Uniquement les Articles de la décennie 2020
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Réchauffement climatique, errements géopolitiques, mauvaise gouvernance, pollution pétrolière… La crise que subit le sud de l’Irak tue chaque jour un peu plus le lieu inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Sur les berges, les habitants tentent de survivre.
Chevron, opérateur historique au Venezuela, est au centre de la crise entre Caracas et Washington : la compagnie pétrolière américaine bénéficie d'un régime spécial depuis juillet avec une nouvelle "licence" qui a des conséquences complexes sur l'économie du pays et sa monnaie, en chute libre. Washington a durci ses sanctions contre le Venezuela en 2019 pour tenter d'évincer du pouvoir Nicolas Maduro dont il ne reconnaît pas les réélections en 2018 et 2024. Il a en même temps octroyé des autorisation d'exploiter du pétrole ou du gaz, malgré l'embargo à des sociétés pétrolières.
La Cour européenne des droits de l'homme a statué mardi en faveur du gouvernement norvégien dans le cadre d'un procès intenté par des militants pour le climat. Ils affirmaient que la politique du pays en matière d'exploration pétrolière dans la mer de Barents en Arctique mettait leur avenir en danger.
Les compagnies pétrolières sont de plus en plus attaquées en justice pour leur responsabilité dans le réchauffement de la planète, mais elles n'ont pas abandonné tout marketing climatique, contrairement à d'autres secteurs davantage contraints par l'étau réglementaire et judiciaire. "Elles rassurent en disant: ne vous inquiétez pas, il ne faut rien changer", dit à l'AFP Benjamin Franta, chercheur spécialiste du contentieux climatique à l'université d'Oxford, qui les accuse de "greenwashing" ou écoblanchiment, soit le fait de se présenter comme plus vertueux pour l'environnement qu'en réalité. "Le greenwashing est aussi important que le climatoscepticisme, voire plus, car c'est la forme dominante de fausse réassurance", poursuit-il.
Les majors pétrolières américaines produisent la majorité de leurs hydrocarbures aux Etats-Unis mais payent plus d'impôts à l'étranger, du fait des exemptions et abattements dont elles bénéficient et qui ont augmenté depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump, selon un rapport publié jeudi. L'analyse, "les Etats-Unis et la planète en dernier: comment les Etats-Unis subventionnent l'extraction d'hydrocarbures à l'étranger", a été réalisée à partir des déclarations publiées depuis 2017 par onze entreprises américaines cotées du secteur pétrolier et gazier. Selon les données, ces groupes se voient imposer un taux effectif moyen de 12,1% par an, loin des 21% censés être le taux de l'impôt sur les sociétés dans le pays. Chevron est encore mieux lotie, avec un taux effectif de 7,9%
Le Brésil a octroyé mercredi les droits d'exploration de cinq blocs pétroliers off shore en eaux profondes, deux jours après le feu vert donné à Petrobras pour un forage d'exploration au large de l'Amazonie. Cela confirme le pari sur le pétrole fait par le pays, critiqué par les écologistes à quelques jours de l'ouverture de la conférence climat de l'ONU, la COP30, à Belem, en Amazonie brésilienne. Au total, ces enchères ont rapporté 103,7 millions de réais (environ 19,2 millions de dollars).
Forage en eaux troubles avant la COP30. Le gouvernement brésilien a donné son feu vert à la compagnie publique Petrobras pour lancer des forages exploratoires au large de l’estuaire de l’Amazone. ONG, scientifiques et société civile dénoncent un sabotage du sommet climatique et une trahison des engagements du président Lula.
Le président brésilien Lula, en faveur du projet validé ce lundi 20 octobre, affirme que l’argent du pétrole peut servir à financer la transition énergétique. Le forage est autorisé pour une durée de cinq mois, à 175 kilomètres de la côte.
La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras a annoncé lundi avoir obtenu l'autorisation d'explorer en quête de pétrole au large de l'Amazonie, un projet dénoncé par les écologistes qui se voit confirmé à quelques semaines de la COP30 au Brésil. Ce projet est poussé par le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui accueillera la conférence climat de l'ONU en novembre dans la ville amazonienne de Belem. Pour ses détracteurs, ce chantier pétrolier est le symbole des contradictions de Lula, qui se veut en même temps à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique et pour la défense de la forêt amazonienne.
Les procès se multiplient aux Etats-Unis contre l'industrie pétrolière, mais le parti de Donald Trump tente de trouver la parade en voulant accorder aux énergies fossiles une immunité juridique. "Le problème pour les entreprises pétrolières, c'est qu'elles savent qu'elles sont responsables" des dommages climatiques qui leur sont reprochés, assure auprès de l'AFP Richard Wiles, président de l'ONG américaine Center for Climate Integrity. "Leur seule issue est d'obtenir une certaine forme d'immunité, de faire disparaître les affaires et de barrer l'accès aux tribunaux", poursuit-il.
Gavin Newsom, qui pourfendait il y a encore un an leurs « mensonges » et leur « cupidité », a opéré un revirement qui consterne les écologistes.
Issus à 99 % du pétrole, les plastiques alimentent la crise écologique et climatique tout au long de leur cycle de vie. Derrière l’image trop familière des déchets qui polluent les rivières puis les océans, la production et le recyclage des plastiques sont aussi source d’émissions considérables de gaz à effet de serre, de quoi compromettre les efforts mondiaux de réduction des émissions. Surtout, les plastiques, un débouché du pétrole, entretiennent la dépendance de l’économie aux énergies fossiles. Le risque serait qu’ils deviennent la planche de salut des industriels de la pétrochimie à l’occasion de la COP30 sur le climat, qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025, à Belem, au Brésil.
Kiev intensifie depuis début août ses frappes sur les raffineries et les infrastructures pétrolières russes, avec une trentaine d'attaques, la dernière en date lundi, afin d'affaiblir la capacité de Moscou à financer sa guerre. Explications.
L'Irak a repris samedi ses exportations de pétrole de la région autonome du Kurdistan, dans le nord du pays, après plus de deux ans d'interruption en raison de différends juridiques et techniques, a indiqué un média d'Etat. Le contrôle des exportations pétrolières a constitué un point de tension majeur entre Bagdad et Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, ce qui avait mené à la fermeture depuis 2023 d'un important oléoduc vers la Turquie. L'agence de presse officielle INA a annoncé la "reprise des exportations de pétrole depuis les champs de la région du Kurdistan irakien".
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
Les rapports de l'Agence Internationale de l'Energie sur le futur de l'offre pétrolière sont toujours des documents qui disent quelque chose tout en prenant grand soin de ne pas en dire trop :). Cet organisme, désormais assez connu, a été créé en 1975, à la suite du premier choc pétrolier, et regroupait les principaux importateurs de pétrole à l'époque (dont les USA, devenus depuis autosuffisants). […] ... ce que dit cette analyse est qu'il faut peut-être s'attendre à un déclin subi de l'offre mondiale dans pas très longtemps. A méditer !
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé dimanche à une augmentation de la production pétrolière du pays et une diversification des marchés d'exportation, au moment où Téhéran est confronté à de nouvelles menaces de sanctions internationales. "La production pétrolière du pays, dont l'importance pour l'économie est évidente, est faible", a déclaré M. Khamenei lors d'une réunion avec les membres du gouvernement. "Nos méthodes de production pétrolière sont anciennes, les outils sont vieux (...) Nous sommes en retard par rapport à de nombreuses régions riches en pétrole dans le monde", a-t-il ajouté. L'industrie pétrolière iranienne est soumise à des sanctions occidentales depuis que les États-Unis se sont retirés en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump, de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt.
Le Guyana s'apprête à accélérer l'exploration pétrolière et encourager de nouveaux contrats de participation garantissant plus de richesse "pour le peuple", a annoncé dimanche son président, Irfaan Ali, lors de son discours d'investiture. Ali a été réélu la veille pour un second mandat de cinq ans à la tête du petit pays d'Amérique du Sud, disposant des plus grandes réserves d'or noir de la planète par habitant.
Le chef d'Etat du Guyana, Irfaan Ali, a annoncé mercredi à l'AFP avoir remporté la présidentielle de ce petit pays d'Amérique du sud qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par habitant de la planète. Le dirigeant de centre-gauche, 45 ans, a fait la promesse de sortir le pays de 850.000 habitats de la pauvreté grâce à la manne pétrolière. Il devra aussi gérer l'épineux dossier de l'Essequibo, la région au riche sous-sol que réclame son voisin géant le Venezuela. "Les chiffres sont clairs. Le PPP/Civic (son parti, centre gauche) a remporté une victoire écrasante. Nous avons une grande majorité et nous sommes prêts à faire avancer le pays", a-t-il dit dans une brève déclaration par téléphone.
Le Guyana, qui attend jeudi les résultats de ses élections présidentielle et législatives, est un récent allié des Etats-Unis face au Venezuela, qui convoite les deux tiers de son territoire et ses riches réserves pétrolières. Le Guyana a confié à la compagnie américaine Exxon l'essentiel de l'exploitation de ses ressources pétrolières, notamment dans l'Essequibo, région revendiquée par Caracas. Essequibo et pétrole ont été omniprésents dans la campagne des élections générales qui se sont tenues lundi.
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