Articles 2020

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Uniquement les Articles de la décennie 2020

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juillet 2025

La Chambre des députés a voté un texte sur l’assouplissement des réglementations qui permet d’ignorer largement les impacts sur l’environnement des projets jugés stratégiques. Sur ce sujet, la position du président Lula est ambiguë.
À Grand-Laviers (Somme), le parcours de golf a laissé place à une riche biodiversité. Le nouveau propriétaire du terrain, un hôtelier, veut montrer que les projets d’espaces naturels protégés peuvent aussi être portés par des acteurs privés. Un parcours semé d’embûches, qu’il a raconté à Vert.
Le ministère de la transition écologique a dû modifier un projet d’arrêté qui visait à limiter les prélèvements de certaines espèces, à la satisfaction des chasseurs. Le gouvernement estime que cet arbitrage permettra de mieux connaître le nombre d’oiseaux tués en France chaque année.
Menaces sur le Tour de France, manifestations, pressions politiques… mobilisée depuis le 20 juin, la Fédération nationale des chasseurs a obtenu la révision d’un projet d’arrêté du ministère de la transition écologique, qui prévoyait de suspendre ou restreindre les «prélèvements» de plusieurs espèces menacées. On vous explique.
Ces minuscules crustacés descendent chaque hiver dans les profondeurs pour piéger le CO₂. Une "pompe" naturelle oubliée des modèles climatiques actuels.
En Afrique, la déforestation engendre une dynamique qui menace l'avenir du cacao comme les équilibres écologiques globaux. D'où la nécessité de faire respecter par tous le Règlement sur la Déforestation Importée (RDUE), menacé par des exceptions.
Avec le réchauffement climatique et l’intensification des activités humaines, les épisodes de prolifération de phytoplancton (les blooms) s’intensifient dans les lacs et les mers. Leurs conséquences sanitaires, économiques et environnementales se font déjà sentir sur l’ensemble du vivant.
Les rats se reproduisent très rapidement ce qui rend la situation difficile à gérer pour les autorités.
La plus grande extinction de masse a effacé près de 90 % des espèces de la surface de la Terre il y a environ 250 millions d’années. Mais le grand mystère de cet événement porte sur sa suite : pourquoi le globe est-il resté invivable pendant cinq millions d’années ? Des scientifiques ont peut-être trouvé la solution et elle tient en partie aux forêts tropicales. De quoi nous alerter de leur importance encore à l’heure actuelle.
Longiligne, tête plate, pattes courtes, silhouette furtive rappelant davantage la belette que le lion… le jaguarundi ne rentre dans aucune case. Et malgré une aire de répartition impressionnante, du Mexique jusqu’au nord de l’Argentine, ce félin atypique reste un grand inconnu des zoologues. Son nom scientifique reflète cette confusion : Herpailurus yagouaroundi ou Puma yagouaroundi, selon les études. Car oui, ce « mini-fauve » aux allures de mustélidé est un cousin du puma.
Ils ne sont ni mignons, ni majestueux. On les accuse d’être sales, dangereux, voire nuisibles. Pourtant, vautours, hyènes, diables de Tasmanie ou aigles jouent un rôle écologique fondamental : celui d’éboueurs du vivant. Et leur disparition pourrait bien nous coûter très cher, à nous humains.
Dernièrement, une infographie listait les pays dont les surfaces de forêt tropicale ont le plus diminué en 2024. Si les pays les plus impactés se trouvent en Amazonie, d’autres également touchés se situent ailleurs dans le monde.
Comme l'a dit Hubert Reeves, je suis de la poussière d'étoiles ; poussière provenant de différentes régions de l'Univers. De plus, mon ADN et mon histoire font de moi un être unique.
Pendant des décennies, les racines des plantes ont été vues comme de simples structures secondaires, utiles pour s’ancrer dans le sol et puiser eau et nutriments en surface. Mais une nouvelle étude vient bouleverser cette vision. Et si certaines plantes, en secret, exploraient les profondeurs de la Terre ? Et si ces racines invisibles pouvaient jouer un rôle insoupçonné dans la lutte contre le changement climatique ? […] À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté qu’environ 20 % des plantes analysées présentaient un schéma racinaire bimodal : un premier réseau de racines en surface, comme on s’y attendait… et un deuxième réseau plus profond, à environ un mètre sous terre. Un phénomène qu’ils ont appelé “bimodalité”.
Les habitats des formes sauvages de l’espèce et des insectes qui la pollinisent devraient moins se chevaucher à l’avenir, à cause du changement climatique, révèle une étude scientifique publiée ce jeudi 3 juillet. Ce qui menacerait la survie de ces plantes et l’offre mondiale de l’épice.
Il y a environ 252 millions d’années, la vie sur Terre a subi son coup le plus catastrophique à ce jour : une extinction massive connue sous le nom de « Grande Extinction », qui a anéanti environ 90 % des espèces vivantes. Ce qui a suivi cet événement reste longtemps resté un mystère pour les scientifiques : la planète est devenue mortellement chaude et est restée dans cet état pendant environ 5 millions d’années.
Pullulations des ravageurs, champignons et bactéries menacent les vergers des Alpes du Sud. Près d'un fruit sur deux est impacté, certains sont invendables sur les étals et partent dans l'industrie agro-alimentaire, avec un moindre rendement pour les arboriculteurs.

juin 2025

Le Comité d’éthique du CNRS publie un nouvel avis intitulé « Manipuler les virus, manipuler le climat ? Comment juger de ce qui est responsable en recherche ? » qui interroge les limites de certaines expérimentations à haut risque, telles que les gains de fonctions pour la modification de virus en laboratoire, ou les techniques de géoingénierie. Christine Noiville, présidente du COMETS en détaille les ambitions et enjeux.
Les travaillistes veulent simplifier les contraintes environnementales sur les infrastructures et le bâtiment. Les défenseurs de l’environnement s’inquiètent des conséquences pour les rares sites naturels remarquables d’Angleterre.
Selon une récente étude menée en Australie, une espèce d’oiseaux marins est particulièrement touchée par la pollution plastique. Les auteurs affirment que ces animaux subissent des dommages cérébraux comparables à ceux de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit ici d’une nouvelle preuve des conséquences alarmantes de la pollution plastique sur la faune marine.