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oceans

avril 2025

Au moment où de plus en plus d'États se montrent en faveur d'un moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins, la société canadienne The Metals Company a annoncé vouloir s'allier aux États-Unis pour puiser du cuivre, du zinc et autres minéraux dans les profondeurs du Pacifique.
Des parlementaires de tous horizons politiques ont déposé des propositions de loi pour mieux protéger les aires marines protégées françaises. Celles-ci sont massivement exploitées par les chaluts industriels.
Paris a accueilli, les 30 et 31 mars, le sommet SOS Océan, qui réunissait décideur·ses politiques, scientifiques et personnalités publiques. Dans un discours prononcé lundi midi, Emmanuel Macron a fixé huit objectifs pour la prochaine Conférence des Nations unies pour l’Océan (Unoc), qui se tiendra en juin à Nice (Alpes-Maritimes).

mars 2025

L’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science font partie des priorités énoncées, lundi, par le chef de l’Etat.
Ces 30 et 31 mars, la France organise SOS Océan, en amont de la 3e Conférence internationale des Nations-Unies sur l'océan (Unoc 3).
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Deuxième puissance maritime mondiale, la France doit agir avec résolution pour protéger ces précieux puits de carbone aquatiques et leur biosphère grièvement menacés par le dérèglement climatique.L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, la première à dépasser le seuil de 1,5 °C de réchauffement. L’objectif établi dans l’accord de Paris est en train de nous échapper, mais nous poursuivons notre course vers l’abîme. Ceci constitue donc un dernier appel avant l’effondrement.
Ces 30 et 31 mars, l’évènement organisé par l’Elysée réunira des personnalités comme l’acteur Harrison Ford, des scientifiques, des décideurs politiques ou des philanthropes. Le rendez-vous sera clôturé par Emmanuel Macron, qui présentera les ambitions océaniques tricolores à deux mois du sommet de l’ONU à Nice.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.
Pour Claire Nouvian et Sébastien Mabile, la lutte contre le dérèglement climatique ne se fera pas sans une prise en main du sujet par les citoyens. Cela commence par «le courage de dire la vérité» face à l’incohérence des autorités.L’année 2025 sera «Océan» ou ne sera pas. Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, et Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de l’environnement, soutien des Soulèvements de la Terre, veulent y croire. Et pour cause : si les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et captent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone – ce qui en fait le principal puits de carbone sur Terre –, ils restent menacés.
La juriste Marine Calmet et l’océanographe François Sarano appellent à reconnaître des droits de l’océan pour ainsi réfléchir à une cohabitation avec le monde marin, qui subit les activités humaines, sans défense possible.Notre société extractiviste ne mesure l’océan qu’avec ses œillères utilitaristes : tonnes de poissons, barils de pétrole, minerais, voies navigables, et même poubelle-loin-des-regards. Nous empoisonnons l’océan sans nous soucier de ses habitants que nous massacrons sans égards, comme s’ils n’étaient que matière anonyme et remplaçable.
Le rapport annuel de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) confirme que 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Il liste aussi d'autres tristes records : de concentration de CO2 dans l'atmosphère, de réchauffement des océans, de fonte des glaciers, de montée des eaux... Ce rapport souligne aussi le très grand nombre de déplacés en raison des catastrophes climatiques : cyclones, inondations ou encore incendies.
Alors que les négociations reprennent ce lundi 17 mars en Jamaïque dans l’espoir de parvenir à l’adoption d’un code minier encadrant l’extraction minière en haute mer, les scientifiques, poussés par les industriels, tentent de percer les mystères de la biodiversité de ces zones très convoitées.

février 2025

Une étude remet en question la relation directe entre le réchauffement climatique et l’évaporation des océans.
Chaque seconde, l'équivalent de trois piscines olympiques de glace fond ou se détache des glaciers de la Terre.
Pour la première fois, des chercheurs ont détecté des milliers « tremblements de glace » au cœur du plus grand courant glaciaire du nord-est du Groenland, révélant une dynamique jusqu'ici inconnue.
Une étude révèle l'existence de tremblements de glace sous la calotte glaciaire du Groenland. Voici pourquoi c'est important.
Deux organisations engagent ce 11 février une action en justice pour interdire du chalutage de fond dans deux sanctuaires marins. Elles dénoncent un «excès de pouvoir» de l’Etat qui ne respecterait ni le droit français ni le droit européen.
Un nouvel article du grand climatologue James Hansen affirme que le réchauffement a accéléré il y a quelques années. La réduction des aérosols liés au fuel des navires en serait la cause. La fonte du Groenland dépasse les prévisions et mènera à un arrêt de la circulation océanique dans 20 -30 ans, ce qui provoquera plus tard une importante montée du niveau de la mer. Il suggère des prévisions climatiques complémentaires à celles du GIEC, qui s’appuieraient plus sur les observations de la réalité.
Le caractère régulier et inexorable de l’augmentation du niveau des mers impose d’anticiper les immenses conséquences des changements à venir dans tous les domaines, estime, dans une tribune au « Monde », le scientifique Vincent Dufour.