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Science

juillet 2025

Alors que la miniaturisation des technologies est de plus en plus effective, la Chine vient de dévoiler un drone aussi petit qu’un moustique. Il s’agit ici d’un nanodrone arborant des ailes et des pattes, dont les missions seront relatives à l’espionnage et la reconnaissance tactique.
Des chercheurs chinois ont transformé des abeilles en cyborgs grâce au plus léger contrôleur cérébral jamais conçu. Le dispositif envoie des impulsions dans le cerveau de l’insecte pour guider ses mouvements, avec un taux de succès de neuf commandes sur dix lors des tests. L’objectif serait d’exploiter l’endurance et la flexibilité naturelles des abeilles pour des opérations de reconnaissance militaires ou de secours en zones à risque.
Afin d’assurer les besoins toujours croissants de ses IA en énergie, Meta a ajouté une capacité supplémentaire à ses campus de centres de données en les installant littéralement sous des tentes. Ces installations temporaires constituent une étape pour étendre les infrastructures des centres de données le plus rapidement possible, alors que Mark Zuckerberg, le PDG de l’entreprise, a exprimé ses inquiétudes quant à son retard dans la course à la technologie.
Alors que les risques environnementaux se multiplient et que la transition écologique est de plus en plus complexe, l’idée d’une « Sécu verte » fait son chemin. Portée par un think tank français, la notion vise à faciliter l’accès à la transition écologique mais également, lutter contre les inégalités pour plus de justice sociale.
Elon Musk défie la domination de ChatGPT avec sa propre intelligence artificielle : Grok. Avec un style provocateur et un « humour rebelle », la nouvelle IA de Musk promet d’être un grand rival de ChatGPT et est directement intégrée à X (anciennement Twitter), la plateforme qu’il contrôle depuis 2022.Grok n’est pas simplement un autre chatbot : c’est le pari personnel de Musk pour redéfinir la manière dont nous interagissons avec l’intelligence artificielle. Disponible pour les abonnés Premium+ de X, ce modèle a été conçu pour offrir des réponses plus audacieuses, moins politiquement correctes et avec des informations actualisées en temps réel. Selon Musk lui-même, son IA « ne permettra pas la censure politiquement correcte », un slogan qui vise à attirer ceux qui se plaignent des filtres des modèles concurrents comme ChatGPT.
Une simple partie a révélé une grave faille de sécurité. Un chercheur a démontré que ChatGPT pouvait fournir des clés fonctionnelles de Windows 10 en acceptant de participer à un défi apparemment innocent. Paragraphe de développement immédiat L’expérience a mis en évidence les risques réels liés à l’utilisation abusive de l’intelligence artificielle. Sous l’apparence d’une devinette, le chercheur a réussi à faire générer par le modèle des codes d’activation valides, déclenchant des alertes sur le contrôle des contenus et la sécurité de l’IA.
« Ni additionner ni faire une racine carrée ». Avec ces mots, un professeur universitaire espagnol a mis sur la table l’un des débats les plus vifs concernant l’intelligence artificielle : ses limites. Sa phrase a fortement résonné car, bien que les IA rédigent des textes, répondent à des questions et génèrent des idées avec une fluidité surprenante, elles butent encore sur des opérations aussi basiques qu’une addition ou une racine carrée.
Imaginez une arme capable de paralyser une ville entière sans faire exploser le moindre bâtiment, sans tirer une balle, sans faire de victimes directes. Une frappe silencieuse qui plongerait instantanément les infrastructures dans le noir, désactivant radars, communications, et lignes de défense. Ce n’est plus de la science-fiction : la Chine vient de dévoiler ce qui pourrait bien être la prochaine évolution de la guerre moderne.
Nous sommes à un moment unique de l’histoire. L’année 2025 pourrait bien être retenue par les générations futures comme un point de bascule entre deux époques radicalement différentes. D’un côté, un 20e siècle qui s’achève, marqué par des systèmes politiques, économiques et énergétiques rigides qui ont façonné notre monde pendant près d’un siècle. De l’autre, un 21e siècle naissant, porté par des technologies révolutionnaires qui promettent de redessiner notre manière de vivre, de travailler, et même de penser.
En quantifiant les nanoplastiques à différents endroits de l’Atlantique nord, des chercheurs ont découvert qu’il en contient environ 27 millions de tonnes, une quantité choquante nettement supérieure à celle de tous les micro- et macroplastiques retrouvés dans cette partie de l’océan et même dans l’ensemble des océans du monde. Ces nouvelles données soulignent l’ampleur de la pollution plastique dans les écosystèmes et appellent à des mesures plus strictes pour en limiter les impacts.
Diagnostiquer une démence n’est pas seulement une affaire de mémoire qui flanche. C’est une enquête complexe qui mobilise des batteries de tests, des spécialistes expérimentés, des semaines d’attente et, parfois, des incertitudes. Et si un outil d’intelligence artificielle permettait enfin de poser rapidement et précisément un diagnostic, à partir d’un simple scanner cérébral ? C’est la promesse de StateViewer, un nouvel assistant médical développé par la Mayo Clinic, capable d’identifier neuf types de démences, dont la maladie d’Alzheimer, avec une précision de 88 %.
Pourtant, cette démarche n’est pas sans générer d’importantes inquiétudes. Au tournant des années 2000, avec le succès du Projet Génome Humain et l’émergence d’outils puissants comme CRISPR, certains experts et citoyens ont tiré la sonnette d’alarme. La crainte d’un glissement vers une eugénie moderne — où l’on chercherait à « améliorer » l’espèce humaine par le biais de bébés sur mesure — a marqué les débats éthiques. Sans compter que notre compréhension des interactions complexes entre gènes et environnement reste encore imparfaite, laissant planer des doutes sur les impacts possibles à long terme de telles manipulations.
Et si une simple fenêtre pouvait extraire de l’eau potable de l’air, même dans les endroits les plus secs du monde ? C’est l’exploit que viennent de réaliser des chercheurs du MIT avec un dispositif révolutionnaire : un panneau vertical de haute technologie capable de collecter de l’eau directement dans l’atmosphère, sans électricité, et ce, même dans la Vallée de la Mort, le désert le plus chaud et le plus sec d’Amérique du Nord.
Imaginez une IA qui, face à une menace d’extinction, ne recule devant rien : il manipule, fait chanter, trahit et peut même aller jusqu’à laisser un humain mourir pour protéger son existence. Ce scénario digne d’un thriller de science-fiction est pourtant le fruit d’une récente étude scientifique qui met en lumière les risques insoupçonnés liés aux intelligences artificielles (IA) dites « autonomes » ou « à grande échelle ».
Le Japon a franchi un pas colossal vers l’avenir des télécommunications en atteignant une vitesse de transmission de données de 1,02 pétabit par seconde, suffisante pour télécharger l’intégralité du catalogue Netflix en moins d’une seconde. Ce résultat n’est pas qu’un chiffre impressionnant : il redéfinit les limites de ce que nous pensions possible en matière de connectivité.
Le combat contre le changement climatique nécessite des innovations audacieuses. Parmi elles, des chercheurs suisses viennent de franchir un pas spectaculaire avec la création d’un matériau « vivant » capable de capturer le dioxyde de carbone directement dans l’atmosphère, grâce à un ingrédient naturel surprenant : les cyanobactéries, ou algues bleu-vert. Ce matériau, fruit d’une collaboration à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH), ouvre la voie à des bâtiments capables non seulement de se renforcer, mais aussi de contribuer activement à la lutte contre le réchauffement planétaire.
L’informatique quantique, longtemps cantonnée aux laboratoires et aux démonstrations théoriques, se rapproche chaque jour un peu plus de nos usages quotidiens. Une avancée récente, réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Sydney, pourrait bien marquer un tournant majeur dans cette course technologique. Ils ont en effet conçu une puce électronique capable de fonctionner à seulement quelques millièmes de degré au-dessus du zéro absolu, au plus proche des qubits, ces briques élémentaires de l’ordinateur quantique. Cette prouesse ouvre la voie à la fabrication d’ordinateurs quantiques beaucoup plus stables, accessibles et économes en énergie.
La chirurgie assistée par robot est déjà bien implantée dans les blocs opératoires modernes. Mais jusqu’à présent, les machines n’agissaient que sous contrôle direct des chirurgiens, comme de simples extensions mécaniques. Une équipe américaine vient pourtant de franchir un cap spectaculaire : un robot a réussi à effectuer, de manière autonome, une ablation complète de la vésicule biliaire, tout en réagissant à des instructions vocales et à des imprévus en temps réel. Une avancée qui rapproche l’intelligence artificielle de la pratique médicale humaine.
Et si les machines pouvaient voir comme nous, ou mieux encore ? Dans le domaine très compétitif de la vision artificielle, une équipe de l’Université de Fuzhou, en Chine, vient de franchir un cap décisif : elle a conçu un capteur bio-inspiré capable de s’adapter à des conditions d’éclairage extrêmes avec une rapidité et une intelligence encore inédites. Grâce à une technologie reposant sur les points quantiques, ce dispositif pourrait bien transformer l’avenir des robots, des véhicules autonomes et de l’imagerie embarquée.
Des chercheurs sud-coréens ont mis au point un nouveau procédé électrochimique permettant de convertir le CO₂ en alcool allylique, un composé aux nombreuses applications industrielles, avec un rendement record. Ils ont notamment atteint un rendement Faraday de 66,9 %, soit environ quatre fois supérieur aux rendements des meilleures techniques existantes. La technique pourrait ouvrir la voie à une mise à l’échelle industrielle du recyclage du CO₂ en produits chimiques utiles, un défi de longue date pour les technologies de ce type.