Focus biodiversité

OA - Liste

La biodiversité désigne la variété des formes de vie sur la Terre. Ce terme est composé du préfixe bio (du grec βίος / bíos, « vie ») et du mot « diversité ». Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d’organisation et entre eux. Source : wikipedia

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

espace50x10

filtre:
focusbiodiversité

mai 2025

Selon l’Observatoire mondial des forêts, 6,7 millions d’hectares ont disparu en un an dans ces écosystèmes cruciaux pour le climat et la biodiversité. Un niveau jamais atteint depuis deux décennies.
Au total, 6,7 millions d’hectares de forêt primaire ont été détruits l’an dernier, en partie dû aux incendies, eux-mêmes alimentés par le réchauffement climatique.
L’équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
Incontrôlable et destructeur, le raton laveur envahit la Wallonie. Introduit d’Amérique, ce prédateur prolifère à une vitesse alarmante : 100.000 individus dénombrés, des ravages en cascade dans les campagnes et les villes. Silos éventrés, poulaillers décimés, intrusions dans les maisons : les dégâts se chiffrent en milliers d’euros.
Face aux tensions qui pèsent sur l’approvisionnement en métaux critiques, la France et l’Union européenne songent à relancer l’industrie minière. Mais reste à savoir si ce renouveau minier est compatible avec la protection de la nature. Un projet de recherche entend fournir au législateur les outils pour répondre à cette question.
In this episode, I’m joined by ecologist Thomas Crowther to discuss the critical importance of biodiversity as an intricate web of life that supports all other living beings, not just through the sheer number of species, but because of the complexity of interactions within ecosystems. Thomas highlights the power of data in empowering individuals to make informed choices that positively impact nature, and the critical need to address inequality in order to foster ecological recovery.
Avez-vous déjà pensé à ce qui se passerait si toute la vie dans l’océan disparaissait ? Une étude récente explore ce scénario extrême pour comprendre comment la biologie océanique façonne le climat passé, présent et futur. L’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre. Il constitue un immense réservoir de carbone qui absorbe environ 25 % des émissions humaines, contribuant ainsi à maintenir un niveau relativement bas de CO₂ dans l’atmosphère. Mais que se passerait-il si toute la vie marine – du plus petit plancton à la plus grande baleine – disparaissait ? Une étude récente se penche sur ce scénario extrême afin de révéler le rôle essentiel que joue la biologie océanique dans l’atténuation du changement climatique.
Les gigantesques feux de forêt qui ont ravagé l’Australie à la fin 2019 ont eu des répercussions jusqu’à l’autre bout de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres plus à l’est. C’est la conclusion d’une étude inédite dirigée par l’université américaine Duke et publiée le 15 septembre dans la revue Nature.
Les nuages de fumée et de cendres des incendies sauvages qui ont ravagé l’Australie en 2019 et 2020 ont déclenché des efflorescences algales dans l’océan Austral à des milliers de kilomètres à l’est selon une nouvelle étude dirigée par l’Université de Duke et réalisée par une équipe internationale de scientifiques dont Nicolas Cassar, chercheur associé au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) à l’IUEM.
Fin 2022, une expédition scientifique à Saya de Malha, dans l'océan Indien, dresse un constat alarmant : les requins de cette zone sont en train de disparaître. En cause, dénoncent les chercheurs, des bateaux de pêches asiatiques venus puiser dans les ressources de cette immense réserve de biodiversité, mais aussi capturer illégalement ces prédateurs, convoités pour leurs ailerons.
La consommation d’espaces naturels en 2023 fut la plus faible enregistrée depuis 2009. Mais entre 2011 et 2023, plus de 297 000 hectares ont été consommés, l’équivalent de la surface de l’île de La Réunion.
Qu’y a-t-il de si fascinant chez les cétacés ? À quels sacrifices doit-on se préparer pour les protéger ? Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, et la présidente de la branche française de l’ONG, Lamya Essemlali, livrent leur vision du militantisme.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
La dégradation accélérée de la biodiversité constitue l'une des crises majeures de notre époque. Face à cette érosion du vivant, le droit a progressivement développé des mécanismes de responsabilité permettant d'identifier les acteurs responsables et d'imposer des obligations de réparation. Cette construction juridique s'inscrit dans un contexte d'urgence écologique où…
Plus de 9 000 Britanniques ont participé à une expérience inédite, qui a conclu mercredi à une baisse du nombre d’insectes de plus de 60% entre 2021 et 2024. Quand les citoyens sont appelés à se joindre au travail des chercheurs : c’est ce qu’on appelle la science participative. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes sont appelées depuis quelques années à mesurer la diminution des populations d’insectes. Les derniers résultats de cette étude, baptisée Bugs Matters (« les insectes sont importants »), ont été publiés mercredi et sont alarmants.
L'effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d'Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).
En Australie, une espèce de mammifère disparaît tous les cinq ans. Pourtant, la nature a été absente de la campagne pour les élections du 3 mai, après un mandat marqué par les promesses non tenues du gouvernement travailliste.
Les trois quarts des espèces aviennes d’Amérique du Nord connaissent une baisse significative de leur population, notamment dans les zones où elles sont les plus présentes, selon une étude publiée jeudi 1er mai dans la revue «Science».
Une vaste enquête participative publiée mercredi met en évidence une disparition alarmante de 63% des petites bêtes volantes en Grande-Bretagne entre 2021 et 2024. Depuis plusieurs années, les publications scientifiques se succèdent pour mettre en garde sur la chute en cours des populations d’insectes. Vert fait le point.

avril 2025

Des milliers de Britanniques ont enregistré avec régularité les impacts d’insectes sur les plaques minéralogiques de leurs voitures. Résultat : une disparition vertigineuse de 63 % de ces bestioles volantes entre 2021 et 2024.