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décroissances

juillet 2024

La croissance est plus qu’une domination économique, sociale et culturelle. C’est aussi une aliénation politique. En osant affirmer que la question “qu’est-ce qu’une vie bonne ?” est politique, la décroissance repose la question du sens. Mais si la question du sens n’est plus une question politique, c’est parce qu’elle a été sortie du domaine politique pour se trouver enfermée dans le registre de la vie privée. Dans quel registre poser la question du sens pour qu’elle devienne une question politique ?

avril 2022

L’ambition du livre est de proposer à tou.te.s les décroissant.e.s un fond idéologique commun. Ce qui suppose, en amont, une décolonisation de nos imaginaires et, en aval, une ouverture aux collectifs à qui la décroissance peut fournir une perspective :

octobre 2021

Version longue de mon intervention aux (f)estives 2021 de la décroissance dont le thème général était nos relations avec la nature. J’essaie de montrer comment une responsabilité envers la nature n’est absolument pas incompatible avec une défense humaniste de la décroissance.

août 2021

Devant les crises écologiques, sociales, économiques, démocratiques et fondamentalement anthropologiques, les décroissants ne croient pas que la croissance soit une solution : la croissance est le problème. Affirmer cela fait de nous des « objecteurs de croissance ».

juillet 2021

Dans la famille du « revenu universel », les variantes sont nombreuses et parcourent tout l’échiquier politique et idéologique. On utilise souvent cette hétérogénéité pour – à base d’amalgames et d’objections pénibles – déconsidérer paresseusement n’importe quel variante. Mais pourquoi ne pas commencer par se demander quels pourraient être les éléments du plus petit dénominateur commun de toutes ces variantes.

juin 2021

Est-il contradictoire de défendre à la fois une décroissance radicale et une décroissance désirable ? Comme souvent dans toute discussion, une partie de la réponse se trouve dans un travail de définition qui, lui-même, se réduit le plus souvent à un effort de distinction : Si je distingue 2 types de radicalité – l’intransigeance et la cohérence – alors on voit que pour l’intransigeant, la désirabilité serait une trahison. Seule la radicalité comme cohérence peut être compatible avec une décroissance désirable. Reste alors à se concentrer sur ce que « désirable » veut dire.

septembre 2020

mai 2020

La pandémie du coronavirus a déjà fait d’innombrable victimes et on ne sait comment elle va se développer à l’avenir. Alors que les personnes en première ligne assurent les soins et les activités élémentaires, luttant ainsi contre la propagation du virus, une grande partie de l’économie est au point mort. Cette situation mêle, à la fois, beaucoup de douleur et d’anxiété pour ceux que nous aimons et notre société. Cependant, il s’agit également d’un moment important pour faire avancer de nouvelles idées collectivement.
Il y a quarante-huit ans, j’ai dirigé une étude de 18 mois au MIT sur les causes et les conséquences de la croissance de la population et de la production matérielle sur la planète Terre jusqu’en 2100. « Si les tendances de croissance actuelles … restaient inchangées« , nous avions conclu que « les limites de la croissance sur cette planète seraient atteintes dans les cent prochaines années".

novembre 2019

Le texte est composé de 3 parties d’inégales longueurs : sur le capitalisme, sur la décroissance, sur une revendication de libre parole qui débouche sur un appel à l’unité avec les syndicats pour le 5 décembre 1 . En tant que décroissants, ces 3 parties nous interpellent : parce que nous pouvons nous définir comme anticapitalistes, mais pas seulement ; parce que la critique adressée à la décroissance nous semble manquer sa cible ; parce que depuis longtemps, quant à la stratégie générale pour sortir du capitalisme, nous sommes plus que sceptiques vis-à-vis de ces appels à l’unité qui feraient l’impasse sur une base idéologique préalable et minimale de convergence. Car il ne suffit pas d’être anticapitaliste pour légitimer une mobilisation : il faudrait aussi, au préalable, partager une vision même minimale mais au moins commune de ce nous pourrions entendre par « vie bonne dans une société juste ». Autrement dit, surtout quand on ne peut que constater l’incroyable capacité de résilience et de récupération du