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Ocean
Le président américain a signé un décret pour augmenter l’extraction de minerais au-delà des juridictions américaines, ce qui remet en question les compétences de l’Autorité internationale des fonds marins.
"Des horizons inconnus" : 84 % des récifs coralliens touchés par un épisode de blanchissement inédit
(23/04) - France24,Le nouvel épisode mondial de blanchissement des coraux, en cours depuis janvier 2023, a touché 84 % des récifs coralliens du monde, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Il s'agit de l'épisode "le plus massif jamais enregistré" – et le deuxième en moins de dix ans.
Semblable à des «tempêtes de neige silencieuses», ces épisodes massifs en cours depuis deux ans mettent en péril les écosystèmes marins et l’accès à l’alimentation de millions de personnes dans le monde, alertent plusieurs scientifiques ce mercredi 23 mars.
Depuis début février, les scientifiques de l’Agence nationale océanographique américaine ont pour consigne de ne plus échanger avec leurs collègues étrangers. Dans un brouillard complet, de nombreux programmes de recherche sont en péril. A Plouzané, dans le Finistère, les océanographes français sont sous le choc.
En l’espace de quelques jours, l’administration Trump a proposé d’assouplir la définition du "mal" fait aux espèces en voie d’extinction pour octroyer plus facilement des permis de forage et a réautorisé la pêche commerciale dans un sanctuaire marin de l’océan Pacifique. Deux mesures perçues par les scientifiques et les associations environnementales comme une "attaque contre le patrimoine".
Créé par George W. Bush et étendu par Barack Obama, le sanctuaire abrite des récifs coralliens vierges et des espèces en danger.
Alors que l’extraction de ressources y était jusqu’ici interdite depuis 25 ans, le président américain a signé un décret jeudi 17 avril pour permettre à nouveau la pêche commerciale dans un écosystème au milieu du Pacifique, qui est l’un des plus vulnérables au monde.
Les températures records observées à la surface de l’Atlantique Nord en 2023 ont fait couler beaucoup d’encre. Témoignent-elles réellement, comme on a alors pu le lire, d’un emballement du changement climatique ? Dans une récente étude, quatre chercheurs français répondent à cette question.
Au moment où de plus en plus d'États se montrent en faveur d'un moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins, la société canadienne The Metals Company a annoncé vouloir s'allier aux États-Unis pour puiser du cuivre, du zinc et autres minéraux dans les profondeurs du Pacifique.
Des parlementaires de tous horizons politiques ont déposé des propositions de loi pour mieux protéger les aires marines protégées françaises. Celles-ci sont massivement exploitées par les chaluts industriels.
Dans l'océan Indien, les États-Unis disposent d'une base militaire isolée de tout mais stratégique pour l'armée américaine : Diego Garcia. Située dans l'archipel de Chagos, elle s'apprête à changer de souveraineté alors que l'Iran menace de la bombarder. Un autre territoire que Donald Trump pourrait envisager d'annexer ?
Paris a accueilli, les 30 et 31 mars, le sommet SOS Océan, qui réunissait décideur·ses politiques, scientifiques et personnalités publiques. Dans un discours prononcé lundi midi, Emmanuel Macron a fixé huit objectifs pour la prochaine Conférence des Nations unies pour l’Océan (Unoc), qui se tiendra en juin à Nice (Alpes-Maritimes).
L’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science font partie des priorités énoncées, lundi, par le chef de l’Etat.
Ces 30 et 31 mars, la France organise SOS Océan, en amont de la 3e Conférence internationale des Nations-Unies sur l'océan (Unoc 3).
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Deuxième puissance maritime mondiale, la France doit agir avec résolution pour protéger ces précieux puits de carbone aquatiques et leur biosphère grièvement menacés par le dérèglement climatique.L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, la première à dépasser le seuil de 1,5 °C de réchauffement. L’objectif établi dans l’accord de Paris est en train de nous échapper, mais nous poursuivons notre course vers l’abîme. Ceci constitue donc un dernier appel avant l’effondrement.
Ces 30 et 31 mars, l’évènement organisé par l’Elysée réunira des personnalités comme l’acteur Harrison Ford, des scientifiques, des décideurs politiques ou des philanthropes. Le rendez-vous sera clôturé par Emmanuel Macron, qui présentera les ambitions océaniques tricolores à deux mois du sommet de l’ONU à Nice.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.
Alors que la France organise à Paris le sommet SOS Océan, dimanche et lundi, pour annoncer des mesures en faveur de sa protection, les associations de défense de l’environnement dénoncent le manque d’ambition du gouvernement. Elles réclament l’interdiction totale de la pêche au chalut dans les aires marines protégées.
Pour Claire Nouvian et Sébastien Mabile, la lutte contre le dérèglement climatique ne se fera pas sans une prise en main du sujet par les citoyens. Cela commence par «le courage de dire la vérité» face à l’incohérence des autorités.L’année 2025 sera «Océan» ou ne sera pas. Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, et Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de l’environnement, soutien des Soulèvements de la Terre, veulent y croire. Et pour cause : si les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et captent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone – ce qui en fait le principal puits de carbone sur Terre –, ils restent menacés.