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L'Union européenne reste le plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe […] Ce commerce est soutenu par des relations commerciales de longue date entre des entreprises européennes et le projet Yamal LNG. TotalEnergies, un géant français de l'énergie, détient 20 % du projet et achète également une grande partie de son gaz. De même, SEFE, une entreprise publique allemande, est un acheteur clé, ce qui illustre la dépendance directe du gouvernement envers les revenus générés par les exportations de GNL pour le Kremlin. Yamal LNG dépend également fortement des infrastructures exploitées par l'Occident, notamment des navires-citernes brise-glace spécialisés et des ports européens clés.
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas […] "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici au 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
L’arrêt de l’approvisionnement en gaz via l’Ukraine, en plein hiver, fait grimper les prix en Europe
(02/01) - Isabelle HanneLe mégawattheure a plusieurs fois dépassé 50 euros depuis mardi, son niveau le plus élevé depuis octobre 2023, contre moins de 30 euros à la même époque l’année dernière.
La Moldavie a déjà commencé à éteindre ses lumières, la Slovaquie menace l'Ukraine de représailles: l'annonce par Kiev de la fin du transit du gaz russe sur son territoire sème le trouble en Europe de l'Est. Aucune livraison n'est prévue mercredi 1er janvier, selon des données publiées mardi par l'opérateur ukrainien GTSOU, actant l'expiration d'un contrat établi en 2019 entre la compagnie Naftogaz et le géant russe Gazprom.Dans ce contexte, le cours du gaz européen a atteint la barre symbolique des 50 euros le mégawattheure, une première depuis plus d'un an.
Dans quelques jours, l'Ukraine n'autorisera plus le transit du gaz russe sur son territoire en direction des pays européens, a prévenu son président Volodymyr Zelensky. Une décision qui affectera la Slovaquie, la Moldavie et dans une moindre mesure la Hongrie.- Une dépendance qui reste forte -Dans l'Union européenne (UE), les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10% en 2023, contre plus de 40% en 2021.
Guerre en Ukraine : Kiev veut arrêter complètement le transit du gaz et du pétrole russes - La Libre
(30/08) - Belga,L'Ukraine prévoit d'arrêter complètement le transit de gaz et de pétrole en provenance de Russie à partir du 1er janvier 2025, a indiqué vendredi le conseiller au président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhaïlo Podoliak, dans une interview avec la chaîne de télévision Novyny.LIVE.
L'Ukraine a annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat la liant jusqu'au 31 décembre à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.Une décision déplorée par le Kremlin et qui amène son lot d'incertitudes pour les pays européens, historiquement importateurs de gaz russe malgré leurs efforts pour s'en affranchir depuis l'invasion de l'Ukraine.
La décision prise par l'Ukraine de ne pas prolonger le contrat actuel existant avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre prochain "portera gravement atteinte aux intérêts des consommateurs européens", a déploré le Kremlin mercredi.14 milliards de m3 livrés via l'Ukraine en 2023Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était montré catégorique mardi : "Personne ne va prolonger l'accord avec la Russie, c'est fini."
L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Arrêt pour maintenance du gazoduc Nord Stream 1 qui relie la Russie à l’Allemagne. Nouvelles réductions des livraisons de gaz en Italie et en Autriche. Le géant russe Gazprom donne en ce moment des sueurs froides aux Européens, de plus en plus hantés par une question : aurons-nous suffisamment de gaz l’hiver prochain chauffer nos logements et faire tourner nos industries ?
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
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