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douane

avril 2025

ll n’aura fallu qu’un mot à Donald Trump pour mettre, bien involontairement, en pratique le concept de transition énergétique: "TARIF"! Dans sa volonté d’égaliser les échanges commerciaux au niveau mondial et particulièrement avec la Chine en instaurant de nouveaux tarifs douaniers, le président américain est non seulement en train de déréguler les chaînes de production, mais également de réduire drastiquement la consommation d’énergies fossiles à travers le globe.
542 milliards de dollars de dépenses par an. C’est le montant colossal du soutien budgétaire des États à leur agriculture. Avec le déclenchement de la guerre des tarifs, quelles orientations vont prendre ces aides ? Vers les producteurs ? Vers les consommateurs ? Quelles différences entre des pays aussi divers que les États-Unis, la Chine, le Mozambique ou ceux de l'Union européenne ? Réponses avec les données de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (Farm).
Certes, le président américain a dû reculer dans sa guerre commerciale. Mais le fondement idéologique de ses décisions est plus solide que ne le laisse supposer leur forme confuse, clownesque et brutale. Le trumpisme a des racines profondes et il est là pour durer.
France Chimie, le principal représentant du secteur, alerte ce mercredi 16 avril sur les conséquences sociales potentielles de la politique de droits de douane de Donald Trump et du dumping pratiqué par la Chine et les États-Unis.
Le commerce mondial légèrement ralenti par la guerre commerciale de Donald Trump. Une politique qui pourrait «avoir de sévères conséquences négatives», en particulier pour les économies les plus vulnérables, a averti ce mercredi 16 avril la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala. La suspension temporaire des droits de douane punitifs américains atténue la contraction des échanges mais le recul du commerce mondial de marchandises pourrait atteindre jusqu’à 1,5 % en volume en 2025, en fonction de la politique douanière de Donald Trump, selon les prévisions annuelles de l’Organisation mondiale du commerce.
L’Organisation mondiale du commerce a revu drastiquement à la baisse ses prévisions pour les échanges de biens à travers le monde en 2025. Au lieu d’une croissance de 2,7 %, ce sera un recul inédit compris entre 0,2 et 1,5 %.
La Californie a contesté mercredi en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, car l'Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l'accord du Congrès.
L'Opep a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025 notamment en raison des droits de douanes américains, selon son rapport mensuel publié lundi. Le cartel anticipe désormais que la demande en or noir dans le monde augmentera de 1,3 million de barils/jour (mb/j) en moyenne cette année, contre 1,4 mb/j prévu en mars, et qu'elle s'élèvera à 105,05 mb/j au total.
Les économistes américains Scott Baker, Nick Bloom et Steven Davis ont mis en place un indicateur d’incertitude de politique économique, basé notamment sur la lecture de milliers d’articles de journaux. Plus il est élevé, plus la situation est chaotique. Il existe un indice mondial et un indice pour les États-Unis.
Rien ne laissait présager le revirement du président américain au sujet des surtaxes douanières avec les partenaires commerciaux des États-Unis.
Donald Trump a-t-il commis un délit d’initié ? Plusieurs élus démocrates ont émis des soupçons, estimant que le président américain avait peut-être, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, illégalement manipulé les marchés. "Les proches de Donald Trump profitent-ils illégalement de ces énormes fluctuations du marché boursier par le biais de délits d’initiés ?", a interrogé le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff sur son compte X mercredi. "Le Congrès doit savoir", a-t-il ajouté, appelant à une enquête parlementaire.
L’opposition démocrate accuse le président américain de délit d’initié en prévenant en amont ses alliés pour qu’ils puissent anticiper la réaction des Bourses du monde entier, qui fluctuent au gré de ses déclarations intempestives.Donald Trump a-t-il profité du chaos en Bourse pour enrichir ses proches et ses alliés ? Plusieurs élus démocrates soupçonnent le président américain de délit d’initié, estimant qu’il avait, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, manipulé les marchés.
Une investigation « urgente » est réclamée par le sénateur Adam Schiff pour déterminer si « le président, sa famille ou d’autres membres de son administration » ont profité, mercredi, d’informations confidentielles sur le revirement de sa politique commerciale.
Le président américain Donald Trump impose depuis mercredi matin une nouvelle salve de droits de douane à l'importation à près de 60 partenaires commerciaux. La Chine se voit imposer finalement un taux monumental de plus de 100 %, ayant pour effet de provoquer une forte poussée de fièvre entre les deux premières puissances mondiales. États-Unis
Les droits de douane historiques et massifs, décidés par l’administration Trump contre la Chine – 104 % ajoutés depuis le début de mandat en janvier – sont bien entrés en vigueur, de même que ceux annoncés le 2 avril contre une soixantaine de pays. Au même moment, une surtaxe allant de 11% à 50% s’est appliquée à 60 partenaires commerciaux des États-Unis - la plus monumentale vague de droits de douane à se jour.
Les groupes pétroliers américains faisaient partie des plus fervents soutiens de Donald Trump, et l’arrivée du président républicain à la Maison Blanche a coïncidé avec un positionnement à droite d’une part des Big Tech. Ces deux secteurs prennent de plein fouet l'application des nouveaux droits de douane.
Peter Navarro, le conseiller principal en matière de commerce du président américain, cite régulièrement un certain "Ron Vara" dans ses livres. Qui est en fait inventé de toutes pièces.
Alors que les marchés financiers s'effondrent en réaction aux droits de douane réciproques imposés par le président américain, un homme persiste à défendre cette stratégie commerciale agressive. Peter Navarro, l'influent conseiller au commerce de Donald Trump, est l'artisan de cette politique qui fait vaciller l'économie mondiale. L'histoire devient surréaliste, quand il apparaît que dans ce livre, comme dans d'autres publications plus anciennes, Peter Navarro s'appuie régulièrement sur les travaux d'un certain Ron Vara pour justifier son hostilité à Pékin, et dénoncer les pratiques chinoises. Or, ce Ron Vara n'existe pas. C’est tout simplement l'anagramme de Navarro, un avatar qu'il a fini par reconnaître avoir inventé comme un "dispositif fantaisiste".
L’homme le plus riche du monde s’en est pris à la guerre commerciale du président américain via une vidéo de l’économiste Milton Friedman, avant de cibler publiquement ce mardi 8 avril son inspirateur Peter Navarro. [...] Ça sent le sapin pour la bromance Trump-Musk. Le second s’en est violemment pris au conseiller au commerce du premier ce mardi 8 avril, dans deux messages successifs publiés sur X. Elon Musk a estimé que Peter Navarro - l’inspirateur de la politique de droits de douane du président américain - est un «crétin», «bête comme ses pieds».
L'homme le plus riche du monde, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction radicale de la dépense publique, a écrit, dans deux messages publiés mardi sur X, que Peter Navarro était un "crétin" et qu'il était "bête comme ses pieds".
La proclamation tonitruante par Donald Trump, le 2 avril dernier, d’une hausse brutale des tarifs douaniers à l’encontre de très nombreux pays du monde ne répond pas uniquement à une (très discutable, par ailleurs) logique économique. Elle s’inscrit pleinement de la vision du monde éminemment conflictuelle chère au locataire de la Maison Blanche.
Après un week-end passé à jouer au golf, Donald Trump s’est montré inflexible, bluffant sur des «négociations» avec certains alliés, vite démenties par ses conseillers, faisant de la surenchère contre la Chine, appelant les Américains à «tenir bon» et à ne pas vendre leurs avoirs financiers. Mais 90 % des actions en bourse appartiennent à 10 % des investisseurs, et ceux-là risquent d’avoir besoin d’argent liquide pour rembourser des clients plus inquiets – ou plus lucides – que les autres. On atteindrait dans ce cas la dynamique tant redoutée du krash de 2008, voire de 1929.
Lors d’un discours mercredi à la Maison Blanche, le président américain a détaillé par le menu les taxes douanières «réciproques» qui s’imposeront désormais aux partenaires économiques des Etats-Unis. La Chine, avec 34 %, et l’Union européenne, avec 20 % de tarifs douaniers, sont parmi les plus touchés.
Récession, flambée des prix, représailles étrangères... Les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump vont secouer l'économie américaine et mondiale. Certains experts s'attendent à des effets comparables à ceux provoqués, en 1930, par loi Hawley-Smoot. Une hausse des droits de douane qui avait aggravé la crise de 1929 et contribué à plonger les États-Unis dans l'une des plus graves récessions qu'ils aient jamais connues.

mars 2025

La réunion fut organisée en urgence en raison du contexte d’accélération des relèvements de droits de douane imposés par les États-Unis. Des ministres sud-coréens, japonais et chinois chargés de l’industrie ou du commerce se sont retrouvés, dimanche 30 mars à Séoul, pour renforcer leur coopération alors que l’économie de ces trois puissances asiatiques reste fortement dépendante de leurs exportations.
Face à la future imposition de 25 % de droits de douane sur les voitures importées par les États-Unis, le secteur s’est réveillé dans le rouge du côté des marchés financiers. Reste la question de l’impact social de ces décisions.
Le grand chamboule-tout planétaire se poursuit et l’on peut craindre que ce ne soit qu’un début. Après avoir mis à mal l’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale, Donald Trump torpille les règles du commerce international avec sa décision, annoncée mercredi, d’imposer à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les voitures importées sur le territoire américain.
Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis.Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était "très hostile" aux États-Unis.
Pékin a dénoncé mardi les "interférences" de Washington dans les "affaires internes du Venezuela" après l'imposition par Donald Trump de droits de douane supplémentaires aux pays importateurs de gaz ou de pétrole vénézuélien. Cette taxe punitive de 25%, annoncée lundi par le président américain, doit entrer en vigueur le 2 avril prochain, au même moment que d'autres droits de douane infligés tous azimuts aux partenaires commerciaux des États-Unis. La Chine est le plus grand importateur de pétrole vénézuélien, suivie de pays tels que l'Inde, l'Espagne mais aussi les États-Unis.
Ils étaient cinq, cinq PDG milliardaires, présents lors de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025 à Washington. Elon Musk (Tesla, SpaceX, X), Mark Zuckerberg (Meta), Jef Bezos (Amazon), Sergey Brin (Alphabet) et Bernard Arnault (LVMH). Cinquante jours à peine après ce qu’ils semblaient considérer comme un motif de réjouissance, la bourse leur a infligé un sévère retour à la réalité. Après une période de hausse généralisée, les différents tarifs douaniers, imposés ou annoncés par le nouvel occupant de la Maison blanche, ont douché les enthousiasmes. En tout, selon Bloomberg, leurs fortunes ont été amputées de quelque 210 milliards de dollars.
Donald Trump persiste et signe. Malgré les doutes des marchés et en dépit des avertissements de plusieurs grands groupes américains, le président américain a décidé d’imposer 25 % de droits de douane sur l’acier et l’aluminium d’où qu’il vienne. Les Européens annoncent vouloir riposter de manière "forte et proportionnée".
Le président des États-Unis Donald Trump a accusé lundi le Canada d'abuser des droits de douane après que la province canadienne de l'Ontario a imposé une surtaxe sur les exportations d'électricité vers trois Etats américains."Le Canada abuse des tarifs douaniers, et ce n'est pas nouveau, mais les Etats-Unis ne continueront plus à subventionner le Canada", a écrit M. Trump lundi sur son réseau Truth Social.
Lundi, la province canadienne de l’Ontario avait annoncé surtaxer les exportations d’électricité vers le Michigan, le Minnesota et l’Etat de New York, une mesure frappant environ 1,5 million de foyers et d’entreprises aux Etats-Unis. Mardi 11 mars, Donald Trump a répliqué en doublant les droits de douane sur l’acier et l’aluminium, qui doivent donc passer à 50 % dès mercredi. Dans sa diatribe, le président américain a carrément menacé de «mettre à l’arrêt définitivement l’industrie automobile au Canada» en imposant le 2 avril de telles taxes douanières sur les voitures. Pour lui, la «seule chose sensée» pour le Canada consiste à devenir le «51e Etat américain».
Les patrons de l'industrie pétrolière ont salué mardi aux États-Unis la politique pro-énergies fossiles du président Donald Trump, et laissé dans l'ombre les tourments liés à la guerre commerciale qu'il a initiée.« Nous revenons à nos racines »À la conférence CeraWeek, le grand raout de l'industrie énergétique jusqu'à vendredi à Houston (Texas), les prises de parole sur la décarbonisation et l'atténuation des effets du changement climatique n'ont pas totalement disparu.
"Rien ne peut arrêter le rêve américain", s’est exclamé Donald Trump mardi devant un Congrès américain divisé comme jamais, où l’ambiance a très vite viré à l’acrimonie, signe des tensions qui habitent l’Amérique depuis son retour au pouvoir.
Donald Trump a confirmé l’entrée en vigueur ce mardi 4 mars de droits de douane contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises. Une décision qui pourrait affecter plus de 40 % des biens importés aux États-Unis, expliquait début février le “Washington Post”.

février 2025

Alors que Donald Trump est en train de jouer ses cartes, nous vous proposons deux articles pour comprendre les enjeux géopolitiques qui sont en train de se dessiner parmi les grandes puissances : Chine, USA et également l'Inde alors que l'Europe se fait déborder. On commence avec la position de la Chine. En fin de semaine, l'on verra que le téléphone de Trump à Vladimir Poutine joue avec les enjeux énergétiques et la dominance que permet le pétrole. Pékin resserre son emprise sur les technologies chinoises de pointe alors que les tensions commerciales avec les États-Unis et l'Europe s'intensifient.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, répond ainsi à Donald Trump, qui veut taxer à 25 % l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis, d’où qu’ils viennent.
L’Union européenne n’a reçu « aucune notification officielle », a fait savoir la Commission européenne lundi, soulignant toutefois qu’elle réagira pour protéger les intérêts des entreprises européennes en cas de « mesures injustifiées ».
Le président américain a concédé ce dimanche 2 février que les droits de douane imposés à la Chine, au Mexique et au Canada pourraient faire souffrir l’économie des Etats-Unis.