pour l’effort de guerre russe est peut-être en train de prendre forme… au Botswana. Le Bureau central national d'Interpol, qui dépend de la police du Botswana, s’intéresse sur place à Alabuga Start, un programme russe pour attirer au Tatarstan, à un peu plus de 1 000 km au sud-est de Moscou, des étudiants de pays émergents. Cette initiative est soupçonnée d’être utilisée pour recruter de la main-d'œuvre à bas coût pour une usine à drones kamikazes.
Dans cet établissement pénitentiaire, les prisonniers ukrainiens, civils ou militaires, sont soumis depuis l’invasion de février 2022 à des humiliations psychologiques et aux pires sévices physiques. « Le Monde » et ses partenaires de Forbidden Stories ont enquêté sur ces mauvais traitements.
Le corps de la journaliste ukrainienne Viktoriia Roshchyna a été rapatrié en février 2025, quatre mois après l’annonce de son décès. Capturée alors qu’elle enquêtait sur les civils ukrainiens emprisonnés illégalement dans la région de Zaporijia, elle fut elle-même détenue au secret pendant plus d’un an en territoire occupé et dans une prison russe. Forbidden Stories a retracé son parcours et révèle de nouveaux éléments sur ses derniers mois de captivité ainsi que sur les circonstances de sa mort.
Depuis l’invasion russe de février 2022, des milliers de civils ukrainiens ont été détenus hors de tout cadre juridique et torturés. Certains de ces "prisonniers fantômes" sont ensuite transférés dans le système pénitentiaire russe, où ils languissent sans charge ou purgent une peine factice. Révélations sur cette machine opaque qui vise à briser la société ukrainienne.
Le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu, pour la première fois, que des soldats nord-coréens avaient participé aux combats dans la région de Koursk contre l’Ukraine. La fin d’un secret de Polichinelle qui intervient à un moment très opportun pour Moscou et Pyongyang qui signent, aux yeux du monde, une victoire militaire commune sur le front ukrainien.
Jeune journaliste ukrainienne, Viktoriia Roschyna a été enfermée par les autorités russes dans des centres de détention. Son corps a été rapatrié en Ukraine en février dernier, et il porte des marques de torture. Forbidden Stories a tenté de reconstituer le parcours de la jeune femme et les circonstances de sa mort.
Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
Volodymyr Zelensky a mis en garde mardi contre toute concession territoriale à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre, alors que Washington semblerait envisager la reconnaissance de régions occupées par la Russie.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a averti mardi que les Etats-Unis mettraient fin à leur médiation si la Russie et l'Ukraine ne faisaient pas des "propositions concrètes" pour mettre fin à la guerre, a déclaré sa porte-parole. "Nous sommes arrivés à un moment où les deux parties doivent faire des propositions concrètes pour mettre fin à ce conflit", a affirmé à la presse la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce.
La reconnaissance de l'annexion par la Russie de la Crimée constituerait un bouleversement des règles qui régissent l'ordre international et sa légalité-même pourrait être mise en doute, estiment des spécialistes en droit et relations internationales interrogés par l'AFP.
"La reconnaissance internationale de l'appartenance de la Crimée, de Sébastopol, de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Kherson et de celle de Zaporijjia à la Russie est impérative", a déclaré Sergueï Lavrov au média brésilien O Globo, selon une traduction en russe de son interview publiée lundi par son ministère.
Cet échange seul à seul n’a même pas duré dix minutes, selon une source ukrainienne, et rien ne permet de dire qu’il a été décisif. « Symbolique », « potentiellement historique », « très belle rencontre » : autant de qualificatifs, utilisés successivement par les deux présidents, qui laissent place à l’espoir, sans pour autant exclure la possibilité de l’échec.
Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début d'une offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires. "A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
Le président de la République estime ce lundi 28 avril que «les quinze prochains jours vont être clés pour essayer de mettre en œuvre un cessez-le-feu».
Située à la croisée des mondes slave, turc et balkanique, la mer Noire était, avant l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, une artère importante du commerce mondial par laquelle circulaient 40 % des exportations de céréales. Aujourd’hui, le trafic s’est tari par rapport à 2022, mais, malgré l’insécurité, les mines, les sanctions, les réticences des assureurs face aux risques, les cargaisons de blé ukrainiennes comme russes continuent d’être exportées via ses couloirs maritimes.
Le président Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que l'armée ukrainienne poursuivait ses opérations dans la région russe de Koursk, contredisant ainsi l'annonce faite la veille par Moscou de "la libération" totale de cette zone frontalière par les troupes russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump se sont rencontrés brièvement samedi à Rome en marge des obsèques du pape François, a annoncé la présidence ukrainienne, quelques heures après que le locataire de la Maison Blanche eut assuré que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord".
Le président américain a condamné jeudi une nouvelle vague de frappes meurtrières russes sur l’Ukraine. Une critique “rare” adressée à Moscou, remarque la presse américaine, qui estime que l’administration Trump est pressée d’obtenir un accord de paix pour redorer son blason, après le “fiasco des droits de douane”.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie était "prête" à conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine, selon des extraits d'une interview diffusés jeudi par une chaîne américaine.
Vitali Klitschko, maire de la capitale ukrainienne, a estimé dans un entretien diffusé vendredi à la BBC que l'Ukraine pourrait être contrainte céder des territoires afin d'obtenir une "paix temporaire" avec la Russie. Un scénario que l'ancien champion de boxe juge toutefois "injuste".
Le fait que les États-Unis souhaitent reconnaître la Crimée comme territoire russe dans une proposition de paix finale a déjà fait l'objet de fuites dans les médias internationaux. Mais c'est la première fois que Trump lui-même le dit littéralement.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'un missile balistique fabriqué en Corée du Nord mais tiré par la Russie lors de frappes sur Kiev, qui ont tué la veille 12 personnes, contenait également des composants de fabrication américaine.
Le président américain a accusé, mercredi, son homologue ukrainien de saboter un potentiel accord en refusant de reconnaître l’annexion de la Crimée par Moscou. Des attaques meurtrières ont visé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi.
Kiev est pris en tenailles entre les Etats-Unis, qui souhaitent mettre la main sur son parc nucléaire en échange de leur soutien, et la Russie, qui contrôle six des réacteurs de la centrale de Zaporijia.
Vladimir Poutine a assuré, lundi, être prêt à parler directement avec le "régime de Kiev" pour un éventuel arrêt des frappes sur les infrastructures civiles. C’est la première fois que le président russe ouvre la porte à des négociations bilatérales avec l’Ukraine. Une proposition qui peut représenter un piège pour Kiev.
Kiev et ses alliés européens et américains se réunissent, mercredi, au Royaume-Uni, dans l’espoir d’obtenir « une réponse claire » de la Russie en faveur d’un « cessez-le-feu sans conditions ». Des discussions qui s’annoncent difficiles.
Que préconisent les États-Unis pour parvenir à un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie ? Les propositions de l'administration américaine n'ont pas été officiellement annoncées, mais plusieurs médias en ont publié de possibles contours.
Le président Volodymyr Zelensky a appelé mercredi à un cessez-le-feu "immédiat, complet et inconditionnel" en Ukraine, alors qu'une délégation ukrainienne est à Londres pour des discussions avec ses alliés occidentaux dans un format réduit.
Le ministre de la Défense, Theo Francken, n'exclut pas que des soldats belges soient rapidement déployés dans le cadre d'une force de paix internationale en Ukraine. "Si un accord sur l'Ukraine devait être conclu cette semaine, les garanties de sécurité seront discutées immédiatement. La France et l'Allemagne prendront l'initiative, avec un déploiement rapide de troupes, dont la Belgique fera très probablement partie", a souligné M. Francken au cours d'un débat d'actualité en commission de la Chambre
Le vice-président américain J.D. Vance a déclaré mercredi que Moscou et Kiev doivent parvenir à un accord, faute de quoi Washington mettra fin à ses efforts de médiation. Selon la Maison Blanche, la Russie et l'Ukraine vont devoir faire des "échanges territoriaux" dans le cadre de négociations de paix. L'"intégrité territoriale" de l'Ukraine reste une "exigence très forte" des Européens, a rétorqué l'Élysée alors qu'une nouvelle réunion des alliés se tient à Londres.
Le président américain Donald Trump a assuré ce mercredi 23 avril qu’un accord de cessez-le-feu en Ukraine était «très proche», accusant toutefois son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de compliquer les pourparlers avec ses «propos incendiaires» sur la Crimée. Cette nouvelle sortie contre Volodymyr Zelensky intervient au moment où des discussions entre responsables américains, ukrainiens et européens se sont tenues à Londres.
A Washington, Donald Trump a fait porter à son homologue ukrainien la responsabilité du blocage des tractations visant à mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie en février 2022. Si un accord est "très proche" et même conclu avec Moscou, la discussion s'avère "plus difficile" avec le chef de l'Etat ukrainien, a-t-il dit. Le refus de Kiev d'accepter les termes des Etats-Unis pour mettre fin à "ne fera que prolonger les tueries", a averti le milliardaire républicain.
La guerre en Ukraine aurait-elle pris une tournure décisive ce mardi 22 avril ? Nos confrères du Financial Times, qui s'appuient sur trois sources, ont affirmé que Vladimir Poutine aurait proposé d'arrêter les attaques russes sur les lignes de front ukrainiennes.
Les sceptiques diront que les positions des belligérants restent diamétralement opposées et qu’aucun accord de paix n’est en vue. Pour autant, les lignes ont bougé, les perspectives des protagonistes aussi. De fait, l’administration Trump a refaçonné l’ordre du jour en mettant la fin des hostilités au cœur des discussions : c’est la fin du "quoi qu’il en coûte aussi longtemps que nécessaire" qui faisait office de stratégie chez les Occidentaux depuis 2022. Cette rupture rebat les cartes, en premier lieu pour l’Ukraine.
Le président Trump et son chef de la diplomatie ont menacé, vendredi 18 avril, de renoncer à la recherche de la paix en Ukraine, au lendemain des pourparlers inédits avec les Européens et les Ukrainiens, à Paris.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce samedi 19 avril à ses troupes d’observer un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion de Pâques, à partir de 15 heures GMT (17 heures à Paris) et jusqu’à la nuit de dimanche à lundi, appelant Kyiv à faire de même.- […] Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé dans la foulée samedi une «tentative de jouer avec les vies humaines» de la part de son homologue russe Vladimir Poutine. «Une nouvelle tentative de Poutine de jouer avec les vies humaines», a indiqué Volodymyr Zelensky sur Telegram, soulignant que «des drones d’attaque russes ont été détectés» dans le ciel ukrainien. Il n’a toutefois pas formulé clairement la position de Kyiv au sujet de ce cessez-le-feu.
L'ordre donné le 18 mars dernier par le président russe Vladimir Poutine d'arrêter pendant 30 jours les frappes sur les sites énergétiques en Ukraine "a expiré", a annoncé vendredi le Kremlin. "Le mois (de moratoire) a en effet expiré. Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, en réponse à une question de l'AFP. Il a ainsi acté la fin, côté russe, de ce fragile moratoire que Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de violer, tout en saluant cette trêve partielle comme "un certain progrès" sur le chemin vers un règlement du conflit en Ukraine.
Donald Trump a prévenu vendredi que les Etats-Unis étaient prêts à passer à autre chose "très bientôt", si un accord n'était pas trouvé entre Moscou et Kiev pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
"Une frappe avec ces missiles contre des installations russes […] sera considérée comme une participation directe de l’Allemagne aux hostilités aux côtés du régime de Kiev, avec toutes les conséquences que cela implique", a mis en garde la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, citée par les agences de presse russes. Selon elle, "le tir réel de ces missiles de croisière est impossible sans l’assistance directe des militaires de la Bundeswehr", l’armée allemande.
"Nous sommes heureux d'annoncer la signature, avec nos partenaires américains, d'un protocole d'intention ouvrant la voie à un accord de partenariat économique et à la création du Fonds d'investissement pour la reconstruction de l'Ukraine"- […] M. Trump souhaite que l'accord, qui vise à accorder aux États-Unis des redevances sur les bénéfices tirés de l'exploitation des ressources ukrainiennes et des minéraux rares, constitue une compensation pour l'aide accordée à l'Ukraine par son prédécesseur, M. Joe Biden.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi l'émissaire de son homologue américain Donald Trump, Steve Witkoff, interlocuteur de Moscou dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu, d'avoir "adopté la stratégie russe" et de "diffuser des récits russes"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Chine de "fournir des armes" à la Russie et de participer à la "production de certaines armes" sur le territoire russe, montant encore d’un cran dans ses critiques envers Pékin. "Nous avons enfin reçu des informations selon lesquelles la Chine fournit des armes à la Russie […] nous pensons que des représentants chinois sont impliqués dans la production de certaines armes sur le territoire de la Russie", a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse. Il n’a pas détaillé ses accusations mais a évoqué "la poudre à canon et l’artillerie", promettant d’en dire plus "la semaine prochaine".
Le Parlement letton a donné mercredi son feu vert à la sortie de ce pays de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en invoquant la nécessité de renforcer sa sécurité dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine.
L’attaque meurtrière de Moscou contre Soumy dimanche a braqué les projecteurs sur cette région du nord de l’Ukraine, où Kiev affirme qu’une offensive russe est déjà en cours. Celle-ci viserait, selon les experts, à étirer les lignes de défense ukrainiennes. Elle donne aussi l’image d’une armée russe qui progresse, à un moment où le front de l’Est s’enlise dans une impasse sanglante.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé Donald Trump à se rendre en Ukraine pour constater la dévastation laissée par l'agression russe, dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne de télévision américaine CBS.
Alors que, fidèle à sa tactique, Vladimir Poutine fait volontairement traîner les négociations avec le président américain sur un cessez-le-feu, les Européens, exclus du processus, auraient tort de baisser la garde.
Selon Keith Kellogg, il faudra répartir présences russe et européenne dans le pays après le conflit. Ou alors envisager une «zone démilitarisée» sur le modèle de ce qui perdure entre les deux Corées depuis les années 50.
L’envoyé américain pour l’Ukraine, l’ex-général Keith Kellogg, a suggéré une partition de l’Ukraine sur le modèle “de Berlin après la Seconde Guerre mondiale” pour mettre fin au conflit avec la Russie, révèle “The Times”. En déplacement en Russie, Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump aurait de son côté proposé de donner “la propriété” de quatre régions ukrainiennes à Moscou.
Moscou fait face à une grave pénurie de main-d’œuvre. Les autorités tentent de répondre par l’immigration contrôlée, la robotisation et des politiques natalistes, sans résultats probants, constate la spécialiste de la Russie Tatiana Kastouéva-Jean.
L'Ukraine post-conflit pourrait ressembler au "Berlin d'après la Deuxième Guerre mondiale", avec une présence à la fois de forces européennes et russes, séparées par le fleuve Dniepr, a décrit l'émissaire des Etats-Unis Keith Kellogg au quotidien britannique Times samedi.
Attirés en Russie par la perspective d'un emploi, ces jeunes Bangladais affirment avoir été enrôlés pour combattre en Ukraine. La mort récente de l'un d'eux sur le front a suscité une vive inquiétude dans leurs familles, qui ont appelé le gouvernement à l'aide.
"À l’heure actuelle, nous savons qu’au moins plusieurs centaines de ressortissants chinois combattent au sein des forces d’occupation russes", a déclaré M. Zelensky, qui s’exprimait par vidéo lors d’une réunion des chefs militaires des pays alliés de l’Ukraine à Bruxelles. Le dirigeant ukrainien a accusé la Russie de tenter ainsi de "prolonger la guerre" en "utilisant des vies chinoises".
[...] Sous pression américaine, Kiev a accepté, mi-mars, une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours. La Russie avait rejeté cette initiative en l'état mais accepté une trêve plus limitée en mer Noire et dans les frappes sur les infrastructures énergétiques, dont la mise en œuvre reste incertaine. [...] Ces derniers jours, Kiev a dénoncé une multiplication des frappes russes, notamment un tir de missile qui a touché vendredi une zone d'habitation à Kryvyï Rig (centre) et qui a fait 20 morts, dont neuf enfants, selon Kiev.
Deux soldats chinois combattant pour la Russie ont été arrêtés en Ukraine, a annoncé mardi sur ses réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky, accompagnant son message d'une vidéo de l'un des deux soldats. Le chef de l'État a réclamé des explications à Pékin, et une "réaction" des Occidentaux, notamment des États-Unis.
Le président ukrainien affirme détenir les documents de ces prisonniers, arrêtés dans la région de Donetsk. Il aurait également que leurs cartes bancaires et leurs données personnelles. Depuis le début de la guerre, ce serait une première. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré ce mardi 8 avril que les troupes ukrainiennes avaient capturé deux citoyens chinois combattant aux côtés des forces russes et a déclaré que Kyiv exigerait des explications de Pékin et une réaction de ses alliés.
Programmes de soutien aux victimes de la guerre par l’alimentation ou la santé, aides pour réparer les infrastructures énergétiques, construction d’abris antiaériens, aide aux ONG de la société civile, de lutte contre la corruption ou la désinformation… Les programmes de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) étaient tellement vastes en Ukraine que la suspension des financements par Washington a créé une onde de choc dans le pays, sans que quiconque puisse en mesurer précisément les conséquences.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié mardi la Belgique pour son nouveau paquet d'aide militaire d'une valeur d'un milliard d'euros.
Certains réfugiés ukrainiens ont reçu, par erreur, un courrier leur ordonnant de quitter les États-Unis.
Guerre en Ukraine : Zelensky dénonce l'absence de réponse américaine au refus dune trêve par Poutine
(06/04) - Afp,Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté dimanche labsence de réponse américaine au refus par le président russe Vladimir Poutine dun cessez-le-feu complet et inconditionnel en Ukraine, après de nouvelles frappes meurtrières notamment à Kiev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la "faible" réaction de l'ambassade américaine en Ukraine à une frappe meurtrière la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant notamment d'avoir "peur" de dire que le missile l'ayant causé venait de la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué samedi des "progrès tangibles" et de "premiers détails" concernant le déploiement d’un contingent européen sur le sol ukrainien en cas de cessez-le-feu, au lendemain de la venue des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev. Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une "force de réassurance" destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.
Près de 250.000 soldats russes ont été tués depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022. Au total, 900.000 militaires sont morts ou ont été blessés, a indiqué jeudi un fonctionnaire de l’Otan, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles.
Les ministres français et britannique des Affaires étrangères ont affirmé vendredi que la Russie frappait toujours des infrastructures énergétiques en Ukraine, accusant Moscou de saper les efforts de paix américains.
Une frappe russe sur la ville méridionale de Kherson mardi matin a privé d'électricité 45.000 de ses habitants, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, accusant Moscou de "violer" à nouveau un accord sur une trêve partielle.
Cela fait trois ans que la Russie a lancé son plan d'invasion en Ukraine. Dans ce long conflit aux portes de l'Europe, les dirigeants du monde s'investissent afin que la guerre n'éclate pas à un niveau mondial.
Depuis l’invasion russe, plus de 71 % de la population s’est engagée dans le volontariat, l’un des piliers de la résistance. Chacun participe à son échelle à l’effort de guerre, dans tous les domaines liés au conflit.
Pressée de faire main basse sur les ressources naturelles de l’Ukraine, l’administration américaine a remis à Kiev une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques, que le gouvernement ukrainien examine de près. Les discussions se poursuivent et la version finale pourrait varier. « Nous devons obtenir l’avis de nos conseillers juridiques », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse, vendredi 28 mars, laissant entendre que le document ne serait pas signé aussi vite que Washington le souhaitait, soit « d’ici à la semaine prochaine », c’est-à-dire entre le 31 mars et le 6 avril, selon le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi avoir reçu de la part des Etats-Unis une nouvelle version de l'accord sur les minerais stratégiques d'Ukraine, auxquels Washington veut obtenir un accès. [...] sans fournir de détails sur cette nouvelle version qui est, selon des médias, très défavorable pour l'Ukraine.
"Je pense que davantage de progrès doivent être effectués au niveau technique" avant de pouvoir passer à l'étape suivante, a-t-il déclaré en réponse à une question lors d'un point presse. "Il y a beaucoup de travail qui doit être fait avec les deux parties, en particulier avec la partie russe", a-t-il souligné
Organiser une nouvelle élection en Ukraine sous l’égide de l’ONU, rien de moins. Vladimir Poutine a évoqué vendredi 28 mars l’idée d’une «administration transitoire» pour l’Ukraine, avec le contrôle des Nations unies, afin d’organiser une élection présidentielle «démocratique» dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités. Et ce, alors que, loi martiale oblige, le scrutin pour désigner le successeur de Volodymyr Zelensky, en mai 2024, a été reporté sine die.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont échangé au téléphone à propos de la perspective d'un accord sur la mer Noire, a annoncé vendredi le Kremlin, qui réclame la levée de sanctions occidentales affectant ses exportations agricoles avant tout engagement à une trêve avec l'Ukraine dans la zone.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Ni la Russie ni l'Ukraine n'ont mené de frappes visant des sites énergétiques depuis le 25 mars, jour où les Etats-Unis ont annoncé un accord en vue d'une trêve limitée à de telles installations, a indiqué jeudi à l'AFP un haut responsable ukrainien. "Depuis le 25 mars, nous n'avons pas vu de frappes russes directes contre le secteur de l'énergie, nous n'avons donc pas frappé là-bas" en Russie, qui a lancé il y a trois ans son invasion de l'Ukraine, a indiqué ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Une mission franco-britannique se rendra «dans les prochains jours en Ukraine» pour préparer «ce que sera le format de l’armée ukrainienne» ainsi qu’un possible déploiement de forces de «plusieurs pays européens» alliés après un éventuel accord de paix, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
Depuis trois ans, l’ingéniosité et les capacités d’adaptation de l’armée ukrainienne ont été largement vantées, notamment en ce qui concerne l’usage des drones. Ce sont pourtant les forces russes qui ont pris l’avantage, ces derniers mois, dans ce domaine avec une innovation qui a, semble-t-il, pesé lourd dans la reconquête, encore partielle, de la partie occupée de l’oblast de Koursk. Elles ont ainsi été les premières à recourir à l’automne aux drones filoguidés, c’est-à-dire commandés à l’aide d’un long et fin cordon de fibre optique, pour résoudre le problème du brouillage électronique.
Après le deuxième cycle de négociations sur l’Ukraine en Arabie saoudite, les États-Unis ont annoncé, mardi, un accord de sécurité entre Moscou et Kiev dans la mer Noire. Un dénouement dont l’Ukraine ne semble pas gagnante, tandis que la Russie a posé plusieurs conditions. À cela s’ajoute le désaccord des trois acteurs sur la centrale de Zaporijjia.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusés mercredi de vouloir faire échouer un accord, annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis et qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques. Mercredi matin, les belligérants ont donc dénoncé les attaques menées dans la nuit par chaque camp.
Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie "montrait sa volonté de guerre" en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d'un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l'Ukraine. De son côté, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev "ne sera pas simple" et "prendra du temps", nuançant l'optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.
L'Ukraine a besoin de soldats européens "prêts à combattre" sur son territoire après la guerre et non une force de maintien de la paix, a déclaré à l'AFP mercredi un responsable ukrainien participant aux négociations pour un cessez-le-feu avec la Russie.
Un nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l’Ukraine" se tient à Paris, ce jeudi, à l’initiative du président Français Emmanuel Macron, pour mettre en place des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie. C’est la troisième fois qu’un tel sommet est organisé pour constituer une "coalition des volontaires". Les précédents avaient eu lieu à Paris et à Londres.
La Russie a salué mardi un "dialogue utile" avec Washington, affichant le souhait qu'il se poursuive avec l'implication de l'ONU, après douze heures de pourparlers la veille à huis clos en Arabie saoudite sur une possible trêve en Ukraine.
Une nouvelle rencontre entre responsables ukrainiens et américains s'est achevée mardi en Arabie saoudite, au lendemain de pourparlers américano-russes qui n'ont pas abouti à l'annonce d'une trêve, même très limitée, espérée par Donald Trump.
Une rencontre attendue entre responsables russes et américains sur la guerre en Ukraine n'a pas abouti à une trêve, même limitée, Moscou ayant posé mardi ses conditions avant tout accord concernant la mer Noire, parmi lesquelles un assouplissement des restrictions sur ses exportations agricoles.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par l'intermédiaire des États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis se sont accordés avec l’Ukraine pour mettre fin aux combats en mer Noire, avant d’annoncer que la Russie allait également cesser les hostilités. [...] La Maison Blanche a annoncé mardi 25 mars s’être mis d’accord avec Kyiv pour cesser les hostilités en mer Noire, avant d’assurer que la Russie allait également suspendre les combats dans cette région. L’Ukraine puis la Russie ont confirmé la cessation des combats sur cette zone.
Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques. Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
Ce n’est plus un bruit de fond, c’est une ritournelle. Américains et Russes se sont acoquinés pour avoir la tête de Volodymyr Zelensky, afin de briser la colonne vertébrale de la résistance ukrainienne à leur plan de normalisation. Dernier développement, l’interview accordée par Steven Witkoff, le représentant spécial des Etats-Unis pour la Russie, au podcast du journaliste ultraconservateur Tucker Carlson. Durant l’entretien, entre deux âneries et imprécisions dramatiques, l’homme de confiance de Donald Trump déclare que des élections en Ukraine sont «indispensables», bien que la Constitution ukrainienne interdise tout scrutin en période de loi martiale et que deux tiers des électeurs sont contre la tenue d’élections.
Une délégation emmenée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a échangé avec des responsables américains, dimanche à Riyad, en vue d’un éventuel cessez-le-feu. Lundi, c’est au tour des Russes de s’asseoir à la table des négociations.
Des négociations sur une trêve en Ukraine ont lieu actuellement à Riyad, en Arabie saoudite. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le sujet principal de discussion portera sur la reprise de l’accord céréalier en mer Noire, un accord qui était en vigueur pendant un an entre juillet 2022 et juillet 2023. De quoi s’agit-il exactement ? Et pourquoi est-ce un sujet si important ? Décryptage.
Pour négocier à Riyad avec les Américains, la Russie a envoyé Grigori Karassine, un ancien diplomate de haut rang expert du dossier ukrainien, et Sergueï Besseda, ex-responsable du FSB en charge de la collecte de renseignements. Deux personnalités au profil moins politique que technique, dont la mission sera de faire avancer les pions de Moscou face à l'administration Trump.
Au cours des trois dernières années, le Kremlin s'est lancé dans un projet visant à enlever des enfants ukrainiens et à les transformer de force en la prochaine génération de Russes.
Comme craint, attendu, ou espéré, selon le côté des barricades où l’on se trouve, les négociations à Riyad sur l’avenir de l’Ukraine n’auront, une nouvelle fois, pas accouché de grand-chose. Lundi, en début de soirée, après douze heures discussions, les agences russes ont annoncé que Moscou et Washington publieront ce mardi un communiqué commun.
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, à la veille de pourparlers russo-américains qualifiés d'emblée de "difficiles" par le Kremlin.
Donald Trump s'attend à la signature "très prochaine" d'un accord sur les minerais avec l'Ukraine. Les États-Unis chercheraient à obtenir de nouvelles conditions plus favorables en échange d'investissements dans le précieux secteur minier ukrainien, estimé à plus de 11 billions de dollars. Nos reporters se sont rendus dans une mine de graphite et dans la ville attenante pour recueillir l'avis des habitants sur un éventuel futur accord avec Washington.
Des négociations vont avoir lieu lundi en Arabie Saoudite, entre les Américains et les Russes. Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, il s'agira de tenter de s'accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d'offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.
L'Allemagne a approuvé vendredi une nouvelle enveloppe d'aide militaire à l'Ukraine d'un montant de trois milliards d'euros, à quelques jours de pourparlers sous l'égide des Etats-Unis avec Moscou et Kiev devant porter sur une trêve limitée.La commission budgétaire du Bundestag, la chambre basse du Parlement, a officiellement donné son feu vert à l'octroi de ces fonds, en suspens depuis des mois en raison des réticences du chancelier sortant Olaf Scholz au regard de la situation budgétaire de son pays.
L'Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l'intermédiaire des États-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent "au moins" à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.
Kiev et Moscou se sont accusés vendredi davoir attaqué limportante station de mesure de gaz de Soudja, occupée par les forces ukrainiennes depuis lété 2024 dans la région russe frontalière de Koursk et qui autrefois permettait le transport du gaz russe vers lEurope via le territoire ukrainien.La télévision dEtat russe Rossia 24, ainsi que plusieurs chaînes russes dactualités sur Telegram, dont Baza --réputée proche des forces de lordre-- et Mash, ont publié des images de la station en flammes, accusant larmée ukrainienne den être responsable.Aucune annonce officielle na été faite toutefois par les autorités russes.
Donald Trump a suggéré mercredi, dans un appel avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, que les Etats-Unis prennent "possession" des centrales électriques ukrainiennes, ce qui "constituerait la meilleure protection et le meilleur soutien possibles".
La coalition de "pays volontaires" en ordre de marche ? Les chefs d'état-major d'une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l'Ukraine se retrouvent jeudi 20 mars à Londres pour discuter d'un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Le dossier ukrainien et celui de la défense européenne face à la menace russe figurent également au menu d'un sommet de l'UE à Bruxelles jeudi, le troisième sommet de chefs d'État en six semaines.
"Les sanctions doivent rester en place jusqu'au début du retrait russe de notre territoire et tant que la Russie n'aura pas entièrement compensé les dommages causés par son agression", a plaidé le président ukrainien lors d'un échange vidéo avec les dirigeants des 27 Etats membres de l'UE réunis en sommet à Bruxelles. Le président russe Vladimir Poutine doit mettre fin à ses exigences "inutiles", qui prolongent la guerre en Ukraine, a affirmé jeudi dans un message vidéo le président ukrainien Volodymyr Zelensky, devant les 27 réunis en sommet à Bruxelles.
L'Ukraine ne "discutera pas" d'un transfert aux Etats-Unis de la propriété de ses centrales nucléaires, y compris celle occupée de Zaporijjia, a déclaré jeudi le président Volodymyr Zelensky, au lendemain de sa conversation téléphonique avec Donald Trump qui avait suggéré que son pays pourrait en prendre "possession". "Nous n'en discuterons pas. Nous avons 15 réacteurs nucléaires en service aujourd'hui. Tout cela appartient à notre État", a martelé M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Oslo.
Vladimir Poutine et Donald Trump se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques mais leur conversation téléphonique très attendue s'est conclue sans percée majeure en vue d'un réel accord de cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine.
Le cessez-le-feu évoqué par les deux présidents, mardi 18 mars, se borne aux infrastructures énergétiques, moins cruciales avec la fin de l’hiver. Un accord très éloigné de l’arrêt des hostilités souhaité par l’Américain.
Le président russe et son homologue américain sont convenus mardi d’un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine concernant uniquement les infrastructures énergétiques. Pour la presse européenne, cette trêve limitée permet à Trump de “sauver la face” mais montre surtout que Poutine continue d’imposer “son tempo et ses conditions”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que son pays avait fait mardi soir l'objet de nouvelles frappes russes, qui ont notamment visé un hôpital, quelques heures après l'annonce par Washington et Moscou d'un accord en vue d'une trêve limitée. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui n'est pas associé aux pourparlers américano-russes, a estimé que "Poutine a en réalité refusé (mardi) la proposition d'un cessez-le-feu complet". L'Ukraine avait accepté, sous la pression de Washington, l'idée d'un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, rejeté par Moscou.
Les négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine "vont commencer dimanche à Jeddah", en Arabie saoudite, a affirmé mardi l'émissaire américain Steve Witkoff sur la chaîne Fox News mardi, après une discussion téléphonique entre le président Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
"Le président Zelensky a demandé des systèmes de défense antiaérienne (...) et le président Trump a accepté de travailler avec lui pour voir ce qui était disponible, notamment en Europe", a dit Karoline Leavitt, qui a ajouté que "le partage de renseignements militaires pour la défense de l'Ukraine" allait "continuer".
Donald Trump, qui se targue d'avoir une relation privilégiée avec le maître du Kremlin, tentera mardi de rallier Vladimir Poutine à son projet de trêve en Ukraine, alors que Moscou a posé des conditions jugées inacceptables par Kiev.
Fruit de l'évolution du missile "Neptune", dont la portée était limitée à 400 kilomètres, le "Long Neptune" ukrainien peut désormais atteindre des cibles situées à 1000 kilomètres. Un changement de donne conséquent dans le conflit opposant Kiev à Moscou, mais aussi un symbole du regain d'autonomie de l'Ukraine vis-à-vis de ses alliés en matière militaire.
Les présidents de la Russie et des États-Unis se sont entretenus longuement ce mardi par téléphone. Le Kremlin a accepté une pause de trente jours des frappes russes et ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques. Un résultat qui paraît en deçà des espoirs de la Maison-Blanche, selon la presse d’outre-Atlantique.
Le président américain Donald Trump a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi qu'il parlerait mardi à son homologue russe Vladimir Poutine dans le cadre du rapprochement américano-russe pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, évoquant des "partages" entre Moscou et Kiev."Je parlerai au président Poutine mardi", a-t-il indiqué à des journalistes à bord de l'avion présidentiel, précisant que "beaucoup de choses ont déjà été discutées avec les deux parties, l'Ukraine et la Russie".
La Russie annonce qu'elle compte insister pour que l'Ukraine ne rejoigne par l'Otan pour qu'un traité de paix soit signé, selon les propos du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko.
Les États membres de l'UE (Conseil) ont approuvé lundi à Bruxelles une nouvelle tranche d'aide de 3,5 milliards d'euros à l'Ukraine pour sa stabilité macro-financière et son redressement.
La trentaine de dirigeants soutenant l'Ukraine qui ont participé samedi à un sommet virtuel organisé par Londres ont décidé d'exercer une "pression collective" sur la Russie, qu'ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à accepter un cessez-le-feu.
Après un sommet virtuel des pays prêts à aider au maintien de la paix en Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie, les contacts se multiplient entre Moscou et Washington.
Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens à déposer les armes dans la région de Koursk, en écho à Donald Trump qui juge les discussions sur une trêve "productives" quand Kiev accuse Moscou de "chercher à enliser tout le monde".
L'Ukraine a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays durant la nuit, au moment où les efforts internationaux s'intensifient pour mettre fin à la guerre en cours depuis plus de trois ans. Selon l'armée de l'air ukrainienne, 14 régions du pays ont été visées par des drones Shahed, de fabrication iranienne, et les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi Moscou de retarder les discussions sur l'instauration d'une trêve de 30 jours proposée par Kiev et Washington afin de renforcer ses positions sur le champ de bataille.
Il est le porte-voix de Donald Trump à l’étranger sur la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient. Cet homme d’affaires, qui fête ses 68 ans ce 15 mars, est très proche du locataire de la Maison-Blanche, dont il a financé une partie de la dernière campagne électorale. Une nouvelle démonstration de l’importance qu’accorde le président Trump à la loyauté de son entourage plutôt qu’à l’expérience.
Dans les territoires occupés de l'est de l'Ukraine, les barrages russes rythment la vie des habitants. Chaque déplacement devient une épreuve, sous le regard des soldats postés à "chaque entrée et sortie de ville, de village, ou directement sur la route", selon Sofiia de l'ONG Helping to Leave, qui aide les Ukrainiens à fuir ces zones
En posant des conditions inacceptables à la proposition de cessez-le-feu des États-Unis tout en affirmant vouloir dialoguer avec Donald Trump, le président russe emploie une tactique éprouvée : gagner du temps.
La Russie a commis les "crimes contre l'humanité" de disparitions forcées et de torture dans le cadre de la guerre en Ukraine, selon une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies.