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2025
This article examines the technocentric bias that characterizes climate mitigation literature, focusing on the reports of the IPCC's Working Group III. This bias stems from structural features of the scientific field that prioritizes innovation, leading to the overrepresentation of technological solutions in climate research. Funding mechanisms further reinforce this tendency by incentivizing collaboration with industrial R&D, creating a self-reinforcing loop in which scientific authority and industrial interests converge. The IPCC's institutional positioning—as a policy-relevant yet politically cautious body—amplifies this dynamic by favoring allegedly “cost-effective” technological pathways that lack practical feasibility.
La combustion des forêts dans le pays ces deux dernières semaines a libéré dans l’atmosphère des quantités record de gaz à effet de serre et les fumées ont dégradé la qualité de l’air.
The long read: Churning quantities of carbon dioxide into the atmosphere at the rate we are going could lead the planet to another Great Dying
L’Agence internationale de l’énergie a transformé un exercice de prospective en une feuille de route impérative. Le souhaitable est devenu le faisable. Dans ce type d’exercice de prospective, on part de l’objectif à atteindre et on remonte toutes les étapes nécessaires pour y arriver. Peu importe qu'il s’agisse d’un scénario impossible à réaliser pour des raisons à la fois techniques, économiques, sociales et politiques. En fait, il conduit à détruire l’ancienne économie avant même d’avoir construit la nouvelle. Par Dominique Finon, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur associé à la chaire European Electricity Markets (université Paris-Dauphine) et au CIRED (Pont ParisTech & CNRS). Ancien président de l’Association des économistes de l’énergie (FAEE). Article paru dans le numéro 23 du magazine Transitions & Energies.
Et si, à chaque passage d’un navire, les océans relâchaient un puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? C’est ce que révèle une étude suédoise récente, qui met en lumière une source d’émissions de méthane totalement ignorée jusqu’ici. Longtemps associé à l’élevage ou à l’exploitation des énergies fossiles, le méthane — gaz à effet de serre redoutable — pourrait aussi être relâché en grande quantité par le simple brassage des eaux peu profondes par les navires. Une découverte qui remet en question l’évaluation environnementale du transport maritime mondial.
Le président russe a signé, ce mercredi 6 août, un décret fixant un objectif climatique a priori ambitieux, mais qui permet en réalité à la Russie, quatrième émetteur mondial, de polluer encore plus.
Au coeur des sables du Karakoum au Turkménistan, de timides langues de feu lèchent les parois des "portes de l'Enfer". Après un demi-siècle de combustion, le cratère de Darvaza qui rejette du méthane, gaz accélérant le réchauffement climatique, doit enfin être éteint. […] D'après de rares rapports scientifiques, la part de Darvaza dans les immenses rejets de méthane du Turkménistan reste marginale, mais ce cratère est le symbole d'une catastrophe environnementale. […] Si les autorités turkmènes verrouillent toute information, des satellites ont révélé que le Turkménistan détenait en 2024 le record du monde du nombre de super-émissions de méthane (ou fuites massives), d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le groupe de construction teste une technologie pilote, créée par la start-up Revcoo, pour capter le carbone émis par son usine de chaux, à Haut-Lieu (Nord).
Quatrième émetteur mondial de dioxyde de carbone, la Russie veut parvenir à zéro émission nette d'ici 2060 mais, selon des militants, ses objectifs actuels sont insuffisants pour lutter contre le réchauffement climatique.
A l’image de l’industrie automobile, le secteur aérien réclame un assouplissement de leurs obligations en matière d’incorporation de carburant « durable » imposées par Bruxelles.
Le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement, nommé par le président Trump, a annoncé revenir sur une décision fondamentale pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre. Un recul de plus qui pourrait représenter "la plus grande mesure de dérégulation de l'histoire des Etats-Unis".
Le patron de l'Agence fédérale de protection de l'environnement a annoncé mardi s'attaquer à une décision clé de l'administration Obama pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre. De quoi permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.
Cette réforme, qui devra passer par une phase de consultation publique, devrait notamment entraîner une vaste dérégulation du secteur automobile.
La start-up française Mistral AI fait le pari de la transparence en dévoilant l’impact environnemental de son principal modèle d’intelligence artificielle. Une première dans le secteur, dont les besoins en énergie explosent, entraînant de facto une augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre.
La plus haute juridiction de l’ONU rend un avis ce mercredi 23 juillet pour savoir quels sont les devoirs des pays en matière de lutte contre le changement climatique et déterminer la responsabilité historique des nations les plus polluantes. Cette décision pourrait avoir un impact sur les tribunaux du monde entier.
Le départ d’Edith Chapin s’inscrit dans le contexte d’approbation par le Congrès, la semaine dernière, la suppression de 1,1 milliard de dollars en financements déjà alloués pour les deux prochaines années aux médias publics américains.
Ironie tragique : l’armée américaine, qui affirme que le changement climatique est une menace majeure pour la sécurité mondiale, est elle-même l’une des principales causes de ce dérèglement.
Révélées par une étude récente, les décharges américaines émergent comme des sources inattendues et préoccupantes d'émissions de méthane, mettant en lumière l'urgence de repenser notre gestion des déchets pour contrer le changement climatique.
Le changement climatique n'est ni l'unique ni le plus urgent des problèmes planétaires auquel l'humanité doit faire face. La pandémie l'a amplement démontré et il n'y a aucune tentative de négationnisme à le rappeler. Ce changement, causé par l'homme et ses émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l'ère industrielle, est cependant un des grands défis des décennies à venir. La réduction de nos émissions est évidemment nécessaire, et donc à terme l'arrêt de l'usage des fossiles carbonés comme sources d'énergie, mais l'adaptation est également indispensable pour diverses raisons.
La diminution des émissions de gaz à effet de serre a largement ralenti lors du premier trimestre 2025, et le reste de l’année ne devrait pas être plus glorieux. Ce rythme est insuffisant pour respecter les objectifs climatiques de la France.