« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
filtre:
CIDE
2025
Pour lutter contre la dégradation de la qualité de l’eau potable, un « groupe national captage » réuni par l’Etat devait définir des zones d’exclusion de traitements aux pesticides. Mais les principaux syndicats agricoles en ont claqué la porte, le 16 décembre.
Quelques mois après le vote à l'assemblée de la loi Duplomb, c’est au tour de la commission européenne de vouloir “simplifier” la réglementation sur les pesticides et mettre la santé des citoyens européens davantage en péril. Dans le paquet de dérèglementations européennes Omnibus, la directive sur la “sécurité alimentaire” soulève des enjeux majeurs de santé environnementale et soulignent un tournant du rapport de nos représentants politiques au fait scientifique. Directeur de recherche au CNRS et sociologue, Jean-Noël Jouzel vient nous éclairer sur les enjeux qui se cachent derrière cette décision européenne.
Parmi les régions les plus touchées se trouvent les bassins viticoles (Bordeaux, Bourgogne) et les plaines céréalières (autour de l’Ile-de-France).
La mesure dite de simplification, mise sur la table par la Commission européenne ce mardi 16 décembre et qui inquiète les ONG vertes, doit encore être soumise aux Etats membres et aux eurodéputés.
La Commission européenne présente le 16 décembre un règlement visant à autoriser indéfiniment des pesticides. 90 % des substances actives seraient concernées, craignent scientifiques et associations environnementales.
L’UE a renoncé mardi à la fin des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035. Une nouvelle reculade des Vingt-Sept dans leurs politiques environnementales.
La Commission européenne a proposé d’autoriser sans limite de temps certains pesticides, à l’exception des substances jugées dangereuses, afin de simplifier les procédures pour les entreprises.
De Vlaamse regelgeving omtrent pesticiden is in strijd met het Europees recht. Dat heeft de Brusselse rechtbank van eerste aanleg maandag beslist. ‘Vlaanderen moet nu haar landbouwbeleid fundamenteel hertekenen.’
Il y a quelques jours, un projet de loi sur lequel planche la Commission européenne a fuité. Un septième "Omnibus", l’un de ces paquets législatifs qui s’inscrit dans la volonté de l’exécutif d’alléger la charge administrative qui pèse sur les entreprises européennes. Les commissaires se penchent cette fois sur les règles en matière de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux. Parmi les pistes évoquées : la fin de l’obligation de réévaluation, après un certain nombre d’années, des pesticides autorisés dans l’Union européenne. Une perspective qui inquiète associations, scientifiques et professionnels de la santé.
Les signataires de la lettre ouverte s’inquiètent en particulier d’une disposition proposée par le commissaire européen à la santé, le Hongrois Oliver Varhelyi, visant à homologuer les pesticides sur le marché unique sans limite dans le temps.



